PUNITION DU JOUR

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— Si je comprends bien la lettre de ta mère, elle compte sur moi pour te punir. Je n’ai pas du tout le caractère voulu pour ce qui m’est demandé même si je pense que faire ainsi vaut mieux que de porter le problème devant la justce. Si je t’ai menacée il y a 2 mois d’une fessée magistrale, c’est que tu m’avais énervé au plus haut point en niant ta responsabilité alors que tu n'avais pas essayer de remettre l’argent plus ou moins en place lors du rangement de la salle de séjour. Tu n’es pas complètement idiote et je ne comprends toujours pas pourquoi tu ne t’es pas arrangée pour les refaire apparaitre quand nous avons rangé la pièce. J’avais vraiment envie de t’injurier en te traitant de « Minus habens » quand tu as quitté l’appartement.

— Je pensais à autre chose durant tout le rangement.

Il ne s’était pas aperçu que j’ai passé tout mon temps à le reluquer. Je me voyais bien profiter de ses grands bras pour me faire un petit nid douillet contre lui. J’avais envie qu’il me touche avec ses mains d’homme ! J’espérais tant qu’il me donne un vrai baiser !

— Si je comprends bien, ta fessée était du bluff ? J’aurai dû te narguer beaucoup plus pour voir à partir de quel moment tu t’énerverais réellement car je dois t’avouer que ton calme durant notre confrontation m’a surpris. J’avoue aussi que ton engueulade finale m’a poussé à partir le plus rapidement possible. J’ai, cependant, l’impression que ce n’était que des paroles…

Mais qu’est-ce que je lui dis ? Je suis folle ! A croire que je veux qu’il me claque les fesses ! Mais en est-il capable? N’est-il pas qu’un grand baratineur ? Je vais bien voir ce qu’il va faire si je le coince aux pieds du mur. Aura-il l’envie et le courage de me donner une fessée ? Je suis un peu folle de le pousser à bout mais j’ai envie qu’il me touche. J’ai toujours le souvenir de sa douceur lorsqu’il est venu à mon aide quand j’ai été pris de nausées il y a deux mois. Cela devrait être pas si mal d’être consolée par lui après avoir eu les fesses rougies !

— Peut-être mais tu ne pouvais pas en être sûre. Tu as eu la chance de partir rapidement car je me suis aperçu un grand moment après ton départ, que tu ne m'avais pas tout restitué, gardant pour toi environ 500 €. Et ce qui est remarquable c'est que deux mois après alors que nous ne sommes pas des ennemis, tu m'en a toujours pas parler. En trainant trop longtemps après mon coup de gueule, tu t’exposais à ce que je refasse mes comptes et, là, je pense que je n’aurai pas hésité à te coucher sur la table pour rougir tes fesses s’il y avait eu un décalage avec la somme attendue.

— Je pensais t’avoir tout donné ; c’est après mon retour à la maison que je me suis aperçue que j’avais oublié de te donner les quelques billets que j’avais mis dans une petite poche de ceinture. J’y ai pensé quelque temps après mais je me suis dis que tu avais peu de chance de t'en apercevoir.Dailleurs c'est la première fois que tu m'en parles aujourd'hui.'

— Certes ! mais tu n’avais aucune chance de me tromper car, le matin même, j’avais compté ce que j’avais dans l’enveloppe ; l’argent, s’y trouvant, est ce que je récupère de la vente de mes tableaux et me sert pour mes dépenses courantes.

Ma parole ! c’est un cousin d’Harpagon qui passe son temps à compter et recompter l’argent de sa cassette !

