SUITE DE CRISE

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Et nous voilà repartis pour Rambouillet ; nous n’en étions pas très loin et, à l’entrée de la ville, nous avons trouvé la route à 4 voies allant sur Paris. Naturellement, la suite pris un certain temps car il y avait pas mal de feux rouges avant d’arriver sur la A13 puis sur le périphérique. Nous avons atteint finalement le bas de mon immeuble vers 2h 30 et je me précipitais sur ma place de parking souterrain. C’est là que je me suis aperçu que Valérie avait dû dormir durant tout le trajet car elle n’avait que peu changer de position depuis le départ de la forêt et j’ai dû beaucoup m’employer pour la réveiller, vu son état.

La suite ne fut pas très simple car elle était amorphe, comme absente, marchant à petits pas en titubant, tête baissée. Je l’avais pris par la taille avec mon bras droit et la soutenait avec mon autre main passée sous son bras gauche. Je dois dire que je n’en menais pas large car je me demandais ce que j’allais dire si un de mes voisins nous rencontrait; ses habits étaient plus que fripés avec de la boue sur son manteau et les jambes . Visage défait avec de nombreuses traces de larmes, chevelure emmêlée pleine de tâches de boue, mèches partant dans tous les sens entrelacées dans le plus profond désordre, elle était vraiment dans un état pitoyable. Heureusement j’ai pu l’amener par l’ascenseur au 2ème étage puis chez moi sans rencontrer âme qui vive. J’avais été très soulagé !

Je l’ai fait rentrer et l’ai amené de suite à la cuisine pour l’assoir sur une chaise, lui offrir un verre d’eau, lui enlever son manteau et sa veste en cachemire ; ces deux vêtements n’étaient finalement pas en trop mauvais état, quelques feuilles mortes et quelques taches de boue, récoltées sur le sentier où nous nous étions arrêtés les constellaient mais dans l’ensemble, après une nuit à sécher, ils devaient pouvoir être réutilisables sans problème. Par contre je me suis aperçu de suite que sa petite robe noire était en triste état ; elle était maculée de vomissures. Elle ne semblait pas être gênée de la porter dans cet état mais, elle et sa robe empestaient le vomi et un peu des restes de colique.

- VALERIE ! Je vais te faire couler un bain ; tu vas te laver, je vais te chercher un de mes pyjamas.

- …

Devant l’absence de réponse, je pris conscience qu’elle était quasiment dans un autre monde. Après avoir fini son verre elle s’était mise à regarder autour d’elle, dodelinant de la tête, marmottant de façon incompréhensible, le regard dans le vague avec un soupçon de sourire mi-figue mi-raisin sur les lèvres ; parfois ses yeux se portaient sur moi sans aucun signe de reconnaissance de sa part ; j’étais un meuble !

Je suis allé lui faire couler un bain puis je suis revenu pour l’entrainer vers la salle de bain ; elle s’était laissé faire mais, arrivée à la baignoire, elle s’était assise par terre comme si l’eau mise dans la baignoire ne la concernait pas ; elle semblait être dans un rêve qui n’avait rien à voir avec la situation présente. Je l’avais remise debout et enlevé sa robe, ses bas, son soutient gorge et l’avait aidé à enjamber le bord de la baignoire alors qu’elle ne montrait aucun intérêt ou opposition ; elle se laissait faire. Je l’avais fait assoir dans l’eau et j’avais eu l’impression, vu son sourire, d’avoir une enfant de 5 ans, muette, mais heureuse de patauger dans l’eau.

—VALERIE ! Je prends ta robe pour la faire tremper en espérant que je pourrai la ravoir.

—…

Toujours aucune réponse ; je pris une bassine et mis la robe avec de la lessive dans de l’eau tiède à la cuisine. Quand j'étais revenu dans la salle de bain, elle n’avait pas bougé de la place où elle s’était assise dans la baignoire, elle jouait avec l’eau. Je prenais conscience, alors, que je devais m’en occuper beaucoup plus que prévu. Je prenais un gant et du gel douche et j’avais fait comme si elle n’était qu’une petite fille, je la lavais.

