Byka
Une fois sorti de l'étouffante savane du Lion, notre courageux journaliste se permet de souffler un peu. Enfin, la paix ! Qui n'aura duré que trois secondes. En effet, de nombreuses secousses viennent ébranler le canyon au sein duquel il a atterri. Un tremblement de terre ? La fin du monde ? Tous aux abris ! C'était ce qu'il pensait, avant de rencontrer l'origine de ce tintamarre, alias Byka, en plein entrainement. Son échauffement de la journée consiste en la destruction pure et simple d'une montagne à la puissance de ses petits poings, et force est de constater, au vu des dégâts, que Martin Licis peut tout bonnement aller se rhabiller. Remarquant la présence du journaliste, la divinité stoppe son activité et s'en va le rejoindre sur un rocher en hauteur. Plus elle s'approche, plus elle lui apparait imposante, dominante, d'une part en raison de sa taille qui est supérieure à la sienne, d'autre part en raison de ces muscles travaillés qui, il le sait, ne sont que la partie émergée de l'iceberg que doit être sa puissance.
Quel est votre nom et prénom ?
"Je m'appelle Byka, et je vous souhaite la bienvenue dans mon domaine. Désolée si ma petite séance d'exercices vous a fait peur, je sens votre voix trembler."
Le journaliste est surpris par la douceur de son timbre, qu'il aurait imaginé bien plus grave. Le gentil sourire qu'elle lui adresse ensuite achève de le rassurer... et de le faire fondre, un petit peu, aussi. Il ne peut que se concentrer sur son visage, désormais.
Quel âge avez-vous ?
"J'ai 820 ans. C'est un bon âge pour faire la part des choses."
Avez-vous des pouvoirs ?
"Vous avez pu le constater par vous-même, je dispose d'une force quelque peu avantageuse."
La montagne à moitié anéantie cent mètres derrière elle attesterait volontiers si elle pouvait parler.
"Ce n'est pas mon unique capacité, mais c'est en général à celle-ci qu'on fait référence lorsqu'on pense à moi."
Une relation ou un coup de foudre ?
"Hmmm... Pas vraiment. Comme la plupart des gens, j'ai eu quelques aventures par ci par là. Je n'ai pas encore eu la chance de connaître l'amour. Mais à mon âge, c'est un peu tard pour penser à ça, vous ne trouvez pas ? De toute manière, à vivre avec les mêmes visages tous les jours des siècles durant, je ne trouve pas grand intérêt à y chercher quelque chose. Tout le monde se connaît, et connaît tout sur tout le monde. Il n'y a plus de magie, ou alors je ne suis plus capable de la voir."
Elle croise les jambes, dévoilant plus encore ses cuisses sombres et musclées semblant par endroit briller comme de l'or.
Couleur de cheveux ?
"Roses."
De yeux ?
"Bleus."
Votre couleur préférée ?
"Cela ne se voit peut-être pas, mais j'ai une affection particulière pour les couleurs me rappelant la Nature : le vert, le jaune... Tout ce qui rappelle la vie, en somme !"
Elle sourit innocemment en fermant les yeux dans une petite moue adorable.
Meilleur(e) ami(e) ?
"Je suis amie avec tant de personnes, qu'il s'agisse des miens ou de mes Cortégiens... Je ne saurais attribuer de supériorité à quiconque !"
Où habitez-vous ?
"Ici, dans la constellation du Taureau. La plupart du temps, je vis dans un petit corps de ferme un peu plus loin, en contrebas de la vallée que vous pouvez apercevoir. J'ai toujours aimé les architectures rustiques et leur simplicité apparente !"
Date de naissance ? (si vous en avez, sinon ce n'est pas grave).
"J'en ai une, ne soyez donc pas si gêné. Je suis née le 9 Mai 1380, ou le 19 Tauri 16 073."
En couple ou célibataire ?
"Célibataire, comme vous pouvez vous en douter."
Votre famille ?
"Et bien, j'ai 12 frères et soeurs, vous en avez rencontré deux, je crois, ainsi que notre père. Non, nous n'avons pas de mère, nous n'en avons jamais eue. Cela doit être si étrange, d'avoir deux parents. Ou de devenir soi-même parent ! Je trouve que les humains ont beaucoup de chance, sur ce point de vue. Fonder sa propre famille doit être une expérience extraordinaire... Vous avez des enfants ? Oh, c'est merveilleux ! Les parents sont vraiment des êtres bénis par l'Univers. Vous ne trouvez pas ?"
Sans s'en rendre compte, elle pose sa main sur son ventre en adoptant une expression mélancolique, presque... de regret.
Ennemis ?
"Des ennemis ? Voyons, qui donc pourrait rivaliser avec nous ? Nous n'avons aucun ennemi dans l'immensité de l'Univers..."
Elle se met à regarder autour d'elle dans un rire anxieux, comme pour s'assurer qu'on ne l'observe pas.
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