Durant tout cet échange elle avait baissé la tête ; je sentais qu’elle était toute chose. Je me retrouvais, cependant, avec un problème à résoudre : sa mère voulait que je corrige à froid sa fille. Pourquoi une telle décision ? même si je comprenais qu’elle avait déjà utilisé sciemment ce type de traitement vis à vis de Valérie pour une cause identique. Pourquoi vouloir être si sévère pour sa fille alors qu’elle est devenue une Ado. ; est-ce la peur qu’elle devienne aussi malhonnête que son géniteur ou est-ce une certaine mauvaise conscience vis à vis d’elle et du loupé éducatif que soulignait le petit larcin de la fille. On pouvait aussi concevoir qu’elle veuille mettre sa fille devant ses responsabilités. Mais pourquoi se défausser sur moi alors que je n’étais pas complètement neutre ? De plus, je ne comprenais pas Valérie ; elle semblait regretter de ne pas avoir été fessée il y a deux mois, tout en admettant qu’elle puisse l’être maintenant à la demande de sa mère, un grand moment après ses bêtises. En fait j’avais l’impression d’être un arbitre entre deux volontés têtues: la mère qui voulait punir sa fille pour bien montrer son pouvoir régalien vis à vis d’elle en absence d’homme VS la fille qui revendique son libre arbitre de faire n’importe quoi même si pour cela, elle doit être punie. Moi, j’étais plutôt réticent vis à vis du scénario proposé ; cela heurtait ma manière de vivre et allait à l’encontre de mon caractère pacificateur. Je me retrouvais pris à témoins par deux volontés, celle de la mère et celle de la fille qui allaient aboutir à une punition plutôt difficile à supporter pour une Ado. Psychologiquement il y avait de quoi devenir chèvre ! C’était à se demander si mère et fille ne me voyaient pas comme l’élément neutre qui devait soupeser la faute et énoncer le jugement. Mais, vu le comportement têtu de chaque parti, je me retrouvais entre l’enclume et le marteau. A se demander si ce n’était pas pour les deux un moyen de me tester.

— A toi de voir ce que tu veux. Si tu penses que pour l’entente future avec ta mère et lui montrer que tu assumes tes actes jusqu’au bout sans demander « merci » (je fais une erreur et je paye pour elle), je veux bien intervenir mais ce sera à mon corps défendant. Si tu penses que le comportement de ta mère est exagéré, je serai heureux de m’abstenir. Je n’ai pas l’habitude de donner des fessées aux jeunes filles.

Ma parole ! C’est aussi un faux j’ton !

— Si je comprends bien tu ne t’intéresses pas trop à moi ; à aucun moment, depuis que nous nous sommes revus, tu n’as fait référence (sauf la première fois où tu m’as vue à la caisse) à ce jour de juillet et tu ne m’as jamais demandé à récupérer l’argent que j’avais pris. Si je ne te connaissais pas un peu mieux, tu m’apparaitrais comme une chiffe molle !

J’espère qu’il va réagir ! Il me casse les pieds avec son calme et sa rhétorique. Qu’il se décide ! Je ne vais pas lui faciliter les choses ! et, s’il décide de me fesser puisque c’est le désir de maman, je vais lui démontrer que je suis dure au mal.

Ça ! c’est la meilleure, je devais penser à elle alors que je n’avais aucun lien avec elle ! Comme si une gamine de 17 ans pouvait m’intéresser ! Elle commençait à m’énerver ; comme si je n’avais pas d’autre chats qu’elle à fouetter ! Elle n’était pas le nombril de la terre et si elle se sentait abandonnée qu’elle ne s’en prenne pas à moi mais à sa mère et à la manière dont elle a, peut-être, été coupée des autres.

— De toute façon, c’est à toi de te décider, mais, je dois te prévenir que lorsque je fais quelque chose je le fais toujours, le mieux possible. Dans ce cas ce ne sera pas une petite fessée avec des petites tapes sur les fesses. Pour éviter toutes fausses interprétations elle sera punitive, donnée avec une de mes ceintures, moyen comme un autre de te faire réfléchir plus tard. Comme ce type d’exercice est interdit par la loi je te demanderai de me signer un papier disant que c’est à ta demande que je le fais. Ne viens pas te plaindre après de la dureté du traitement.

En fait, j’avais tout faux car le papier que je lui demandais de signer n’avait aucune valeur juridique et ne pouvait pas l’empêcher de porter plainte contre moi et de gagner son procès.

—J’ai l’impression que tu me connais bien mal ; maman me met au défi d’assumer ma faute en étant fessée et je soutiendrai celui-ci. Je crois savoir pourquoi elle demande ton intervention, elle est trop proche de moi et mon faux pas lui pose, aussi, un grave problème car elle se sent coupable d’avoir sous-estimé l’importance d’un homme dans l’équilibre d’une famille.

—Alors ? Que faisons-nous ?

—Tu me donnes la correction demandée par maman. Donne-moi une feuille et un stylo pour que j’écrive et signe cette demande.

