Jusqu'à quand continueraient-ils à compromettre ainsi leur bien-être physique et mental ? En effet, bien plus qu'une simple habitude, le tabagisme affectait également leurs états d'esprit. De moins en moins sensibles aux signaux d'alarme de leur dépendance, Max et ses compagnons se retrouvaient dans une impasse émotionnelle. Devaient-ils continuer à céder à leur addiction ou bien décider de se rebeller ? Le choix était véritablement difficile.

Prendre une décision, agir avec courage, voilà ce qui leur promettait une issue favorable. Limiter leur consommation était crucial, car même si leurs corps semblaient tolérer une dose élevée de substances toxiques, leur santé intérieure se détériorait. Les toux répétées, les mains jaunies, les ongles abîmés n'étaient que quelques-uns des signes visibles de cette détérioration, sans parler de l'impact sur leur bien-être mental.

En effet, il était évident que la cigarette ne leur apportait pas de repos, mais plutôt une excitation difficile à contrôler. Leurs habitudes de fumeurs se traduisaient par des absences aux réunions, des pauses prolongées, et même une fatigue accrue après des efforts prolongés lors de leurs spectacles ou de leurs préparations.

Mais le plus préoccupant était sans doute leur perte d'autonomie. Ils étaient constamment assiégés par le manque, incapables de faire le moindre geste, la moindre action, la moindre parole sans ressentir ce besoin oppressant. La cigarette régnait en maître, dictant leurs désirs et leur toxicité.

Pourtant, malgré ces effets dévastateurs et leur dépendance croissante, l'histoire ne se terminerait pas sur une note pessimiste. Au plus profond de leurs esprits résidait un potentiel de sagesse et de discernement que Max s'apprêtait à explorer et à partager avec ses compagnons. C'est ce que nous tenterons humblement de dépeindre dans cette histoire.

Le jour du concert était enfin arrivé. Thomas et Georges Pineaux avaient passé la nuit chez Max. Non pas que leur situation n'avait pas évolué depuis leur rencontre, mais par souci de logistique, Max et sa femme, agent artistique, avaient jugé préférable de les héberger le jour du spectacle.

Les frères Pineaux étaient reconnaissants envers Max d'avoir propulsé leur carrière, leur permettant ainsi de bénéficier de leurs droits d'auteur pour se loger, s'habiller et se chauffer dans un luxueux appartement non loin de la résidence de Max, réputée pour être un quartier résidentiel.

Au réveil, tous se retrouvèrent dans la cuisine.