Elle se laissa faire sans problème ; au début j’étais assez gêné car ce que j’avais sous les yeux et entre les mains, ce n’était pas une petite fille mais une jeune femme aux formes douces et gracieuses. Je dois dire que ce que je voyais était assez merveilleux, tant son corps était bien proportionné avec des courbes très esthétiques et une musculature bien développée tout en gardant un aspect pulpeux ; elle était à croquer avec sa peau un peu mate. Le plus dur pour moi fut de lui laver les seins que j’avais envie de flatter de mes mains, de lécher avec ma bouche et ma langue ! Il faut dire que, dès que je les ais touchés avec le gant imprégné de gel, ses tétons se sont redressés et je pus vérifier ce que j’avais déjà observé une fois, ils étaient petits et bien fermes se tenant bien perpendiculairement à son corps. Et ne parlons pas de ses fesses et de son intimité ; là ! j’ai dû faire un effort pour réfréner ma libido, me répétant en moi-même : soyons professionnel, comportons-nous comme un infirmier face à une malade, alors que j’avais envie de la caresser, de la faire gémir de plaisir en caressant avec mes doigts ses différents territoires secrets. Je dois dire que le triangle noir moussu coincé entre les hauts de ses cuisses était un appel au viol ; il me donnait une envie irrésistible d’y mettre mon museau. Ce qui me retenait c’est que je n’étais pas un mâle en rut, prêt à violer la première femme venue, et que, vu son état, elle avait peu de chance de ressentir quelque chose. Cependant, cela ne l’a pas empêché de pousser plusieurs gémissements éloquents quand la main tenant le gant de toilette s’est promenée sur ses seins ou dans certains coins secrets de son intimité. Je notais, cependant, qu’elle n’essayait pas de profiter de l’instant; elle était amorphe.

L’avantage de mon intervention active fut que sa toilette n'allait pas durer longtemps ; j’avais évité de lui mouiller les cheveux au moment où je l’avais rincée avec la douchette mais j’avais pris la précaution de lui enlever à la main les tâches les plus importantes présentes dans sa chevelure (je repoussais au lendemain le nettoyage à fond de ses cheveux) et 15 minutes après son entrée dans la baignoire je l’aidais à sortir, la séchais, lui mettais une veste d’un de mes pyjamas sur le dos et je me préparais à la mettre au lit. C’est à ce moment-là que je prenais conscience à la lumière de ma chambre qu’il fallait que j’intervienne sur ses fesses et ses cuisses qui étaient marquées par les coups de badines que je lui avais données dans la forêt. Il y avait aussi 5 marques boursouflées, souvenirs des 5 coups donnés avec force en suppléments pour son coup de poing. Je la mettais à plat ventre sur le lit et allais récupérer dans ma pharmacie une pommade antibactérienne cicatrisante et une crème à l’arnica que je m’empressais de passer sur les parties marquées par les coups de badines. Elle se laissa faire sans problème mais ne me montra aucune réaction de bien être sous mes caresses « pomadeuses » ; elle était dans un autre monde ! Puis, comme elle semblait avoir froid, je la glissais dans mon lit et je lui fis une bouillote que je mis à ses pieds. Je la quittais alors pour m’occuper de sa robe que je lavais à la main avant de l’étendre sur un cintre devant le « sèche serviette » chauffant de la salle de bain.

Cette nuit-là j’avais dû me coucher entre 3h30 et 4 h, non dans mon lit, mais sur le sofa de la salle de séjour. J’aurais pu aller dans la suite des parents mais depuis toujours je m’étais interdit de l’utiliser ; je me cantonnais toujours à la partie qui m’appartenait. Je dois dire que je m'étais vite endormi en me disant que je verrai le lendemain ce qu’il fallait penser de la situation. Chaque chose en son temps. J’avais été, toutefois, avant de me coucher, jeter un coup d’œil sur Valérie; elle dormait avec une respiration des plus calmes ce qui semblait indiquer que ses problèmes étaient derrière elle.

