XXXII
La semaine est passée si vite après. J’étais à terme dans quelques jours et c’est vrai que je
commençais à avoir peur, à stresser. Mais bon, je continuais à aller au lycée pour tenir ma promesse...
mais j’étais moins sereine. Cette semaine était une semaine pluvieuse et on avait ressortit les manteaux, à
mon grand bonheur ! Mardi arriva, j’avais peur tous les jours. Théa et Hugo m’aider à déstresser mais
c’était dur. A chaque fin de journée, je pouvais relâcher la pression arriver chez moi. Je me suis endormis
mais pas sur mes deux oreilles. J’avais un pressentiment, bon ou mauvais, je ne sais pas. Je me suis
réveillée le lendemain, la routine reprenait : manger, brossage de dents, s'habiller et puis partir mais cette
fois c'était accompagné de petites contractions. Rien de bien méchant mais j'avais quand même mal au
dos et au ventre. Sur le trajet je repensais à mon pressentiment. Les contractions étaient très espacées et
j'ai décidé de prendre le bus. J'étais fatigué de marcher et j'avais un peu mal, j'ai donc fait le reste du
chemin en bus. Heureusement, il restait des place assises ! Arrivé à l'arrêt, je suis descendu et je me suis
dirigée vers la grille. Est-ce-que j'avais envie d'aller en cours ? Non. Le mercredi, on commence avec une
heure d'anglais, puis on enchaîne avec espagnol, nous sommes en demi-groupe, Théa n'est donc pas avec
moi. On a ensuite deux heures de français et enfin une heure d'histoire-géographie. A dix heures, on a
notre récré de quinze minutes, on se retrouve toujours au pilier central du hall. Là m'attendaient Théa et
Hugo. Il m'emmena dans la cour pour notre balade et je lui expliquais que cette nuit j'avais eu un
pressentiment. Je n'étais pas du tout sereine et j'avais toujours ces crampes qui s'intensifiaient. Il m'a pris
la tête et m'a regardé droit dans les yeux. Depuis le train, il s'était préparé à tout.
-Ne t'inquiètes pas, c'est pas bon pour toi. Ca ne me rassure pas vraiment. Tu veux vraiment rester ici ?
Tu veux pas retourner chez toi, te reposer ? Me demanda-t-il. Sa voix me rassurait. Je m'étais calmée et je
pouvais à nouveau réfléchir. ''Oui'' je répondis. Pourquoi ? C' était sortit de ma bouche, comme ça ! Oui
mais non, je ne voulais pas rater les cours pour quelques crampes, même si elles devenaient très forte ! La
cloche a sonné, je voulais rester avec Hugo. Il m'a regardé et m'a embrassé. Ca m'a rassuré mais peut-être
pas assez. Il a ensuite glissé dans mon oreille : “Si ça ne va toujours pas, appelle-moi. Je serais là.
Promis.”. Il a pris son sac et le mien et nous nous sommes dirigés vers nos salle de classe. Avant de
rentrer il m'a rendus mon sac et m'a fait un coucou et un petit cœur avec ses doigts. Je le lui rendit et
monta en cours de français. C'était au premier étage et franchement monté les escaliers était souvent un
enfer mais là, encore plus. Heureusement, Théa était à mes côtés et m'aidait. Je la remerciais et on entra
dans la classe. La prof était une super prof. Petite et toute frisé ! Bref, on apprenait tellement de chose en
deux heures. Et justement ça passait toujours aussi vite. Mais les contractions m’empêchaient de me
concentrer, elles devenaient de plus en plus fortes. Je dissimulais ma douleur sous une mine travailleuse,
concentré. J'avais mal mais je me suis dit que ça allait passer mais que c'était quand même beaucoup plus
forte que les dernières fois. La cloche a sonné et on est repartit, j'avais du mal à marcher mais j'avançais
quand même. On est arrivées devant la salle de classe.
A ma grande surprise ce n'était pas notre prof habituel qui se tenait au-devant de la porte. Au lieu
d'un black se tenait une femme de taille moyenne, elle avait les cheveux bruns très courts et un regard
perçant. ''Bonjour, je suis la remplaçante de M. M'Maro. Vos parents ont étés prévenus de son absence,
par conséquent c'est moi qui vais vous faire cours. Il revient dans trois semaines. Allez, on y va'' A-t-elle
dit. Moi j'étais contre le mur et je souffrais. Théa tentait de me réconforter tant bien que mal et puis on est
rentrés dans la classe. On s'est mis au fond, au dernier rang mais la prof nous a séparé. La dernière rangée
n'était pas pleine mais il y avait quand même des élèves. Pas beaucoup de monde l'écoutait car nous
avions une classe bavarde. Bien qu'elle soit assez stricte, personne ne l'écoutait. Elle nous a quand même
demandé de mettre un petit papier avec notre prénom marqué dessus sur nos tables. C'est ce qu'on a fait.
Le cours avait commencé depuis vingt minutes lorsque j'ai senti quelque chose de pas net en bas. J'ai
regardé mes jambes...j'étais mouillé ! Toute trempée et les contractions reprenaient. Je commençais à
paniquer parce que je venais de percuter que je venais de perdre les eaux. Qui dit perdre les eaux dit bébé
en approche !La peur s'empara de moi, j’essayais d'éponger l'eau avec ce que j'avais sous la main
discrètement mais la douleur des contractions ne partaient pas. Heureusement mon manteau avait fait
office de serviette un peu mais ça ne me rassurait pas non plus . J'étais complètement paniqué, je
n'arrivais plus à contrôler ma respiration. Je tenais mon ventre, j'avais mal et j'ai décidé de lever la main.
-Oui... Evelyne c'est ça ? M'a-t-elle dit.
-Euh...Oui.... Est... Est-ce que je pourrais aller à l'infirmerie ? Des larmes commençaient à couler
tellement j'avais mal. En me voyant pleure et en pensant à un peu d'exotisme, les élèves se sont tuent.
J'étais encore plus paniquée, tout le monde me regardait. Devant ma détresse , elle a dit une phrase
complètement débile.
-Pourquoi ? Où avez-vous mal? Elle n'avait pas été avertie de ma grossesse, ça c'était clair comme de l'eau
de roche !Ca se voyait que je souffrais non ?
-S'il-vous-plait, laissez-moi partir. Je la suppliais de me laisser partir mais elle voulait une
réponse à sa question. J'étais exténuée.
Note d'auteur:
Désolé, mon ordinateur m'a laché du coup... enfin bref, j'ai terminé cette nouvelle donc voila..
Voili voilou,
Bonne lecture! ;)
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