le détour et le contour d'une intrigue au frigo, l'exceptionnelle exemple d'Euriphate, pianiste sans équivalent dans les émotions

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Arrivés au bureau, Max et Arthur s’installaient autour de la table, prenaient un moment pour méditer et s’étaient mis en tête d’attendre quelques jours avant de poursuivre leur enquête. Les émotions suscitées d’avoir pu franchir un palier dans l’intrigue du cambriolage prenaient le pas. Néanmoins, ils se disaient heureux de leurs journées: « Nous sommes sur la bonne piste. Si cela est faux, nous serons obligés d’abandonner nos recherches, mais pour le moment, on traverse sur les bonnes plates bandes »

Puis, Max en venait à une pensée introspective personnelle. En effet, étant désormais non-fumeur, il trouvait que ces bracelets avaient bien fonctionné et louait Yan Duparz pour son expertise.

Il repartait chez lui après avoir salué Arthur et ses collègues policiers. Il mettait au frigo son intrigue, chaud fiévreux dans son déroulement et se faisaient une suggestion à voix haute: « Nous reprendrons ce lundi, avec l'espoir d'interpeller les suspects, mais j'aimerais aussi revoir le couple victime du vol. »

Le week-end chez lui, Max se délectait de ses deux jours de repos. Il n'avait pas eu l'occasion de rejouer de son instrument, lui, le virtuose et le séducteur de ces dames.

En effet, il provoquait l’hystérie dès qu’il jouait auprès du sexe féminin, et bien qu'il soit marié, plusieurs femmes lui ont déjà demandé de divorcer pour se remarier avec l’une d’entre elles. Gysneil, sa femme, ne voyait pas cela d’un bon œil.

Mais Max profitait de l’occasion de se retrouver, un peu, évacué du stress pour téléphoner à ses deux amis artistes : Thomas et Georges.

Il composait le numéro et la voix de Thomas retentissait : « Allo, Max, comment va ton sevrage tabagique ? » Max lui répondait, fier de son abstinence depuis plus de deux semaines : « Je suis heureux de pouvoir te parler à plein poumon. J’ai définitivement raccroché. »

Thomas lui répondait, enclin à lui faire lui aussi une révélation : « C’est bien parce que nous avons arrêté nous aussi. Une promesse est une promesse. Comme je l’avais dit, si tu tenais, nous arrêterions du jour au lendemain. Nous nous accrochons à notre prochain spectacle dans un mois. J’ai déjà l’intonation du prochain spectacle. Veux-tu l’écouter par téléphone ? »

Max répondait, surpris de leur entrain inhabituel : « Apparemment, l’absence de cigarette vous donne des ailes. » « Oui, je veux bien écouter ce que tu as concocté pour notre prochain spectacle », ajoutait-il.

Thomas lui faisait entendre : « Écoute. L'intitulé s'appelle Dans les dédales de ma conscience…

… Je me trouve balloté entre les flots tumultueux de la raison et les ruissellements profonds de l'émotion. Egaré dans cet océan intérieur, je m'écarte de la route lumineuse, emportant avec moi mon esprit et mon cœur.

Je suis solidement implanté dans le tissu des relations humaines, où mes émotions tracent la route de mon existence : la jubilation, le ressentiment, l'effroi, l'adoration. Aucune de ces vagues ne peut me permettre de demeurer à quai volontairement, car elles possèdent un pouvoir irrésistible, moi qui suis un petit baigneur, avide de naviguer vers de nouveaux horizons.

Ô Puissant, éclaire ma route à travers cet immense océan. Seul Toi, avec Ta sagesse et Ta clarté, peux guider mon âme vers le comportement juste et pur, afin que seuls les plus éclairés puissent reconnaître ma véritable essence. »

Max lui répondait d’une voix émue après avoir sagement écoutées les paroles : « Bravo, c’est magnifique, tu t’es servi d’une grande dose d’imagination. Si je peux me permettre, je mettrais comme intitulé les « dédales de ma conscience, moi petit baigneur. » Car, je vais le retoucher et avoir la musicalité de mon fils, innocent, jeune et pur. Suis mon intuition ! Je vais te laisser et merci pour ce moment exceptionnel. Ciao. »

Thomas raccrochait tout de suite son téléphone, inspirées par ses paroles et si joyeux que Max appréciait ses compositions. Ce dernier, de son côté, rejoignait sa femme et son fils au salon afin de faire jouer à sa progéniture la nouvelle mélodie dictée par téléphone de Thomas.

« Tiens, Euriphate, émerveille-nous ! Une commission pour toi ! Fais-moi le plus beau morceau que tu puisses faire avec ceci ! Et égaye nos oreilles de ton instrument ! Entre tes mains, cela devient entièrement un véritable feu de plaisir !»

Il avait pris la préoccupation d’enregistrer le texte tout en parlant et le remettait à Euriphate, sûr de sa capacité à émettre des émotions parfaites pour l’esprit de Max et de Gysneil, lui, le fils prodigue, digne sucesseur orchestrement parlant de son père.

Euriphate s’empressait de monter les escaliers à la recherche de son plaisir musical et d’interpréter avec entrain, délicatesse et une dose de réceptivité musicale, le récit mis sur un enregistreur et disait à son père en hurlant de l’étage pour se faire comprendre : « Ecoute, papa, c’est pour toi. »

Il se mettait à jouer, inspirer comme jamais auparavant. Ses années d’adolescences le transformaient en musicien hors pair. Il apprenait beaucoup des livres mais avait une personnalité si innocente dû à sa jeunesse que Max s’amusait à en choir ses vertus.

Max comptait s’inspirer de l’aura de son fils quand le trio monterait sur scène la prochaine fois. Car, il lui semblait tout à fait opportun de coupler leurs musicalités par une mélodie plus rafraîchissante et mue en réflexion intergénérationnelle

« Bien Euriphate, tu es un ange, musicalement très doué. Ta mère va s’empresser d’envoyer ses musiques personnelles aux plus grands éditeurs musicaux, elle, reconnaissant bien le talent et le milieu dans lequel tu ronronne amoureusement de naviguer. »

Gysneil s’empressait d’envoyer ses morceaux et attendrait une réponse d’ici deux à trois semaines. Toujours aimante envers son mari et son fils, elle rajoutait d’un ton d’une expression vivifiante sentimentalement : « Je vous aime tous les trois : Max, Euriphate et Sandra, exceptionnellement, ma fille, absente et voguant à sa propre destinée loin de la sphère musicale de la famille »

En chœur, Max et Euriphate répondait : « Merci »

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