Le lendemain je me réveillais vers 9h 30, me précipitais dans ma chambre pour observer Valérie ; elle dormait du sommeil du juste. J’évitais de la réveiller.

Je pensais cependant à appeler sa mère pour lui dire que, fatiguée par sa folle nuit de danse, sa fille était restée chez moi pour dormir afin de ne pas la déranger. J’avais eu l’impression qu’elle n’était pas très contente de la solution trouvée car il suffisait que je fasse 500m de plus en voiture pour la ramener chez elle ; je lui avais, alors, menti comme un arracheur de dents, en lui disant que j’avais ramené chez moi non seulement sa fille mais une de ses nouvelles amies de la fac, une dénommée Marielle, qui habitait au nord de Paris et que je leur avais proposé de les héberger toutes les deux jusqu’à dimanche.

Je ne sais si elle m’a cru ou, non, mais elle a accepté mon feuilleton sans trop de difficultés, tout en rouspétant après sa fille car elle n’était pas sûre que celle-ci ne m’aie pas forcé la main. Elle s’excusait des manières sans gêne de la demoiselle. En moi-même je pensais : pourvu qu’elle ne sache jamais ce qui s’est passé pour sa fille lors de cette soirée mémorable.

Vers 10h 30 je suis parti faire des courses car il y avait de fortes chances que mon invitée aurait faim à son réveil ; quand je suis rentré 3 quarts d’heures après, elle dormait toujours et je m'étais mis à travailler car j’avais pris la décision de ne pas intervenir pour la réveiller. Peut-être que si elle se réveillait sans mon intervention, elle pourrait être moins sur les nerfs et de bonne humeur ; il n’était pas question que nous nous disputions. Ce n’est que vers 13h 30 que je l’entendis bouger et, après avoir été dans les sanitaires, elle est arrivée en trainant les pieds dans la salle de séjour. Elle avait une sacrée dégaine avec des cernes prononcés sous les yeux mais elle était magnifique dans ma veste de pyjama bleu roi qui lui arrivait à peine aux ras des fesses ; ses cheveux noirs indisciplinés étaient répandus sur ses épaules au petit bonheur la chance ; ils avaient besoin d’être lavés et disciplinés. Je lui souris mais elle n’osait pas me regarder ; elle était gênée.

- Bonjour, Valérie. Tu te sens en forme ? C’est bien que tu ais dormi longtemps.

- Bonjour …

Pourquoi m’a-t-il amené chez lui ; il pouvait me ramener chez moi, il n’y avait que 300m à faire.

- Pourquoi j’ai atterri dans ton lit ? As-tu essayé de coucher avec moi ; tu as dû être bien déçu car je ne devais pas être très en forme. Je ne me souviens de rien. Les dernières images nettes de la soirée, ce sont celles de Gaelle et Pascal me mettant dans leur voiture pour m’emmener quand j’ai commencé à être malade. Ce sont eux qui m’ont ramené chez toi ? je croyais qu’ils devaient aller à Rambouillet après la soirée. J’espère qu’ils ont pu y aller finalement.

Pas à dire, elle ne se souvenait de pas grand-chose ; elle ne se posait même pas le problème de ses habits. N’avoir qu’une veste de pyjama d’homme sur elle ne semblait pas la gênée beaucoup. J'allais essayer, sans m’énerver, de la mettre au courant de sa fin de soirée. Ce n’est qu’à partir du moment où elle aurait compris le déroulé des évènements de la nuit que je pourrai lui parler de la drogue, et j’essayerai de ne pas exploser.

- Ce n’est pas Gaelle et Pascal qui t’ont ramené ici ; c’est moi qui suis parti te chercher vers minuit. Il fallait que tes deux amis rejoignent Rambouillet, ils devaient partir tôt ce matin pour l’ile de Ré avec les cousines de Pascal. Tu étais malade !