Je lui donnais une feuille de papier et un stylo et elle écrivit son mot disant qu’elle m’avait demandé de la punir d’une fessée donnée avec une de mes ceintures. J’étais très ennuyé car je trouvais que Valérie rentrait trop dans les jeux un peu tordus de sa mère. Je sais qu’elle y était très attachée mais j’aurai préféré qu’elle s’abstienne de cela. Était-ce un moyen pour elle de montrer à sa mère sa force d’âme ? Était-ce un moyen d’être pardonnée plus rapidement ? Était-ce un besoin qu’elle ressentait ; avoir mal et résister à la douleur était pour elle, peut-être, un moyen de se connaitre, je n’avais pas la réponse. Elle voulait, peut-être aussi me casser les pieds !

Je l’ai bien eu ! Il croit me faire peur en me tapant sur les fesses avec une ceinture ! C’est un moyen comme un autre de voir ce que je vaux. Peut-être aussi vais-je ressentir des sensations inconnues. Cela doit amener à certaines excitations, sinon il n ‘y aurait pas des personnes ayant entre elles des rapports BDSM. Il ne sait pas que j’ai lu une grande partie de l’œuvre de Sade quand j’étais en première et je dois avouer que certains passages me rendaient tout chose au point d'avoir envie de ma caresser.

J’espère que, si je craque et demande d’arrêter la punition, il me prendra dans ses grands bras contre sa poitrine et me consolera mais, en est-il capable, il est aimable et calme mais est-ce qu’il peut avoir de l’empathie envers les autres, entre autres avec les filles. Et s’il m’embrassait pour me consoler ?

—Veux- tu boire ou manger quelque chose avant d’être punie ?

—Non, je préfère que cela se fasse le plus rapidement possible ; je verrai bien après dans quel état je serai ; pour le moment je tiens le coup mais il ne faudrait pas que l’attente dure.

Je dirai qu’elle n’était pas très vaillante car elle baissait la tête en attendant mes ordres ; elle était concentrée sur l’épreuve à venir. Moi, je n’étais pas beaucoup plus brillant car je me retrouvais devant le mur ; je pouvais encore dire non et tout arrêter mais que ce soit Valérie ou sa mère, elles m’avaient mise aux défis de le faire. Peut-être avais-je tort de prendre le problème sous cet angle mais c’est comme cela que je l’analysais. A aucun moment m’était venue l’idée d’honnir la fessée comme système éducatif car, en regardant les faits divers, je m’étais toujours dis que de bonnes fessées données à des jeunes, garçons ou filles, auraient pu empêcher beaucoup de déviances futures, causes de faits divers beaucoup plus nauséabonds.

—Allons dans ma chambre ; tu te mettras à plat ventre en travers du lit avec un traversin sous le ventre pour bomber un peu tes fesses ; tu prendras les deux oreillers et tu poseras ta tête à cheval sur les deux ce qui te permettra d’y accrocher tes mains de chaque côté de la tête. Je te demanderai d’enlever ton pantalon car je veux vérifier à tout moment que je ne te blesse pas ; tu garderas ta culotte.

Qu’il est gentil ! Je peux garder ma culotte ! Comme si elle allait me protéger de ses coups de ceinture ? Comme faux cul, il est vraiment au top ! Peut-être a-t-il peur de voir mes fesses ? Serait-il à ce point pudibond qu’il ne veut pas voir la nudité des autres ? pourtant il a l’âme d’un artiste ! J’espère qu’il ne sera pas trop rude mais je veux essayer ; c’est une expérience comme une autre. Et si cela l’excitait ? Peut-être que nous passerions à autre chose après ! Et, S’il me caressait les fesses après pour diminuer la douleur que je vais ressentir ! L’expérience va être intéressante !

Pendant qu’elle s’installait j’allais dans mon armoire pour trouver la plus souple de mes ceintures ; je voulais bien punir mais pas blesser.

—Valérie, je vais intervenir par série de 5 coups successifs en laissant un intervalle de temps entre les séries. Je ne peux pas te dire le nombre global de coups que je vais te donner. J’arrêterais la punition en fonction de l’état de tes fesses et du tien. Si tu ne te sens pas bien tu le dis et j’arrêterai, mais il ne faut pas que cette interruption demandée du processus soit une demande de convenance pour fuir la sentence. Je commencerai en dosant mes coups avec précaution car je dois t’avouer que c’est la première fois que je le fais et, cela, à la demande de ta mère et de toi ; je veux de redire à cet instant que cela ne me plait pas trop d’être le bras de la justice.

