Un serveur nous a installé à une table dans le font. Nous nous sommes assis en coeur. J'avais toujours mal au dos mais c'était surmontable. C'est à ce moment là que le père arriva. On nous tendit le menu et on commanda. J'ai pris un plat dont je ne saurais prononcer le nom.

-Bien, maintenant que nous sommes réunis, nous allons pouvoir discuter, apprendre à se connaître... C'était son père qui parlait.

-C'est vrai que l'on sait peu de chose à votre sujet Evelyne, c'est ça? Demanda La femme. Première phrase complète! On y arrive. J'entrepris alors un bref résumé de ma vie.

-Heu... Oui c'est ça. Evelyne, j'ai bientôt 16 ans. Ca fait deux ans que je suis avec votre fils, il me rend heureuse. Je ne pensais pas que se serait aussi sérieu... On savait tous ce que ça voulait dire... C'était au tour des parents de se présenter.

-Enchanté Evelyne. Voici ma femme, Marie-Jeanne et moi-même, Philipe. Nous sommes ravis de vous rencontrer!

Je vous assure que cet homme à un don pour mettre à l'aise! Les plats sont arrivés. C'était succulent! Nous avons beaucoup parler. Le sujet tant redouté est arrivé avant le dessert: ma grossesse.

-Avez vous confiance en l'avenir Evelyne? Me demanda Marie-Jeanne. Je répondis oui. Oui j'ai confiance, je suis entourée, qu'est ce qui pourrait m'arriver? Ca a été dur, ca l'est et ca le sera. C'est comme ça, un mauvais tour du destin! ''Bien, dit-elle, alors vous y arriverez!'' Le dessert arriva. Encore meilleur que le repas! On a encore discuté de l'après, de l'organisation après l'accouchement. .. De plein de choses...Et puis on est repartis. Nous avions appris à nous apprivoiser, je me sentais accepter. Enfin. On est rentrés tard danss la nuit. Je me suis blottit dans les bras de moin bien aimé et on s'est endormis.

J'avais complétement oulbié le conseil de classe! A 11 heures, nous avions vie de classe. Les délégués sont allés au tableau, on fait un breaf résumé de ce qui c'était passé hier. Puis ils ont tous les deux aller dans le fond de la classe. Quand on entend notre nom, on se lève et on voit voir e délégué qui nous a appelé pour avoir notre note et ce qui c'est dit. Comme il y a deux délédués, il y a deux appels. Il faut donc être à l'écoute. J'avais beau être concentré mais on ne m'appella pas. L'appel terminé, je levais la main.

-Monsieur, on ne m'a pas appellé! Lui dis-je. Il m répondit que j'étais un cas à part et qu'il fallait que je reste à la fin des cours. La sonnerie retentit. Je voyais les autres élèves partir, heureux d'aller manger. Mon sac n'avait pas bouger de toute l'heure, il était toujours posé sur ma table. M.Dumas s'approcha et me dit.

-Je vais t'expliquer ce qui c'est passé au conseil. Puisque tes deux délégués étaient là, on a respecter ton choix de ne pas les mettre au courant. Tu tournes autour de 14 de moyenne général, ce qui est très bien étant donné ta situation. C'est bien tu ne laches pas!Tout va bien sauf dans les matières scientifiques mais bon c'est un détail. Il arqua un bref temps, s'éclaircit la voix et continua. Nous voulions savoir comment se passerait ta fin d'année.

-Comme vous vous en doutez, je serais surrement absente mi-mai. J'essayerai de revenir le plus tôt possible, entre temps je ferais mon possible pour rattraper les cours.

-Bien, j'avoue être impréssionné par ta persévérence mais tu sais que rien ne t'obliges à rester jusqu'au termes de ta grossesse. Mme Frayesh m'a prévenue de ta décision et c'est vrai que ça nous fait peur. Mais bon, apparament, on ne réussira pas à te faire changer d'avis. Bien sur, si jamais tu as besoin de quoique se soit, on est là. Allez file!

-Merci monsieur, aurevoir. Et je sortit de la salle. Il y avait une petite file devant la cantine. Je suis donc resté là, heureusement, il faisait beau! J'avais toujours mon sweet et j'essayais tant bien que mal de cacher ce rebond. Ca avançait, doucement mais surement. Après un quart d'heure, je passait ma carte et m'installa à une table près de la fenêtre. Au menu: pâtes à la bolognaise et poire en déssert. J'étais seule mais parfois ça fait du bien. Il n'y avait pas beaucoup de monde, je pouvais manger en paix. Les rayons du soleil me réchauffaient, c'était agréable. Mon bébé gigotait! Il s'était révéillé lors de notre discussion et depuis tapait. Un sourire se dessinait sur mes lèvres à chaque petit coup. Qu'aurait été ma vie sans toi? Je ne sais pas, cette année aurait été normale. Je n'aurais pas eu à porter des sweets tous les jours, j'aurai pu m'exprimer normalement. Faire sport, en plus on a patinage artistique cette année, ça c'est vrai que j'étais triste de ne pas pouvoir faire patin. Arrêté le babyfoot aussi est très dur car pour moi c’est un moment où je me vide la tête. Ca m’est presque vital ! ‘’Tant pis’’ je me dit à chaque fois où je devrais y être. C’est vrai qu’au fond de moi, j’en ai terriblement envi. Si j’y vais-je risque tellement de chose mais en même temps quel plaisir ! Non il ne faut pas que j’y aille, c’est trop dangereux. Raaaaa mais qu’est-ce que j’en ai envi ! Je coupai ma poire à ce moment-là, mon couteau à raté sa cible et m’a coupé la paume de la main. La plaie saignait abondamment. Je pris mes mouchoirs et tenta d’en faire compresse, rien à faire, ça saignait toujours ! Une surveillante m’a vue et s’est dirigée vers moi.

-Oula, ça saigne beaucoup là ! A-t-elle dit.

-Madame, c’est trois fois rien. Ca va aller… Ca allait sonner, il fallait que j’y aille vite fait pour ne pas être en retard. En me levant, j’eu un étourdissement, je m’étais levée trop vite. Ca tournait ! La pionne me retint de justesse jusqu’à ce que je retrouve l’équilibre. Elle appela l’autre survettillant et lui demanda de surveiller les autres en son absence.

-Oui ba c’est trois fois rien mais je t’accompagne. Dit-elle en prenant mon plateau. Elle alla le déposer là où on trie les couverts, les dames de services se chargèrent du reste. J’ai pris mon sac et on se dirigea vers l’infirmerie. Elle toqua et entra, pour une fois qu’il est là l’infirmier ! Autant cous dire que je ne vais jamais à l’infirmerie. On entra.