Les accords minimalistes d'Euriphate

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Euriphate avait vu juste avec sa mélodie. Fier et habile de ses mains, la rigueur de ce petit bout d’homme surnommé ainsi par sa mère, permettait à sa musique d’avoir un refrain à la fois classique et énergique.

Ainsi ses parents émerveillés lui offraient l'opportunité de briller lors d'événements tels des fêtes d’anniversaires ou des soirées entre eux avec un fond de musique. Ce futur grand de la musique avait convainc père et mère de lui donner sa chance. Son interprétation musicale suscitait l’émoi de toute sa famille.

Bien que ce petit bonhomme se rendait compte du chemin à parcourir, les activités musicales se multipliaient chez lui et sa passion demeurait des plus vives. Car, son espoir était de rejoindre le groupe de son père avant l’âge de la majorité au vu de sa croissance physique et mentale dont il faisait l’objet.

La transformation de l’adolescence à l’âge adulte ne devait pas se faire sans une certaine appréhension quant à l’évolution de sa volonté. Peut-être que son engagement aujourd’hui n’aurait pas été la même que celle demain. Donc, trouver un repère, un refuge comme les Diner Floyd dans lequel son don à émouvoir serait valorisée, voilà une belle intention.

Après avoir remercié ses proches de l’attention accordée, la chambre à coucher devenait son repère pour la nuit. Dans de jolis draps blancs et dans un confort familial propice aux rêves, Euriphate s’endormait avec une excitation galopante. Les inconvénients de sa pensée à ce moment-là lui créaient des difficultés à s’endormir mais s’estompaient au fil du temps

Quelque jour plus tard, Sandra, s’apprêtait à rejoindre Monaco. Ses affaires étaient bouclées et son départ était imminent. Son père, attentionné, lui montrait la voie à suivre pour devenir une mannequin célèbre. L’aura de la jeune fille ne manquait pas de montrer une certaine compassion vis-à-vis des propos de son père. Mais, en réalité, la voie tracée par le destin n’avait pas besoin d’un proche de soutien.

Ainsi, Max, arrivé à Tourpin, disait à sa fille : « Nous sommes arrivés, bon voyage et tâche de veiller à ta santé sans exagérer dans les excès. »

La belle lui répondait d’un ton calme : « Ne t’inquiète pas. Je suis grande maintenant. J’ai 19 ans et avec cela, tous mes facultés émotives derrière. Je tâcherai de toujours honorer mes engagements. Bon je dois y aller. Au revoir, papa. Dans un mois. »

Max ne pouvait s’empêcher de demeurer inquiète pour sa fille. Sa voiture teintée se garait à un parking et une cigarette s’échappait de la poche de Max.

Il pensait en lui-même : « Pour vu que son frère ne me provoque pas autant de tristesses et de tracas. Bien que je ne veuille pas le montrer, je suis éperdument triste quand un membre s’en va et va vivre sous d’autre cieux. Que Dieu me protège. »

La cigarette se consumait et avec elle l’espoir d’un jour meilleur pour ce père de deux enfants formidables dont les destins étaient loin de nager en eau clair. Max s’en allait travailler après avoir mené sa fille de bonne heure.

Au travail ses subalternes le saluaient comme une personne importante.

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