- OUi ! j’AI COMPRIS ! tu ne vas pas continuer à discuter ! plus vite nous aurons commencé, plus vite ce sera fini et je pourrai penser à autre chose.

Lui obéissant, je prenais une ceinture en cuir souple que je repliais en deux et j’attaquais ses fesses à 5 reprises Slachh…. slachh…. slachh…. slachh…. slachh. Je dois dire qu’elle sursauta à chaque coup mais qu’elle ne couina pas. Cela ne lui avait pas fait grand-chose ; il ne fallait pas que j’oublie qu’elle était sportive et que ses fesses (à peine rosées à la suite de la première slave) étaient petites, certes, mais bien musclées. Et, la peste me fit remarquer mon inefficacité avec ironie et impertinence.

- Pas à dire, tu manques de pratique. Ça pique un peu mais cela ressemble plus à des caresses. J’espère que tu vas t’améliorer !

J’aurai dû me taire et faire profil bas car j’ai l’impression qu’il n’a pas apprécié ma remarque enfantine du type « même pas mal » ; je ne vois pas pourquoi je m’écraserais devant lui. Si maman voulait que je sois punie réellement elle aurait pu le faire elle-même et ne pas me donner en pâture à un garçon comme Mathieu. Il se prend vraiment au sérieux. Est-ce que la vue de mes fesses et de ma petite culotte l’exciterait un peu ? Ça n’a pas l’air ! Serait-il un vrai glaçon ? Je n’ai pas de chance d’être tombée sur un garçon aussi sérieux. Il ne semble même pas remarquer mon corps ; pourtant je ne suis pas si mal que cela. Détesterait-il les filles ? Pourtant je n’en ai pas eu l’impression il y a deux mois.

Elle commençait à m’échauffer ! Je crois qu’elle n’avait pas pris conscience que je pouvais, comme tout homme, aller très loin dans mes réactions sous la colère. Dans les séries suivantes j’augmentais petit à petit la force de mes coups. Dès la seconde : Slachh…. slachh.… slachh…. slachh.... slachh des marques rouges de la ceinture apparurent, bien visibles au travers de ses fesses, mais ce n’est pas pour cela qu’elle émit un son quelconque ; elle s’était enfermée en elle-même pour résister à la douleur.

Ma parole ! Il fait vraiment mal mais je vais tenir, tenir ; il ne me brisera pas ! J’ai l’impression qu’il a très, très mal pris ma première remarque. Il frappe nettement plus fort. Pourvu qu’il n’augmente pas trop la force de ses coups au fur et à mesure de la punition.

Je continuais, donc, avec en moi cette interrogation : je vais être obligé de la fesser pendant combien de temps avant qu’elle accepte de lâcher prise. Pendant encore deux slaves elle ne dit rien : Slachh…. slachh…. lachh…. slachh…. slachh. Son corps, cependant, traduisait par les mouvements chaotiques de ses jambes la douleur ressentie et ses fesses étaient de plus en plus rouges, Slachh…. slachh…. slachh…. sclachh…. slachh.

Mince ! Je n’arrive plus à retenir mes larmes ! pourvu que je ne me transforme pas en fontaine comme une petite fille ! Je ne veux pas me transformée en gamine larmoyante.

A la fin de la 4ème slave, je remarquais qu’une larme était apparue à un de ses yeux mais ce n’est pas pour cela qu’elle avait émis un soupir. Depuis le début, elle était silencieuse à part sa réflexion oiseuse, suite aux 5 premiers coups, sur l’inefficacité de mes coups et elle s’accrochait de plus en plus aux oreillers avec ses mains de plus en plus crispées sur les taies.

Pourvu que je tienne le coup !

Prenant conscience, qu’il ne fallait pas que la plaisanterie dure trop longtemps, la 5ème slave s’est transformée en un ensemble de 10 coups successifs ; je dois dire que mes coups étaient nettement plus forts et ils se suivaient de façon plus rapprochée. Quand elle comprit que je ne m’arrêterais pas après le 5ème coup elle a poussé un râle (douleur ou colère, difficile à dire) et dès le 6ème coup elle commença à gémir sous les coups et les larmes apparurent à flot. Les mouvements de ses jambes étaient encore plus chaotiques qu’avant et, surtout, ses doigts ancrés dans les oreillers étaient comme tétanisés. Elle luttait de toutes ses forces contre la douleur.

