Adieu aux vents mauvais !
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Sur l'horizon chargé glissent des voiles blanches
Tels papillons fluets en quête de soleil
Les goélands braillards plongent en avalanche
Prompts à s'emparer de poissons ensommeillés.
L'océan se pare d'un beau vert émeraude
Les vagues ensablées chantent leur logorrhée
Les pies en pleurs plongent sur le renard qui rôde
Entre dune et oyats chemine un air salé.
D'assuétude les pins aux embruns se tordent
Certains de rhumatismes ou ébouriffés
D'autres telles grandes mains dont les doigts s'étendent
Bienveillance aux amants sur la plage enlacés.
Dès lors dans la lande, suinte le pétrichor
S'insinue aux beauprés des bateaux amarrés
Viennent les badauds, ouïr la criée au port
Je m'endors doucement, adieu aux vents mauvais !
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