- Tu es quand même venu ! La soirée était sympa, j’espère que tu t’es bien amusé.

Pas à dire, elle était encore déjantée.

- Je n’ai pas mis les pieds dans ta soirée ; je t’ai récupérée sur la place de la gare de St Rémy où Pascal t’avait emmenée en voiture avec Gaelle. Tu avais décidé de prendre le train vers minuit mais tu n’étais pas en état de le faire. Je suis donc venu spécialement de Paris pour te récupérer.

Qu’est-ce qu’il raconte encore ? C’est un vrai baratineur !

- Tu as beaucoup d’imagination !

- Non ! Tu verras ce que te diront Gaelle et Pascal. Je t’ai pris en charge sur la place de la gare et je t’ai ramenée à Paris. Cela n’a pas été simple car je me suis perdu dans le brouillard et j’ai dû passer par Rambouillet. De plus, tu as été à nouveau malade et nous nous sommes arrêtés dans les bois pour que tu puisses te remettre.

- Je n’ai aucun souvenir de cela !

- Je sais bien, vu dans quel état tu étais. En plus, tu as complètement disjoncté quand je t’ai fait remarquer que tu te baladais avec de la drogue dans ton sac à main. Gaelle m’avait prévenu que tu en avais consommée mais je ne pensais pas que tu en avais emportée sur toi. J’ai explosé quand tu as voulu m’assommer avec une buche et je t’ai corrigée avec des badines d’où les traces sur tes fesses. Cela t’a un peu calmée mais pas beaucoup car, à mon avis, ton état second ne te permettait pas de ressentir grand-chose. Il va falloir que nous reparlions de tout cela à têtes reposées.

Je comprends maintenant l’état de mes fesses et de mes cuisses ; au lieu de me faire la morale il préfère les techniques du 19ème siècle. Quand je pense que j’ai compté environ 11 impacts de badines dont 5 donnés avec force, il n’a pas été avec le dos de la cuillère. Et qu’il ne me dise pas qu’il n’avait pas préparer le coup et qu’il s’agissait d’une réponse à mon attaque ; il avait à sa disposition des badines toutes prêtes. C’est vraiment une brute. Je n’arrive pas à comprendre qu’il puisse passer d’un extrême à l’autre comme il le fait. Il est sympa et donne aux filles l’envie de s’abriter dans leurs bras pour être caresser et brusquement il prend la mouche au nom de ses grands principes et prends nos fesses comme tambours. Il a vraiment un système d’éducation rétrograde. Mais je ne peux m’empêcher d’être attirée par lui ; ce serait bien s’il pouvait être un peu amoureux de moi ; il serait plus compréhensif et plus doux avec moi… Et puis quoi pourquoi n’aurai-je pas de la drogue dans mon sac ; je n’ai pas été voir ce qu’il cache dans sa sacoche

Maman ne t’avait pas donné l’autorisation de le faire ; j’étais bien capable de prendre le train ; je ne suis pas une petite fille.

—C’est étonnant comme elle ramène tout à l’autorité de sa mère ; il est temps qu’elle agisse par elle-même sans mettre sa mère dans le coup !

—Tu ne tenais pas debout.

—Tu as beaucoup d'imagination!

Non ! Tu verras ce que te diront Gaelle et Pascal. Je t’ai pris en charge sur la place de la gare et je t’ai ramenée à Paris. Cela n’a pas été simple car je me suis perdu dans le brouillard et j’ai dû passer par Rambouillet. De plus, tu as été à nouveau malade et nous nous sommes arrêtés dans les bois pour que tu puisses te remettre.


—Je n’ai aucun souvenir de cela !


