IV
- Eh oh. Tout va bien se passer ok. T’inquiète pas ! Après ça on s’est enlacés. Mais la cloche a sonné Je me retrouve donc à déambuler dans les couloirs et à chercher ma classe. Le prof fait rentrer lesélèves je ne suis pas en retard. J’avoue que savoir qu’ on porte un être humain dans son ventre, c’estbizarre. J’arrêtais pas de penser à ça. La journée est passée vite. Arrivé chez moi, j’étais seule. Seulepour réfléchir. Je me suis installée sur mon lit et j’ai fixé le plafond. Au bout de 30 minutes je me suis décidé à appeler un gynéco. Pas celui de ma mère, surtout pas celui la ! J’ai choisi au hasard.
-Docteur Gérard Lionnar, Bonjour. Que puis-je faire pour vous ?
-...
-Allo ?
-Euh, oui... bonjour. J’aimerai prendre rendez-vous pour...euh... je suis... enceinte et je voudrait en
être sûre.
-oui bien sûr, au nom de ?
-Laurence Evelyne.
-Bien, que diriez vous de jeudi 17h ?
-Euh oui ok...
-Bon. Au revoir.
-Oui, au revoir.
L’appel le plus stressant. Tout de suite, j’ai appelé Hugo.
-Hugo ?
-Oui ça va ?
-Oui oui. J’ai pris rendez-vous chez le docteur jeudi 17h. Tu veux venir ?
-Tu veux ?
- Je ne veux pas rester seule, mais toi ?
- Tu ne sera pas seule je serais là, auprès de toi.
-Merci, je t’aime.
-Moi aussi.
Après ce coup de téléphone, je me suis mise au travail. C’est le seul moyen que j’ai trouvé pour me vider la tête. Le rendez-vous est dans trois jours. Il est 20h, je suis fatiguée, je vais me coucher. Ce matin, en m’habillant je l’ai vue. Ce petit rebond commence un peu à se voir ! J’ai juste le temps de fermer mon gilet avant que ma mère ouvre la porte. Je crois qu’elle n’ a rien vue.Elle me dit que je vais etre en retard. Je prend mon sac et je m’en vais. La journée s’est passé sans accro. On est jeudi, c’est aujourd’hui le rendez-vous. On s’est donnés rendez-vous devant le cabinet à 16h45 avec Hugo. Comme d’habitude, il est en retard ! Je le vois enfin à 50.
-Bonjour mon amour.
-On avait dis 45, t’as dix minutes de retards !
-Je suis désolé. Bon on y va ?
- Attend t’es sûr ? Enfin je veux dire, ça va aller. Tu sais si t’es pas près tu peux sécher. Je
comprendrais.
-Évelyne. Je suis là avec toi. Je ne te lâcherais pas. On y va ensemble.
-Merci, je t’aime.
On s’embrasse longuement et on entre.
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