l'air de famille

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Max, le virtuose du violon, était fier de ses enfants. Cet ancien homme à tout faire ne faisait aucune distinction entre ses deux progénitures. Force est de constater qu'il avait une affinité particulière avec le fils de la famille.

C’était en partie parce que ce jeune énergique voulait lui ressembler, mais aussi parce que Sandra, l'aînée, avait un esprit rebelle et aspirait à une carrière de mannequin, très loin de ce que son père aurait voulu pour elle.

Il est vrai que la dulcinée avait des atouts, notamment son visage angélique, un don du ciel selon ses parents, mais aussi son caractère : toujours pressé, jamais en place.

Aujourd'hui, le jour de son anniversaire, Max devait aller la chercher à l’aéroport car elle avait voyagé quelques jours pour poursuivre ses ambitions. Cela, la belle le tenait de son père : toujours perfectionniste et animé par un désir incessant de progresser.

Après avoir pris son petit déjeuner, Max, accompagné de sa femme et de son fils, se dirigeait vers l’aéroport de Tourpin, un aéroport modeste mais cet entrepôt d’avion offrait toutes les commodités que pouvait espérer un aéroport international.

Assis dans sa voiture flambant neuve, ce policier de service et cet artiste allait retrouver sa fille. Encore un peu de patience, car son avion ne faisait escale que dans 10 minutes.

La famille en profitait pour répéter la séquence qu'ils avaient prévue pour elle. De plus, Euriphate aurait pu jouer du piano. D’ailleurs, ils l’ont placé dans le salon, prêt à enchanter l'atmosphère de ses mélodies, ce jeune docile et tenace vis-à-vis de ses parents.

Max disait à Euriphate : « Es-tu prêt pour tout à l'heure ? Ce sera à toi de jouer. Je t’accompagnerai au piano. J’espère que tu n’as pas le trac de jouer en public. »

Euriphate lui répondait : « Ne t’inquiète pas, papa, je sais que tu comptes sur moi, et moi je compte bien mettre en valeur mes compétences musicales. »

Gysneil s’immisçait dans la conversation et dit à tous les deux : « Bon, il est temps d'aller la chercher. Tiens, je la vois là-bas sur le bord. Avance et arrête-toi pour la prendre. Je suis tellement heureuse de revoir ma chère enfant, si spontanée et si belle, tout comme moi à son âge. »

Euriphate commençait à crier : « Sandra, Sandra, monte dans la voiture. C’est nous et joyeux anniversaire. »

Sandra montait dans la voiture et disait : « Merci, Euriphate et à vous mes parents. J’ai tellement de choses à raconter. Et puis, je vous ai ramené des petits souvenirs de Dubaï. Je suis sûr que ces petites choses vous toucheront !

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