—Je sais bien, vu dans quel état tu étais. En plus, tu as complètement disjoncté quand je t’ai fait remarquer que tu te baladais avec de la drogue dans ton sac à main. Gaelle m’avait prévenu que tu en avais consommée mais je ne pensais pas que tu en avais emportée sur toi. J’ai explosé quand tu as voulu m’assommer avec une buche et je t’ai corrigée avec des badines d’où les traces sur tes fesses. Cela t’a un peu calmée mais pas beaucoup car, à mon avis, ton état second ne te permettait pas de ressentir grand-chose. Il va falloir que nous reparlions de tout cela à têtes reposées.


—Je comprends maintenant l’état de mes fesses et de mes cuisses ; au lieu de me faire la morale il préfère les techniques du 19ème siècle. Quand je pense que j’ai compté environ 11 impacts de badin dont 5 donnés avec force, il n’a pas été avec le dos de la cuillère. Et qu’il ne me dise pas qu’il n’avait pas préparer le coup et qu’il s’agissait d’une réponse à mon attaque ; il avait à sa disposition des badines toutes prêtes. C’est vraiment une brute. Je n’arrive pas à comprendre qu’il puisse passer d’un extrême à l’autre comme il le fait. Il est sympa et donne aux filles l’envie de s’abriter dans ses bras pour être caresser et brusquement il prend la mouche au nom de ses grands principes et prends nos fesses comme tambours. Il a vraiment un système d’éducation rétrograde. Mais je ne peux m’empêcher d’être attirée par lui ; ce serait bien s’il pouvait être un peu amoureux de moi ; il serait plus copourquoi n’aurai-je pas de la drogue dans mon sac ; je n’ai pas été voir ce qu’il cache dans sa sacoche !

—Maman ne t’avait pas donné l’autorisation de le faire ; j’étais bien capable de prendre le train ; je ne suis pas une petite fille.

C’est étonnant comme elle ramène tout à l’autorité de sa mère ; il est temps qu’elle agisse par elle-même sans mettre sa mère dans le coup !

—Tu ne tenais pas debout.

—C’est ce que tu dis mais je ne vois pas pourquoi je te croirai. Qui m’a déshabillée et pourquoi ?

—C’est moi ! Il n’y avait personne d’autre pour le faire et je t’ai lavée.

—…

Quand j’ai prononcé ces quelques paroles elle est devenue rouge comme une tomate et elle s’est mordue les lèvres. Elle était très gênée et avait de la difficulté à me fixer dans les yeux.

—Tu n’étais pas obligé de me déshabiller ; il suffisait de me secouer un peu, je me serais réveillée et je serais allé me coucher sans enlever mes dessous. Tu as dû prendre ton pied quand tu m’as mise à poil ! et ne parlons pas du moment où tu m’as lavée.

C’est de manière très calme qu’elle m’a dit tout cela ; son ton n’avait rien de vindicatif. Elle n’avait aucun souvenir de la fin de soirée et elle essayait de comprendre.

- VALERIE, ce n’étais pas si simple que cela ; quand je t’ai ramenée, tu ne tenais plus debout, tes discours étaient des plus chaotiques, tu étais partie dans un autre monde. Comme tu t’étais écroulée sur le sentier où j’avais arrêté la voiture, pour que tu puisses vomir et trouver un coin discret pour te soulager, vu tes ennuis intestinaux, ton manteau et ta veste étaient couverts de feuilles mortes et de boue. Comme en vomissant tu n’as pas pu prendre toutes les précautions voulues, tu avais sali ta robe, ton buste et tes jambes. Et ne parlons pas de tes fesses car tu avais abandonné ta culotte derrière le tas de bois derrière lequel tu t’étais isolée. Je sais que je te donne des détails triviaux mais il faudrait aussi que tu fasses un effort pour prendre conscience de la situation devant laquelle je me trouvais avec toi. Il n’y avait qu’une possibilité avant de te mettre au lit, c’est de te laver complètement de la tête aux pieds mais tu ne pouvais ou ne voulais pas le faire par toi-même ; je t’ai donc déshabillée, je t’ai fait prendre un bain et je t’ai lavée, puis sécher. J’en ai profité pour te mettre des onguents sur tes fesses et tes cuisses pour soulager les douleurs que tu allais avoir suite à la correction que je t’avais donnée dans les bois. Je m’excuse pour cette action coercitive mais je dois t’avouer que j’étais dans un état d’énervement maximum à la suite de l’attaque que tu avais essayé de faire pour m’assommer avec une bûche, doublé après par un coup de poing que tu m’as balancé dans la figure. Heureusement que tu étais dans un état second car tu n’avais plus assez de force pour me faire vraiment mal.

