LUCAS

Lionel, en grand maître de l'encordage, réalise pour nous de vrais chefs-d'œuvre.Admirer ma soumise du jour, les jambes écartées, la chatte percée et distendue par un fin cordage est un magnifique spectacle. Sa fleur humide de cyprine me donne irrésistiblement envie de la lécher, afin de m'imprégner de son odeur de femme. Or, malgré cette représentation fabuleuse, je suis quelque peu déçu. Ce n'est pas Séréna que je m'imagine en "Gote Shibari Futomomo", mais l'insaisissable Ley Carré qui continue de me tourmenter mon imagination.

Après tant de semaines d'abstinence par sa faute, il faut que je pense encore à elle. Ce genre de hantise ne m'est jamais encore arrivée auparavant, j'ai l'impression de devenir fou. Je ne veux pas précipiter le plaisir que je compte m'octroyer avec Séréna, mais plus j'admire sa position avec vice, et plus des images de la peau douce et pécheresse de Carré me parasitent. Énervé, je passe nerveusement ma main dans mes boucles brunes et me force à revenir à l'instant présent. C'est un vrai supplice.

J'apprécie particulièrement le fait d'attacher moi-même et artistiquement les femmes que je compte posséder sexuellement. Mais ici, je dois reconnaître que j'aime également les trouver préparé par les bons soins de Lionel. J'approche Serena et lui caresse la tête, sauf que de manière étrange, ce sont des yeux violets que je visualise. Je serre les poings, en pensant à combien, j'aurais voulu être entre d'autres cuisses.

Sauf que mon fantasme n'est qu'un rêve inaccessible, alors je me penche sur Serena et lui souffle à l'oreille :

- Quoi que je te fasse, ferme ta bouche ! Ouvre-la, et je te promets une punition à la hauteur de tes gémissements. Le safeword désigné par le club est la seule chose qui puisse te sauver, dit leet je m'arrête. Maintenant, si tu as compris, baisse la tête.

En signe d'acceptation, elle fait le geste.

Au début, je pensais baiser sa bouche. Mais finalement, je décide de jouer de la cravache. Une Excitation nouvelle se répand en moi, stimulée par la frustration de ces derniers jours.

J'attrape Séréna avec délicatesse, la porte jusqu'au canapé Chesterfield Brighton de cuir noir et l'installe en "Momo Shibari". Ainsi mise en position fœtale, les fesses offertes, j'ai un accès illimité à sa croupe laiteuse. Titillée par le frottement de sa fleur dégoulinante au fauteuil, elle tente de masquer une plainte involontaire. Contrarié par ce bruit sensuel, je réitère mes ordres.

- Arrête de gémir ! Ta bouche doit demeurer fermée, ou je me ferais un plaisir de la bâillonner !

Seules les réminiscences du timbre de la pétasse de Carré parviennent à m'exciter, et je veux pouvoir m'en souvenir.

Je me dirige enfin vers un des présentoirs raffinés, puis saisit une cravache. Mon corps me réclame ce que je lui refuse depuis beaucoup trop longtemps. Ma bite tressaute d'impatience dans mon pantalon, mais je me maîtrise. Ma démarche en direction de Séréna est lente et,dans un mouvement souple, je redessine avec la badine sa divine cambrure. Elle tente difficilement d'étirer son cul, or ce geste d'impétuosité provoque le premier coups.

Putain ! Ma chimère et mon tourment pour Ley Carré reconquièrent mes pensées, ce qui déclenche une succession de coups. Séréna se trémousse, mais comme commandé, aucun sonne franchit ses lèvres pulpeuses. Son postérieur s'échauffe joliment alors qu'un le soulagement m'envahit graduellement .

- Tu aimes ça, n'est ce pas ?

Obéissante, elle ne répond pas, mais lutte afin de tendre davantage son superbe derrière dans ma direction. Affamé, je masse son panier d'une main et insère un doigt dans son vaginmouillé de sève. À cet instant, il est difficile pour elle de ne pas geindre, mais elle tient bon.Enflammé par son assujettissement, je glisse aisément un autre doigt dans son anus tout en continuant la stimulation de son clitoris à l'aide de son piercing.

Ma convoitise augmente crescendo avec les tremblements de son corps, sachant qu'elle s'apprête à jouir violemment. Je freine la progression de mon dactyle dans son anneau serré, etme débraguette afin d'y insinuer à la place ma tige chaude.

Alors que des spasmes de voluptés parcourent ses orifices brûlants, je pénètre son derrière avec une exquise lenteur. Sentir l'étroitesse de ses parois se refermer sur ma hampe aiguillonne mon besoin pervers de bouger avec rudesse. Je saisis alors les entraves de ses bras et pousse en elle.Toujours plus vite, toujours plus fort en déchargeant dans cette attitude bestiale toute la dépossession que je ressens de ne pouvoir détenir Ley Carré.

Bordel ! Impossible de me délivrer de cette femme. Son souvenir, même bref, me remplit tellement que dans un instant d'abandon, alors que je jouis, c'est son prénom qui franchit mes lèvres.

- Ley ! Ley ! Ley !

Je ne le répète pas une fois, mais trois fois.

Dans ma honte, je ferme les yeux de peur de réaliser à quel point, je suis pitoyable. Et que dire alors que je viens de jouir si puissamment dans une femme en m'imaginant en baiser une autre !? Nom de Dieu, comment me sortir de cette putain d'impasse ?

J'ouvre les yeux bien malgré moi, puis me retire de Séréna qui dégouline de semences.Des souvenirs que je préférerais occulter s'insèrent dans mon cerveau en crise.

- Maître ? M'aimez-vous ?

Elle me regarde avec ses grands yeux bleus plein d'espoir. Je n'ai jamais pensé à l'amour. La Désirer, ça oui, au point de ne vouloir aucune autre. Obsédé par son corps et son innocence, je veux bien. Mais l'amour, je ne crois pas en être capable.

- Ma puce ....

Ely me pose de plus en plus cette question, sauf que je ne comprends pas ses motivations. Au Fil des jours, je vois bien que le désespoir la ronge, mais désœuvré, je préfère fuir.

- Écoute, j'ai une réunion urgente, je dois partir. Je te promets que nous en discuterons cette nuit !

Je suis parti, et revenu avec une réponse, mais bien trop tard !Bon sang, pourquoi penser à ça maintenant ?

- Et bien, Lucas, Ley ne serait-elle pas ta nouvelle obsession ? me bassine ma conscience.

Ma pseudo dispute avec Andres, vient aussitôt me pourrir:

- Pourquoi faire ça ? Je t'avoue que je ne comprends pas ! J'espère que tu ne penses pas encore à...

- Andres, arrête, cela n'a rien à voir avec cette histoire !

- En es-tu sûr ?

- Tu veux bien tout stopper, s'il te plaît !

Je lui jette un regard d'avertissement, mais il refuse celui-ci et insiste.

- Il est normal que je t'interroge, Lucas ! Et si tu perdais à nouveau le contrôle au point d'en revenir à cette période ?

Je secoue la tête.

- Tu n'en sais rien ! Je m'inquiète pour toi !

- Je ne ferai rien de ce genre !- Qu'est-ce que tu en sais ?- Merde, Andres !

- ... cette histoire avec... euh... a bien failli t'anéantir.

Je fourrage mes cheveux et m'apprête à quitter l'endroit quand en me retournant vers la porte,mes yeux tombent sur ceux de Ley Carré.