Le sauvage ! Il ne tient pas sa promesse de slaves courtes ! Il m’en veut vraiment ! Je ne vais pas arriver à résister beaucoup plus longtemps ; il pourrait me laisser gagner avant que je sois obligée de demander grâce.

Je m’arrêtais un moment après cette slave de 10 coups afin de voir ce qu’elle allait dire mais je n’entendis que gémissements et pleurs, elle ne disait rien. C’est alors que j’ai pris la décision de continuer en forçant encore un peu la force des coups. Je voulais absolument qu’elle lâche prise et qu’elle me prie d’arrêter la punition. Je me lançais donc dans une nouvelle série de coups ; très rapidement, elle éclata en sanglot et vers le 8ème coup de la série je l’entendis enfin me demander d’arrêter la punition.

- Mat ! Maat ! Je n’en peux …plus ! Je…t’en…prie… !

Il était difficile de déchiffrer ce qu’elle disait mais il ne faisait aucun doute qu’elle n’en pouvait plus ; je dois dire aussi que ses fesses, là où la culotte était absente, avaient pris une couleur rouge foncé s’apparentant à la couleur des vins de Bordeaux et qu’il était temps d’arrêter le massacre. Toutefois, je terminais la série, rajoutais 4 à 5 coups plus doux et jetais la ceinture à côté d’elle. Elle mit, alors, sa tête complètement dans les oreillers et se recroquevilla sur elle-même dans la position du fœtus. Il n’y avait plus qu’un seul bruit dans la chambre, celui lancinant de ses sanglots. Elle était devenue une petite chose.

Qu’est-ce que j’ai mal ! Maman va être contente ! Quelle idée de demander à tel sauvage de me punir ! Il a dû se nourrir des écrits de Sade. Je vais faire comment pour rentrer ? Mes fesses ne vont pas supporter les frottements de mon pantalon ! J’espère qu’il va me foutre la paix maintenant et ne pas me faire la morale ! Pourquoi ne pouvait-il pas être plus doux ? Je sais, je l’ai bien cherché...

Je m’extirpais de la chambre et j’allais faire un tour dans ma pharmacie pour voir si je n’avais pas un produit qu’elle pourrait passer sur ses fesses pour diminuer les douleurs futures. Heureusement j’avais une pommade à l’arnica que j’utilisais contre les bleus que je me faisais au labo ou en chutant lors des cross d’entrainement.

Je revins dans la chambre, elle était toujours recroquevillée sur le côté dans la même position du fœtus ; elle ne sanglotait plus mais pleurait doucement tout en gémissant. Je me suis assis à côté d’elle et je l’ai attirée à moi, elle mit de suite sa tête dans le creux de mon épaule et s’y blottit en mettant ses bras autour de moi, je me mis alors à la bercer doucement sans prononcer un mot.

Pourvu que je puisse rester longtemps ainsi ; j’aimerai bien passer ainsi au chaud toute la soirée. Il est tellement doux ! C’est agréable d’être dans les bras d’un homme, il est tout chaud…Je suis au calme et protégé…Rien que cela valait le coup d’être punie... C’était mon rêve de pouvoir un jour être enserrée dans ses grands bras...Ce serait bien qu’il ait l’idée de m’embrasser.

Nous sommes restés ainsi plusieurs minutes ; petit à petit, elle reprit une respiration normale, reniflant moins car elle s’était rapidement arrêtée de pleurer, une fois tapie contre moi. Elle releva, alors, sa tête et me fit un sourire triste, un filet de morves pendant à son nez. Elle avait vraiment l’aspect d’un oisillon en détresse !

— Mat, tu n’as pas été très cool avec moi ; mes fesses me brûlent et je ne sais pas si je pourrai rentrer chez moi, je ne pourrai pas supporter de porter un pantalon. Pourquoi as-tu été aussi sévère...

— Pour le moment, tu vas rester tranquille, respirer et ne penser à rien. J’ai été chercher de la pommade à l’arnica que tu vas te passer sur les fesses. Elle devrait faire son effet, calmer un peu tes douleurs et éviter que tu n’aies les fesses trop marquées par la suite. Dès que la douleur sera un peu calmée, tu iras te réfugier dans la baignoire dans un bain chaud et tu y resteras tranquillement ; tu auras, peut-être, un peu mal au début mais cela ira mieux par la suite. Maintenant c’est fini, tu te décontractes et tu regardes le futur. Tu vas faire ton droit, tu vas rencontrer de nouveaux amis et, petit à petit, ta mère va oublier cette mauvaise séquence de ta vie.