Puis quoi encore ? Que va-t-il encore me raconter ?

—Cela a dû te plaire de me laver. J’étais nue devant toi, à ta disposition ; tu as dû bien en profiter. Je ne dois plus avoir de secret pour toi car tu as laissé trainer tes mains et tes doigts un peu partout sur moi !

—Que voulais-tu que je fasse ? te mettre au lit dans ta robe souillée, avec tes bras, tes jambes souillées ? avec tes fesses souillées ? Bonjour l’état des draps après une nuit et je ne parle pas des odeurs que ton corps exhalait. J’admets que j’ai apprécié le côté esthétique de ta personne mais j’ai essayé de me conduire le mieux possible. D’ailleurs je te fais remarquer que tu n’as rien imprimé de ce qui s’est passé cette nuit. Tu peux aussi noter que tu peux toujours te considérer comme une jeune fille ; je n’ai pas profité de ton état second pour te baiser. Une raison bien simple à cela : certes ton corps dénudé et pulpeux avait un impact certain sur moi ; il a merveilleusement réveillé ma libido par sa présence et par les sensations tactiles qu’il m’a fournies lorsque je t’ai lavé avec un gant de toilette mais sache que faire l’amour avec une fille réduite à l’état d’ectoplasme ne fait pas partie de mes habitudes. Comme tu le sais il m’arrive de coucher avec des filles, pour le sexe seulement, mais elles sont toujours volontaires et, surtout, réceptives.

—Il serait temps que tu prennes conscience que cette nuit tu nous a cassé les pieds et, que ce soit Gaelle , Pascal et moi, nous avons galéré à cause de toi. Je suis parti à minuit de Paris et j’en suis revenu à 2h30 et je me suis couché à 3h 30 – 4h, et, tout cela à cause d’une fille, dénommée Valérie, qui a été incapable de se contrôler en société, buvant tant et plus et, comme cela ne lui suffisait pas, acceptant de se droguer au point d’en être malade ensuite.

S’il m’avait accompagnée cela ne serait jamais arrivé ! J’aimerai bien qu’il recommence à me laver. Cela doit être merveilleux d’être caressée avec un gant et encore plus avec ses mains, pleines de mousses. J’espère qu’un jour il recommencera mais sans me taper dessus avant.

—Au lieu de nous critiquer tu ferais mieux de faire profil bas ; nous avons essayé au mieux d’éviter que ta mère soit mise au courant de ton comportement. A ce propos, il faut que je te dise que je lui ai téléphoné ce matin pour la prévenir que tu dormais chez moi, que je t’avais ramenée ici au petit matin avec une de tes amies, Marielle, soi-disant, habitant au nord de Paris. J’ai menti à ta mère car elle ne comprenait pas pourquoi je ne t’avais pas ramenée chez toi ; je lui ai dit que je vous avais invitées toutes les deux à rester chez moi jusqu’à dimanche. Cela te permettra de reprendre un aspect un peu plus présentable car j’ai lavé ta robe et tu peux toujours récupérer la culotte et le teeshirt que j’ai chez moi depuis le mois de juillet dernier.

Je remarquais qu’au fur et à mesure que je développais mes réflexions en essayant de ne pas m’énerver, elle était de plus en plus gênée et elle n’osait plus me regarder. Elle prenait conscience qu’elle s’était très mal comportée. Quand j’ai fait allusion à la drogue elle a eu un haut le cœur et elle est devenue blafarde. Elle venait de comprendre qu’elle n’avait pas eu un comportement anodin.

