Sur les chaises posées à l’entrée de la chambre, se trouvait Gysneil, la mère d'Euriphate. Influenceuse et d’une aura profonde pour l’adolescent, elle adoucissait les grimaces rigides et parfois asociales de son fils. Son comportement était loin d’être une partie de plaisir. Mais la présence de sa mère était un phare dans l'océan tumultueux des émotions adolescentes et arpentait ensemble les chemins ombrageux de son jeune âge. Ses cheveux blanchâtres, synonyme de transcendance, transmettait souvent la sagesse en vue d’une guidance et d’une meilleure compréhension de la jeunesse.

Gysneil ne riait pas à pleine dent face à son rôle maternel typique ; elle était énormément plus. Tel une inspectrice des œuvres produites par son mari, elle scrutait avec habileté les dessous des opportunités pour Max. Son talent inné pour faire émerger les meilleures places était reconnu des partenaires de son fidèle compagnon, lui valant le surnom affectueux de "conjoint de soutien de son mari".

Elle reconnaissait son fils, Euriphate, encore trop jeune et tendre pour envisager sérieusement son avenir dans le secteur musical, Gysneil mettait en avant une attitude empreinte de prudence. La voix de la raison, rappelait à son fils, avec une tendre fermeté, l'importance des routines simples de la vie quotidienne. "Allez mon artiste, il est temps de prendre soin de toi-même. Une bonne nuit de sommeil et demain, une nouvelle journée t'attend à l'école," lui disait-elle, mêlant la douceur maternelle à une sagesse prévoyante.

Bien qu'elle-même ignorait la hauteur des prétentions d’ un artiste au sens conventionnel, elle se mettait en branle aux côtés de son mari avec une détermination farouche et le ceinturait financièrement pour permettre à son époux d' émousser par son talent la scène comme tant d'autres artistes avant lui. Elle était la gardienne de l'équilibre familial et jonglait avec grâce entre les aspirations artistiques de son mari et les besoins pragmatiques de son fils en pleine croissance.