Chapitre 1

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L'immortalité, bien qu'elle ne soit sans doute pour certain une benediction de Dieu, je ne puis dire la même chose.

Le temps passe, et je me lasse de ne pas connaître le repos.

Si j'avais su, à l'époque que je serais contrain de vivre de cette façon, jamais, ô grand jamais je n'aurais fait une t'elle chose.

Les jours se ressemble, malgré l'évolution. Les Hommes restent les même. Leur goût du pouvoir ne fait que s'accroitre d'avantage.

J'ai fais tout les metiers, que vous pouvez imaginer, en passant du cordonnier, au Duc de Saint-Jean, cette ville qui m'a acceuillit quand je n'était qu'un enfant. J'y suis resté queque décénnie avant de disparaître pour y revenir des années plus tard.

Aujourd'hui l'on me nomme Patrice, t'el est mon premier nom, celui de ma naissance, celui que j'avais oublié.

Je suis né en l'an 1842, dans une petite bourgade de la france. Je vous laisse compter. Et oui ! J'ai 222 ans. Mais mon physique, lui, reste celui d'un homme de la trentaine.

J'ai vu toute sorte de choses, participé à d'innombrable guerre, je suis "mort" mainte et mainte fois, et je suis toujours revenu à la vie.

Je vois les gens autours de moi mourir un à un sans que je ne puisse faire quoi que se soit.

À chaque jour qui passe, quelque chose s'éteint en moi.

Je me souvient d'un jour pluvieu, c'était le 3 septembre 1867. Sous le reigne de Napoléon III, la guerre faisait rage au Mexique et certain Français y avait été expédié, dont, mon frère Maximilien. Celui-ci ne retournera jamais dans son pays, pour cause, son corps n'aura jamais été retrouvé. Ma mère était éffondré et mon père, lui, resta de marbre.

Je ne puis vous dire le sentiment que j'ai éprouvé ce jour là, car j'étais bien trop ivre pour m'en souvenir.

Pour tout vous dire, la vie à cette époque était tellement dur, que beaucoup de choses me semblai injuste. Mais que faire quand on est qu'un simple fermier ?

2 Aout 1867, Après que le curé ait rendu les derniers sacrement pour ma defunte mère, qui n'avait pû supporté la mort de mon frère ainé. Je reçu l'ordre de rejoindre l'armé Française, pour gagné les Etats-Unis. À mon tour je devais partir et laisser derrière moi ce qui me restait de famille, un père, froid et distant.

Un navire m'attendai prêt du quai, et mon embarcation fût presque un soulagement pour moi.

Après trois mois à lutter contre vent et marré, je posai enfin mes pieds sur la terre ferme. Une terre humide totallement differente d'où je venais. Durant des semaines, j'avais encore cette impression de tanger. Bien que l'odeur iodé de la mer ne me manquai pas du tout, je découvrait des effluves qui me répugnait, surtout celle de la "Vallée de la mort", qui était en plus une terre aride.

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