Il est bien gentil mais on voit bien que ce n’est pas lui qui a été fessé. Je ne comprends pas pourquoi il s’est montré si sévère avec moi, il aurait pu être plus doux. Maman ne lui demandait pas de me traiter avec autant de sévérité ! En plus, il n’a pas l’air content de ce qu’il vient de faire. Aurait-il des remords ou aurait-il peur que je porte plainte pour brutalité ?

J’aurai bien aimé qu’il me garde encore dans ses bras et qu’il me caresse…J’ai l’impression que je vais être obligée de passer moi-même la pommade sur mes fesses ; il pourrait le faire lui-même ! Cela me ferait beaucoup plus de bien si c’était lui qui le faisait !

Naturellement elle n’était pas en phase avec ce que je lui disais ; elle était encore sous la pression de la correction subie ; elle était toujours sans pantalon et je pouvais voir le mauvais état de ses fesses. Dommage que sa mère n’ait pas été présente car elle serait intervenue en prenant sa fille dans ses bras, en la consolant et elles se seraient retrouvées.

C’est à ce moment-là que mon téléphone mugit, c’était Lucile qui avait besoin de moi à partir de 18h au labo ; elle avait des invités chez elle pour le diner et elle ne pouvait pas s’attarder. Comme prévu, elle faisait appel à moi pour surveiller les débuts de l’expérience ; elle me certifia, cependant, qu’à partir de 21h, je pourrai abandonner la surveillance car il n’y aurait plus de danger d’emballement. Il y avait, cependant, un problème : Valérie était roulée en boule sur mon lit et il fallait que je la prévienne de mon départ pour le labo et de mon retour vers 21h 30 au plus tôt. Je ne savais pas comment elle allait prendre cette nouvelle mais je dois dire que la chance me sourit car, quand je suis revenu après le coup de fil, elle s’était assoupie ; je pense qu’elle n’avait pas dû beaucoup dormir la nuit précédente en raison de la rencontre programmée avec moi. J’avais pour une fois tout le loisir de la regarder sous toutes les coutures. Elle avait de longues jambes fines commençant par des cuisses bien musclées sans une touche de cellulite ; il faut dire qu’elle était jeune. Ses fesses, certes un peu abimées par les coups de ceintures, étaient moulées dans une petite culotte blanche bien sage et j’ai pu admirer sa taille bien fine, son ventre bien plat avec un nombril bien mignon. Je sentis en la voyant que ce serait des plus agréables de la caresser et de la voir rejoindre le 7ème ciel. Je me disais en moi-même : dommage d’avoir promis à Lucile de la remplacer en fin d’après-midi car j’aurai bien aimé lui passer la pommade sur les fesses. Malheureusement, ne voulant pas la réveiller je n’ai pas pu contempler sa tête et sa poitrine car elle s’était recroquevillée entre les deux oreillers, face contre le lit. Je pouvais, cependant admirer sa toison noire luxuriante qui s’étalait largement sur les oreillers et le lit.

J’allais chercher un plaid sur le sofa de la pièce de séjour que j’étendis sur elle pour qu’elle repose bien au chaud puis je lui écrivis un mot que je laissais sur la table chevet ; je lui rappelais de se décontracter dans la baignoire, de se passer après de la pommade sur les fesses en se les massant. Je lui disais aussi que, si elle voulait, elle pouvait m’attendre pour le repas et que je lui offrais l’hospitalité pour la nuit et, même pour le week-end, si elle voulait mais je lui demandais de prévenir sa mère afin que celle-ci ne s’inquiète pas. Et, je m’éclipsais un peu déçu de devoir la quitter mais je n’avais pas prévu sa venue.

Je partais pour le labo où je retrouvais Lucile avec qui je fis les derniers réglages pour mettre en route l’expérimentation qu’elle voulait faire, expérience qui devait durer plusieurs jours.

Je ne revins que vers 22h seulement et je m’attendais à entendre les récriminations de Valérie contre ma manière cavalière de l’abandonner sans réellement la prévenir. Un message écrit ne vaut pas un message oral ! Quand je rentrais dans l’appartement je fus surpris par son obscurité ; il n’y avait aucune lumière allumée. La belle s’était enfuie !

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