VII

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La professeur d’anglais narre cette partie jusqu’à mon réveil.

On parlait avec M. Dumas ďun élève récalcitrant quand on a vu Évelyne s’appuyer au mur. Quelquechose n’allait pas. On s’est précipités vers elle. Le temps qu’on arrive, elle s’était évanouie. On ne pouvait pas la laisser là et l’infirmière était absente aujourd'hui. On a pris son poux, ça bâtait trop vite, on l’a alors porté dans la classe vide la plus proche: la salle D64, personne ne l’utilise. On l’a posé derrière les rangées de chaises tout au bout de la classe. M. Dumas est aller chercher de l’eau pendant que je la surveillais. Evelyne était pale mais son poux se régularisait un peu. Guillaume (M. Dumas) arriva et lui mis un peu d’eau sur le front. C’est là que j’ai vue une petite feuille dépasser de son sweet XL (‘’c’est la mode en ce moment’’ pensais-je crédule). J’ai pris la feuille et ce que j’ai vu m’a choqué. Un bébé ? Sur le coup j’ai regardé Guillaume et je luis ais dit encore sous le choc :

-Guillaume je sais ce qu’elle a. Regarde. Je lui brandis l’échographie et son visage se décomposa. Il fixa l’image puis Evelyne deux ou trois fois. Pour en avoir le cœur net, j’ouvrais la fermeture éclair du sweet de l’élève. Un petit ventre rond apparut. Evelyne était encore inconsciente mais son poux redevenait normale.

On décida de s’entretenir à quelque mètre de l’élève pour garder un œil dessus. Moi aussi je n’avais rien vus et pourtant je savais que quelque chose clochait. J’aurais dû m’en douter. C’est là qu’Evelyne se réveillât.

On décida de s’entretenir à quelque mètre de l’élève pour garder un œil dessus. Moi aussi jen’avais rien vus et pourtant je savais que quelque chose clochait. J’aurais dû m’en douter. C’est là qu’Evelyne se réveillât.

Quand je me suis réveillée, j’avais encore mal à la tête, ma vue commençait à redevenir claire, c’est là que j’ai vue mon sweet ouvert. Pourtant je l’avais bien fermé en m’habillant ! Et puis j’ai vu les deux profs. J’ai tenté de cacher mon gros ventre tandis qu’ils approchaient. J’avais honte. Honte de porter cet enfant, honte que M. Dumas et Mme. Frayesh l’ais vus, honte de tout. Je voulais garder le secret et c’était fichu. J’étais recroquevillée, je cachais mon ventre, cette trahison, et je baissais les yeux.

-C’est ça que tu caches sous ton sweet? Demanda M. Dumas en me montrant l’échographie. Pour quoi je l’ai gardée ?! Je ne répondis pas, j’avais trop honte. Je fixais le coin de la salle. J’aurais voulu me faire toute petite.

-Évelyne, tu peux tout nous dire. Tu en es a combien ?

-...

-Évelyne c’est important qu’on soit au courant non ?

-De toute façon, tu n’aurais pas pu le cacher plus longtemps ne serait-ce qu’en sport ! Pour ton bien et celui de ton bébé parle-nous. Me dit Mme Frayesh.

-C’était une erreur. Balbussiais-je. Quand je m’en suis aperçue il était trop tard. J’ai pas besoin d’aide! Toute recroquevillée, je tenais mon ventre comme si j’avais peur qu’on lui fasse du mal. ‘’Je n’ai pas besoin de vous.’’ Sur ce, je tentais de me lever en vain. Les deux profeseurs vint m'aider mais je refusais leur aide. J’étais encore tremblante mais le deuxième fut la bonne. Je pris mon sac et je me dirigeais vers la porte.

-On va devoir en reparler chez le bureau du directeur avec le père de ton bébé. Tiens. Me dit M.Dumas en me tendant l’échographie. Je la lui arrachais des mains et je partis en pleurant. J’ai séché les cours suivants. J’avais peur. Je suis restée quelques heures sur ce banc, près de la gare à pleurer. Une vielle ddame me tendit un mouchoire en me disant qu'il ne falait pas se mettre dans des états pareil. Je la remercie et elle s'en allat. Un fois partit, je pleurais de plus belle. Soudain, je vis Hugo arriver en courant. Il était affolé de ne pas m’avoir vu à 15heure. Il m'aggrippa.

-Ev’ ça va ? C’est le bébé ? Tu l’a perdu ? Tes parents l'ont mal, les filles???

-Je...je... J’étais étranglée par mes propres sanglots. Je... Commençais-je entre deux sanglots. Je me suis évanoui et deux de mes profs ont compris que j’étais enceinte. J’ai tellement honte Hugo !

-C’étais peut-être mieux comme ça tu ne penses pas ? Au moins s’il y a un problème, ils sont au courant. Tu ne crois pas?

-Il n’y a pas que ça. On est convoqué chez le directeur pour des explications.

-Et bien on ira, ensemble. Tout les deux. Ca va aller. Je suis là, ne t'inquiète pas, je gère.

Je ne revins pas à la maison. J’ai juste envoyé un sms à mes parents pour les prévenir que je dormirai chez Hugo ce soir et qu’il ne fallait pas s’inquiéter. On était donc là sur le lit. L’un à coté de l’autre. J’avais l’impression qu’avec lui, tout devenais facile. Il commenca à parler du futur et je me suis endormie sur son épaule avant la fin de l'histoire. On étais dans notre bulle, comme si tout ce qui c'est passé au lycée s'envolais. On était bien.

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