—Mathieu. ! Je ne me souviens de rien. Je ne sais que te dire…

A ce moment-là elle a fait demi-tour et elle est repartit en pleurant dans la chambre ; je ne l’ai pas suivie car il fallait qu’elle réfléchisse et se calme toute seule avant de discuter avec moi. J’en profitais pour aller faire un peu de cuisine. Il fallait qu’elle mange un peu, comme moi d’ailleurs. Il se peut aussi que des brides de souvenirs soient apparues dans sa tête.

Elle m’a rejoint une dizaine de minutes plus tard alors que je faisais cuir deux steaks avec des pommes de terre.

— Mat ! Pardonne-moi mais je ne me souviens de rien de la fin de soirée d’hier. Je sais que j’étais très déçue que tu ne m’accompagnes pas ; il y avait bien des garçons qui essayaient de flirter avec moi mais je n’avais pas envie de rentrer dans leurs jeux car ils n’avaient qu’une envie, celle de s’isoler avec moi dans une chambre, à l’étage de la maison où nous étions. Je voulais danser et j’étais triste. Il y en a un qui m’a donné de l’ectasie pour me redonner le sourire mais j’avais déjà beaucoup bu et, devant mon état passif, il s’est détourné de moi…

- Oui ! mais j’ai trouvé de la cocaïne dans ton sac à main

- Je ne sais pas qui m’en a donnée…

J’arrêtais là mon interrogatoire car je voyais que cela la mettait en transe et qu’elle n’était pas capable ne se souvenir de ce qu’elle avait fait. Je lui ai mis alors une assiette devant elle sur la table et je l’ai invité à manger sans attendre. Je dois dire que le repas fut des plus silencieux car elle n’osait plus parler et moi je n’avais rien à lui dire. Je n’étais pas en colère mais fatigué, fatigué...

Une fois le repas terminé je lui ai fait plusieurs propositions : une sieste, une balade dans Paris ou une séance de travail où chacun allait s’occuper dans son coin. Elle opta pour une balade mais avant de partir je l’ai obligée d’aller se laver la tête et se pomponner puis nous sommes partis, malgré la pluie, vers Montparnasse. Cela faisait du bien de marcher malgré le temps maussade. J’en ai profité pour essayer de lui faire comprendre que n’importe quelle drogue est plus dangereuse que la cigarette, vu son impact plus négatif sur le système nerveux central. Je dois admettre qu’elle était plus que d’accord avec moi et j’ai compris que l’alcool aidant, la veille elle n’avait pas su dire non aux pilules qu’on lui proposait. Il fallait qu’elle prenne l’habitude de se méfier même des personnes les plus amicales. C’est au retour de cette balade qu’elle m’a demandé de la ramener chez elle ; je lui ai rappeler l’existence artificielle de la dénommée Marielle. Pour que tout soit crédible, à peine de retour chez moi, j’ai rassemblé ses affaires, vérifier qu’elle avait bien tout avec elle, lui ai donné les tubes de pommade que j’avais utilisés pour elle et je prenais ma voiture pour la ramener chez elle.

- VALERIE ! N’oublie pas le scénario est le suivant : cette nuit je t’ai ramenée avec Marielle chez moi ; vous avez dormi ensemble dans mon lit. Comme Marielle voulait rentrer chez elle aujourd’hui je l’ai raccompagnée avec toi à Saint Ouen et à notre retour je te dépose chez toi. Fais attention d’éviter de montrer à ta mère l’état de tes cuisses et de tes fesses, continues à les tartiner légèrement avec les produits que je t’ai donnés.

- Pas de problème Mat. ; j’espère que tu me pardonnes !

Je n’ai rien dit au moment de la laisser mais je lui ai collé deux gros bisous sur les joues quand elle m’a quitté, tout en lui présentant mes excuses pour m’être emporté la nuit d’avant. Elle ne dit rien ; elle était toute chose et pensive.

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