XVIII

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‘’Hugo ?!’’ Mon Roméo était à la fenêtre de ma chambre. Une larme roula sur ma joue. Une fois dans ma chambre, je le pris dans mes bras et le serras si fort. Je ne voulais pas qu’il reparte. Il m'a embrassé en m’assurant qu’il ne me quitterait plus. On pleurait tous les deux, serrés l’un contre l’autre. On ne voulait plus se quitter, plus jamais. Après cet émouvant moment, il m’a lâché et m’a contemplé. ‘’J’ai raté deux mois et demi, tu as tellement changé ! Pardonne-moi.’’. Il posa ses mains sur mon ventre et m’embrassa. C’était un moment magique. Il retourna sa tête et remarqua la petite chambre qui attendait notre enfant.

-Elle est magnifique. Je m’en veux d’avoir raté tout ça ! Si tu savais comme tu m’as manqué ! Te savoir seule, ça me rendait fou ! Je caressais sa tête encore toute rouge de pleurs. C’était à mon tour de le rassurer.

-Chhhh. Ne t’inquiètes pas, je n’ai jamais été seule. Je lui pris la tête avec mes mains. Regarde-moi, tout va bien. Moi aussi tu m’as manqué, je t’ai laissé plein de messages. Ca, oui, je lui reprochais. Mais devant son désespoir, je pouvais tout lui pardonner. Il est retombé dans mes bras, soulagé. On est restés comme ça cinq bonnes minutes. Puis je lui ai dit qu’il n’avait rien à craindre et que mes parents n’étaient pas là. Les siens se fichaient complètement de leurs fils. Il m’a aussi dit qu’il avait trouvé un job de serveur concordant parfaitement avec son emploi du temps. On s’est ensuite allongés dans mon lit, il regardait la chambre et moi je le regardais. J’ai ensuite pris l’album photo qui trainait sur mon bureau. On a regardé toute les pages, tellement de souvenir sont remontés : notre rencontre, le premier ‘’je t’aime’’, le premier diner, la première nuit… Jusqu’à aujourd’hui. Et puis on s’est endormis l’un à côté de l’autre, encore tout habillé. J’oubliais tous, le principal c’est qu’il était là, près de moi.

Le matin suivant, un cri nous a réveillés. Je tournais la tête vers ma porte. Myriam était là encore surprise, la bouche ouverte. Hugo sauta du lit tandis que emoi je m'assis, génée. Myriam le dévisagea puis ils se tournèrent vers moi, en attente d’explication. Hugo car lui ne comprenait pas que ma prof d’anglais soit chez moi et elle ne connaissait même pas Hugo ! C’était très bizarre alors j’ai décidé de briser la glace et de faire les présentations.

-Euh. Commençais-je. Hugo… Myriam, ma prof d’anglais, qui s’occupe de nous pendant l’absence de mes parents.Heum, Myriam…Hugo mon petit copain et… J'ai pas finit ma pfrase, ça m eparraissait évident. Qu'est ce que c’était tendu !

-Euh, bonjour du coup. Dit Hugo, extrêmement gêné.

-Oui… euh.. Evelyne tu peux venir quelques secondes. J’aimerais te parler… seule à seule. Elle regarda Hugo puis on sortit toute les deux. Je regardai Hugo et elle refermas la porte. Je croisais les bras sentant la discussion relou arriver.

-Evelyne, j’en conviens que tu veuilles passer du temps avec ton copain… Mais tu aurais pu me prévenir ! J’ai crus que c’était un voleur ou un truc du genre moi ! Elle sembla réfléchir puis se décida à parler. Va pour cette fois mais tu me préviens la prochaine qu’il débarque à l’improviste.

-Oui oui. Dis-je. Est-ce qu’il peut rester ? C’est tendu chez lui… Elle accepta à une condition : qu’on ne fasse pas…. Enfin voilà quoi. Et ça pour le coup, c’étais sur! Un bébé surprise me suffit amplement ! Je suis ensuite retournée dans ma chambre. Hugo m’attendait près de la mini chambre.

-Alors c’est elle ta nounou ? Merde !!! J’ai dû passer pour un fou ! Devant sa honteuse tête je n’ai pas pu m’empêcher d’éclater de rire. Il était si drôle à voir ! Me voyant rire ainsi, Hugo sourit ; Il m’avait tant manqué ! Je lui ai dit qu’il pouvait rester un peu ici et on s’est embrassés. La journée est passé plus vite que ce que je pensais. A 16 heures, Théa m’a envoyé tout ce que j’avais raté aujourd’hui. Je lui ai ensuite raconté tout ce qu’il avait raté. J’étais heureuse. On était dans mon lit quand j’ai ressentis des coups. J’ai relevé mon t-shirt et, avec sa main, Hugo a senti ce coup. Il a sourrit un peu bizarement mais parès il lui a parlé. J’avoue que c’est bizarre quand un homme parle à un ventre. Ca fait rire ! On est resté que tous les deux toute la journée. Le matin suivant, je me suis réveillé seule. Un lettre trônait sur mon bureau : ‘’Désolé de te laisser seule mais j’y suis obligé. Je reprends les cours aujourd’hui mais je reviens vite ! Promis. Repose-toi, je t’aime. Hugo.’’ . Ça ne m’a pas surprise, il reviendra vite. Je le sais.

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