Chapitre 45

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« Tu me rejoins au sous-sol ? »

« Oui, j'arrive », me répondit Alexandre.

Enfin, nous partions en week-end ensemble. Je n'avais plus qu'à transférer ma valise, de mon coffre au sien et nous pourrions partir directement pour le Jura.

- Donne-moi ta valise que je la mette dans mon coffre.

- Elle est juste là, à côté de ta voiture.

- Allez, grimpe avant que quelqu'un n'arrive.

Je venais à peine de prendre place sur la place passager qu'un collègue arriva, dans le parking, pour reprendre sa voiture. Immédiatement, je me cachais sous le tableau de bord, attendant que nous soyons hors de vue.

Alexandre monta à son tour et était mort de rire de me voir ainsi, assise par terre. Je lui tirais la langue en guise de réponse, accompagné d'un petit majeur.

- C'est bon, je pense que tu peux te relever, on est à 500 mètres du bureau.

- Si tu savais à quel point je suis heureuse de partir avec toi. En plus le programme, montagne, hôtel, photo... Je suis si impatiente.

- Alors profites-en pour dormir et être en forme.

- Pour l'instant je suis trop excitée, mais je vais essayer quand même de dormir, mais tu ne te moques pas si je ronfle ou si je bave.

- Tu baves en dormant ?

- Je ne pense pas, mais en général quand je dors, je n'ai que peu conscience de mes actes.

- Alors si tu fais l'un ou l'autre, je te réveillerai en glissant ma main entre tes cuisses.

Le trajet nous prit un peu moins de quatre heures avec une petite pause-café au milieu et je pus dormir pendant une heure ou deux. En arrivant à la station, il faisait encore un peu jour et Alexandre me proposa d'aller faire une petite balade, histoire de faire un peu de repérage pour le lendemain.

- Tu aimerais faire des photos en extérieur, si on trouve des coins tranquilles, me demanda Alexandre.
- Je pense que ça pourrait être cool, il fait vraiment beau et je ne devrais pas trop souffrir du froid.
- En plus, un peu de vent, pourrait raffermir les chairs, dit-il d'un air coquin.

- Tu penses vraiment à tout.

- Viens là que je profite de toi en public. Ici rien à craindre, nous sommes un couple légitime et j'aimerais vraiment que tu fasses comme si j'étais ton conjoint, tu veux bien ?

- Oui, et j'ai très envie de me laisser aller et d'oublier mes soucis.

Alexandre me prit dans ses bras et m'embrassa sans retenu, glissant même ses mains fraîches sous mon pull. Alors que je lui mangeais le cou, Alexandre me dit doucement à l'oreille, « J'ai très envie de toi ».

- Alors on va tout de suite prendre notre réservation.

- OK, je passe un coup de téléphone au propriétaire, il m'a dit qu'il était disponible depuis seize heures.

Alexandre avait réservé un appartement avec une grande pièce de vie chaleureuse, où se trouvait un séjour et un coin cuisine. Mais le plus important une chambre avec un lit king-size et une salle de bain avec baignoire. Le propriétaire nous fit faire le tour du logement et c'était très agréable de faire comme si nous étions un vrai couple. Alexandre en ajoutait une couche en me donnant du « mon ange » et en me passant la main à la taille chaque fois que nous changions de pièce.

- Je mets mes affaires sur les étagères du bas et toi celle du haut ? demandai-je à Alexandre.

- D'abord, tu viens là et on s'occupera des valises plus tard, dit-il en m'attrapant par la taille et me jetant sur le lit.

- J'aime ton programme, confirmai-je

Alexandre se mit à quatre pattes au-dessus de moi et je mis mes cuisses autour de sa taille pour le rapprocher encore plus. Il resta quelques instants les yeux plongés dans les miens, puis ses doigts vinrent caresser mes lèvres qui ne cessaient de lui sourire.

- Alors heureuse, dit-il d'un ton sur joué, surplombé d'un regard ravageur.

- Oui. Embrasse-moi.

Il approcha son visage pour caresser mes lèvres avec les siennes, sans m'embrasser et si j'essayais de m'approcher de lui, il s'écartait en me défiant. De nouveau, il caressa ma bouche retardant se baiser pour qu'il soit inoubliable.

- Pas de promesse, mais... dit-il.

- Et si c'était ça le bonheur ? lui dis-je doucement.

Alors il m'embrassa, comme si c'était la première fois et j'en oubliais où j'étais, qui j'étais. Mon cerveau était en vacances et mon corps allait en profiter.

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