Entre Harmonies Familiales et Pressions Extérieures : Le Chemin d'Euriphate vers sa Passion
Euriphate se rendait chez son père après que celui-ci saluât ses amis. Le jeune homme lui disait : « Vivement ce soir. J’ai hâte de voir ta prestation. Je serai au premier rang ainsi que quelques camarades de classe. Papa, es-tu stressé ? »
Max lui répondait d’un ton bienveillant : « Non, pas le moins du monde. Tu devrais plutôt faire tes devoirs. Tu pourras penser à ta vie d’artiste une fois majeur. »
Le quinquagénaire connaissait les ambitions de son fils et ne voulait pas qu'il brûle les étapes, le même son de cloche que sa mère. Dans le milieu musical, les critiques comme les louanges étaient monnaie courante. Exposer son enfant à de telles pressions dès son plus jeune âge ne servirait à rien.
Pourtant, Euriphate prenait plaisir aux murmures des mélodies jouées par son père à chaque représentation. Son habileté au piano lui permettait d'interpréter l'hymne universel et unique de son père de manière personnelle et créait ainsi une séquence émotive singulière. Malgré les talents innés de sa progéniture, Max voulait faire plaisir à Gysneil et réprimandait son fils pour le temps passé au piano au lieu de faire ses devoirs.
Dans les yeux de l’adolescent, une tristesse et une colère latente envers son père émergeaient. Celui-ci lui avait fait des promesses des années auparavant, et son attitude brisait le lien indissoluble entre lui et Euriphate. Des tensions familiales ? Très probablement ! Il restait à voir comment la ténacité pourrait convaincre Max de permettre à son fils de poursuivre sa passion malgré son jeune âge.
Alors que l'attente touchait à sa fin, Gysneil, Max et Euriphate décidaient de retrouver les Pineaux, dans la salle de représentation, vers 14 heures. Les rues étaient animées, et la voiture de nos protagonistes se frayait un chemin à travers les allées et les petits chemins pour atteindre sa destination finale. Après quelques péripéties en voiture, la famille parvint à se garer sur le parking réservé aux membres du personnel, désigné comme « VIP » en raison de l'engouement du public pour les artistes dont la célébrité répondait au nom de musique.
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Max descendait en premier de la voiture sombre aux vitres teintées. Ensuite, c'était le tour de Gysneil, dont la parure de bijoux finement portés ajoutait une touche de glamour à son style. Enfin, Euriphate arrivait et arborait une allure distinguée digne d'un premier de classe. Pendant ce temps, les artistes, dont les Pineaux, étaient conduits dans leurs loges pour se détendre et répéter, afin d'apporter tout leur charme au spectacle à venir. La famille ainsi que les proches des artisans du spectacle se retrouvaient dans la salle vide, où le spectacle allait bientôt se dérouler.
Euriphate et Gysneil prenaient place à leur convenance. Mère et fils s'installaient à l'avant, impatients de voir Max, le violoniste, jouer avec prestance et charisme devant une salle qui, dans quelques heures à peine, serait comble et animée.
Euriphate confiait à sa mère : « Je souhaite devenir comme papa. Être au premier plan pour émouvoir mon public. »
Émue par cet élan, Gysneil répondait à son fils : « Mon chéri, je vois que ton impatience te fait briller les yeux. Je te demande une chose : attends de grandir pour voir si ce métier te convient toujours, car tu as encore tant à apprendre et à découvrir. Souvent, l'esprit des jeunes ne reflète pas leur véritable mentalité après quelques années de rencontres et de maturité. Patiente, mon fils, et laisse ton destin te guider. Ne sois pas trop catégorique tant que tu ne connais pas vraiment le début de ton histoire. »
Sur ces paroles, la conversation se concluait, la mère à la fois inquiète et soulagée pour son fils, dont le père était devenu un modèle à suivre.
Pendant ce temps, dans les loges, Max, Georges et Thomas n'avaient qu'une idée en tête : fumer une cigarette pour se détendre. Cette tradition entre eux perdurait au rythme des cigarettes consumées.
Max faisait remarquer à Georges : « Tiens, cette cigarette a un goût étrange. On dirait qu'elle anticipe l'excitation du public dans quelques heures. Sens-tu toute cette pression ? »
Georges répondait avec amusement : « Bien sûr que oui, je ressens cette pression. Mais je refuse de me laisser submerger par la peur de mal faire, car j'ai mes principes bien ancrés. Au fait, ta cigarette est terminée. »
Quant à Thomas, le plus enjoué des trois, il disait à Max : « Tiens, prends-en une autre. C'est ma tournée. »
Après cette pause cigarette et la consommation quelque peu excessive de tabac, ils se préparaient et peaufinaient les derniers détails.
Les minutes semblaient s'étirer en heures, et les heures s'écoulaient dans le sablier du temps. Le trio répétait les derniers accords à ajuster.
Sur le papier, cela se traduisait ainsi : « Ô toi, douceur éternelle du temps qui passe, tu m'as fait homme pour parcourir cette incroyable ascension parmi les mortels. Permets-moi ici sur terre de trouver ma voie et de reprendre rapidement ma vie, ô toi, implacable compresseur du temps et des âmes joyeuses… la la la »
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Max se hâtait de faire remarquer à Georges : « C'est quasiment parfait. Si tu pouvais ajuster légèrement quelques accords. En effet, ton arrangement est trop aigu. Pourrais-tu effectuer cette modification, s'il te plaît ? » Georges répondait d'un ton cordial : « À vos ordres, chef. »
Et ainsi, le trio avait composé une chanson représentative de leur style musical, à la fois mélodique, nostalgique et harmonieuse et mêlait habilement le bonheur, la tristesse et la rébellion.
