Préparatifs, remontrances de Max à Arthur et initiation de l'assaut
« Max, On va tous les allumer. Des blessés en vrac, et nous, fier de brandir l’étendard de notre chère ville entièrement propre, totalement débarrassée de ces vols et kidnappings et un sentiment rassurant de tranquillité pour les habitants ! Ecoute-moi scrupuleusement ! Voici le plan ! Trois pointeurs d'élites positionnés sur le toit en face du bâtiment, un négociateur pour limer les tensions et trois hommes prêts à tout pour affronter la tempête des tirs dans le cas où ! Que comptes- tu faire ?»
« Arthur, tu soulèves une préoccupation que nous devons travailler. Prévoyons d'assurer les renforts pour garantir la sécurité de la fillette. Nous ne pouvons nous laisser aller à restreindre leur périmètre sans laisser quelques concessions, c'est-à-dire de manière trop agressive. Capisci ? Il est essentiel de garder des rapports amicaux avec la famille Rotevai pour les rassurer sur la libération imminente de leur fille. Nous devons manipuler les armes avec précaution pour éviter toute confrontation violente, car nous ne connaissons pas l'état d'esprit des voleurs instigués. Notre courage nous permettra de sauver la filette et de minimiser les coups sur les personnes avec des instruments meurtriers car nous ne savons pas ce que deviennent les âmes abattues.
Arthur s'était retranché dans le préau pour se préparer mentalement à l'intervention imminente. Comme pour s’illustrer tel un fumeur dont la dose en nicotine fût terminée dans son corps, il commençait à se préparer à s’insuffler une bouffée de toxicité, et, en même temps que le jeune préparait son shot, il était rejoint par Max dont, cependant, les remarques réprobatrices de ce chef, ex-fumeur, semblaient avoir un impact fort sur le jeune et le faisait se sentir diminué ou critiqué, comme un minot face à un chien policier robuste et vigoureux. Cela reflétait des divergences entre les deux coéquipiers quant à la meilleure approche dans la position délicate d'Arthur face à son vice.
Il disait à Arthur à titre de sermon et d'une voix empreinte de noblesse : « Quitte ce produit car tu as montré que tu fallait plus que cela. J’ai deux solutions, à prendre ou à laisser : soit tu arrêtes spontanément soit, je t'offre ces bracelets. Ils pourront être utiles pour toi. Cela fait plus d’un mois que je les ai au poignet et, maintenant, je les trouve encombrant et peu pratique. En plus, cela me donne l’allure d’un homme en pleine crise d’adolescence ou au début de l’âge adulte. J’ai dépassé mon sevrage et j'ai renouvelle, grâce à eux ma santé. Prends les, je te les confie, Il veilleront sur toi comme elles ont pu me garder en forme pendant tout ce temps. »
C'était un moment chargé d'émotion lorsque Arthur acceptait les bracelets des mains de Max. Il ressentait non seulement le poids physique de ces objets, mais aussi le fardeau de la confiance et de l'amour que Max lui accordait en les lui confiant. Arthur exprimait sa gratitude avec sincérité, reconnaissant le rôle de Max comme une figure paternelle bienveillante dans sa vie. Dans ce geste, il trouvait non seulement du réconfort, mais aussi une nouvelle motivation pour surmonter les défis auxquels il était confronté..
« Salut Max, nous avons reçu votre appel. Nous venons pour recevoir vos instructions » disaient les policiers de terrain que Max avait convoqués. Il y avait l’ensemble des hommes pour une intervention véloce et sans blessé. Max accueillait les policiers de manière réfléchie, conscient de l'importance de cette intervention pour la sécurité de la fillette kidnappée. Il prenait une profonde respiration avant de les interpeler. "Merci d'être arrivés si rapidement", disait il. "Notre priorité absolue est de sécuriser la fillette enlevée sans mettre sa vie en danger. Nous avons des informations sur la localisation des suspects. Voici le plan!"
Max prenait le temps de préparer les hommes d'intervention avec soin, conscient de l'urgence de la situation. L'heure approchait rapidement et il voulait être sûr que tout soit en place pour l'intervention. "Nous nous rendrons à la maison de Pax Landroyuch ce vendredi vers 14 heures", annonçait-il aux membres de son équipe. "Assurez-vous d'être prêts et armés. Nous devons agir rapidement et efficacement pour sécuriser la fillette et appréhender les suspects."
Max prenait la minutie de préparer ses hommes et leur adressait un message clair : "Vous veillerez sur nous. Est-ce dans votre répertoire ? Vous ne vous impliquerez qu'en cas de sécurisation de la fillette. Retrouvez-moi dans 30 minutes au hall d'entrée. Vous recevrez à la fois l'itinéraire et les profils à neutraliser. Si nécessaire, n'hésitez pas à utiliser vos armes. Notre seule préoccupation doit être de défendre la population civile des criminels."
Pendant ce temps, Arthur finalisait les derniers détails et remettait une arme à Max, insistant sur l'importance de sa protection. Max le remerciait de la tête.
Ils se dirigeaient tous deux vers le hall d'entrée, où les hommes étaient prêts, armés et attendaient les dernières instructions.
"Il est temps. Partons. Que la tranquillité revienne pour les Rotevai", déclara Max.
Trois voitures furent mises en service : la première transportait les planificateurs de la troupe d'élite, la deuxième le négociateur, et la troisième était remplie d'hommes armés jusqu'aux dents, prêts à intervenir en cas de nécessité extrême.
Trente minutes plus tard, Max interrompait la colonne à une rue de la résidence Landroyuch. Il dirigeait ses hommes vers la maison des suspects, déterminé à les arrêter sans leur laisser le temps de riposter.
Une fois arrivés, la voiture de Max se garait à proximité de la maison incriminée. Il prenait le parlophone et commençait à entonner.
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