Épilogue (1) la plantureuse vitalité de Max
« Max, Max, Max, réveille-toi ! s’égosillait de frayeur une Gysneil au teint de neige. Elle désirait répéter les délicatesses et les souplesses de la félicité d’une vie à deux.
« Papa, papa, papa, immerge de ton repos » entonnait Sandra et Euriphate, enfants de la super-étoile artistique et noyé dans une douleur d’une orageuse mine de mauvaises nouvelles.
Max avait été transporté en catimini pour un sérieux problème à l’estomac, blessure rougeoyante et paralysante et à l’hôpital de la cité, dans une grande chambre pour réanimation et blessures par balles, Max se trouvait toujours dans les sombres nuages de l’Inconscience si bien que les médecins avaient décidé de demeurer à son chevet jusqu’à son réveil car cette lancinante et douloureuse blessure pouvait avoir quelques problèmes de résorption mais, vélocement écarté, par le taux de guérison physique rapide de ce policier.
La lumière du jour tel un écho de splendeur de vie allait peut-être finalement étinceler ? Des moments douloureux au seuil d’un au-delà refusant l’esprit, toujours de moins en moins, en sursis de Max ! Quelle était cette voix stridente dans sa tête lui confirmant que sa vie n’était pas au capitole mais bien au firmament de sa force ? Et d’un esprit toujours dans les vapeurs d’angoissants souvenirs, de plantureux souvenirs, d’images de soi en souvenirs pour cet homme d’une cinquantaine d’années à la bataille déjà gagnée ?
La blessure avait failli supprimer son devenir sur terre et la chance lui avait sauver la vie notamment : blessé à bout portant, protégé d’un gilet pare balle et une posture de défense contre les violences par armes à feu. La balle était retombé à l’intérieur de son corpus et avait glissé dans son abdomen sans toucher ses organes vitaux. Fort heureusement !
« Ne vous inquiétez pas, son réveil est sous peu ! » assurait le médecin venu voir si le patient s’était réveillé. Il avait promis qu’il devait se réveiller aux premières lueurs du jour. Encore quelques minutes avant son grand rendez vous, avec la vie d’un héro, lui, décoré, dès qu’il serait réveillé et conscient.
Quand tout à coup, Max se mettait à se retourner, clignait des yeux et balbutiait : « Gysneil, Sandra, Euriphate, où êtes vous ? »
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