Max ajoutait : « Merci, Georges. La musique que nous proposons est un véritable régal pour l'oreille. Je suis convaincu qu'elle saura séduire de nombreux auditeurs. Sur cette note finale, faisons notre dernière pause cigarette. »
Les fumeurs invétérés se retrouvèrent dans la loge à cigarettes. Chaque table était équipée d'un cendrier et portait l'inscription « Ne pas fumer », mais les trois compères n'en tenaient pas compte. Pour eux, le plaisir immédiat primait et offrait autant de bonheur que de minutes dans une heure.
Thomas, le plus loquace et le plus caractéristique des trois, répliquait lors de cette énième pause : « C'est le moment auquel je ne pourrais jamais renoncer. Même si cela mène inévitablement à la mort, je soutiens que la simple vue d'une bouffée d'oxygène transforme ma citrouille en carrosse. »
Max intervenait : « Tu n'exagères pas un peu ? Depuis quand la cigarette favorise-t-elle une meilleure respiration, une alimentation saine ou une consommation modérée d'alcool ? Non, c'est un fléau dont l'issue dépend de notre volonté. »
Après cet interlude, les pollueurs d'atmosphère se dirigeaient vers la grande salle, où dix mille personnes les attendaient pour accueillir leur émotion musicale.
Chacun faisait son entrée à tour de rôle accueilli par une salve d’applaudissements enthousiastes
‐------------ dernière partie à suivre
Le premier artiste recevait une acclamation debout. Max, l'audacieux, était touché par la grande sympathie du public. Thomas et Georges, les frères inséparables, n'avaient pas eu autant d'applaudissements mais se réjouissaient d'être sur scène avec leur bienfaiteur. Max prenait le micro et adressait ces mots : « Merci à vous, chers spectateurs, ce soir, nous allons vous interpréter nos mélodies, dans l’espoir qu'elles vous plaisent. »
Les musiciens débutaient le concert avec un hymne à la détresse. Chacun veillait à jouer juste et à ajuster ses accords après la répétition générale. Voici ce que cela signifiait en mots : « Malheureux que nous sommes, tourmentés par les difficultés à maîtriser le temps, nous sommes poussés vers le suicide car personne ne peut se rajeunir faute de remonter le temps… »
Après environ quinze minutes, dans la foule submergée, Euriphate tenait les partitions de la soirée dans sa main et disait à sa mère : « Tu vois, maman, j'aurais très bien pu accompagner papa avec mon instrument car je suis capable de jouer cela brillamment. »
Gysneil répondait avec une pointe d'humour : « Bien sûr, mon garçon, laisse ton père jouer et laisse aux adultes le soin de faire briller la beauté de ces sons. »
L'adolescent répliquait : « D'accord, maman. »
Pourtant, Euriphate était convaincu qu'il aurait pu accompagner son père. Bien que la musique résonnât harmonieusement dans son esprit, il voulait défier ses parents de lui donner une chance de prouver son talent. Ainsi, il complotait un plan pour le prochain concert, et voulait que ses parents écoutassent sa performance et lui offrissent une place parmi les grands.
Le public était enchanté et submergé par les émotions. En effet, la foule était transportée par la symphonie dirigée par Max, suivie de Georges et Thomas.
Après le spectacle, le trio accueillait une partie du public sur scène et certains leur disaient : « C'était magnifique. Merci pour ce moment spécial. J'espère que vous continuerez à nous étonner. »
En effet, Max et ses comparses avaient laissé la musique s'emparer des instruments. Au lieu de simplement jouer, ils nageaient dans un océan d'émotions que ces artistes transmettaient à leur public.
Malgré le poids du travail accompli, Max disait aux Pineaux : « Il est temps de se changer, de prendre une pause cigarette et de retrouver Gysneil et Euriphate. »
Dans les loges, Max, assoupi sur un canapé, savourait ce moment de repos et cédait à son vice. Le virtuose allumait une cigarette et inhalait sa fumée avec un plaisir réconfortant. Thomas et Georges le rejoignaient avec le même rituel et la même habitude.
Max adressait ces mots à ses fidèles compagnons : « Suivez mon exemple dès les prochains jours. Essayez de combattre cette dépendance au tabac. Car dès demain, je trouverai une solution à cette addiction. Je ne peux pas rester ainsi et j'implore le ciel de me donner la force de briser cette malédiction. Que le destin soit favorable ! »
Thomas, toujours plein d'entrain, répondait : « Ne te laisse pas submerger par la peur. Nous ne sommes pas à ta place, mais si tu y parviens, nous te suivrons et arrêterons aussi de fumer. »
Après cette conversation et après avoir cédé à leurs vices, les trois compères décidaient de rentrer chez eux en compagnie de Gysneil et d'Euriphate.
Sur le chemin du retour, Gysneil se livrait à quelques confidences : « Mes chers amis, nous formons une véritable équipe. Aujourd'hui, nous avons réalisé de belles recettes. Pourvu que vous restiez toujours humbles et joyeux comme vous l'êtes maintenant. »
Ils se disaient au revoir et allaient se coucher au son des mélodies de la soirée. De plus, Euriphate était prêt à se lancer dans le grand bain.
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