En réponse au défi...

L'auto-interview
proposé par staffez

un défi simple, qui peut être amusant. Il s'agit de faire sa propre interview. Vous êtes en même temps le journaliste et vous même l'auteur de grand talent.

— Le journaliste : Bonsoir Paul, comme tout le monde le sait vous êtes une fabrique à vous tout seul de bestsellers lus dans le monde entier. Qu'elle est votre recette ?

— Moi : Vous savez il n'y a pas de mystère. Du travail, du travail, toujours du travail. Je consacre au moins un quart d'heure d'écriture par jour et je transfère les thèmes de mes idées à un ami qui complète sur deux ou trois cents pages.

— Le journaliste : Il semblerait que ce soit héréditaire dans la famille puisque votre père est le plus grand magnat de l'industrie du livre.

— Moi : Effectivement, c'est un don de famille. Tout petit déjà, j'écrivais des lettres sur mon cahier d'école.

— Le journaliste : Incroyable! Comme Madame de Sévigné,...

— Moi : Peut être, moi c'était plutôt des A, des B, des C, mais attention c'était vraiment difficile, avec de l'encre et tout.

— Le journaliste : Étonnant ! Pensez-vous être le Victor Hugo des "Temps modernes"?

— Moi : je le pense. Surtout que j'ai vu le film plusieurs fois et que je porte une petite moustache comme lui.

— Le journaliste : Qu'avez vous à dire à vos lecteurs et peut-être futurs écrivains.

— Moi : Le talent, c'est inné mais il ne faut pas se décourager. Regarder pour moi, je suis d'un milieu aisé et pourtant j'arrive à comprendre mes personnages même quand ils sont pauvres. Un coup de fil à un ami et je me transforme en La Roche, Foucauld.

— Le journaliste : Merci de cet instant magique et je rappel le titre de votre dernier livre: "Marchand de Pom Pom Girl" qui retrace la traite des blanches pendant le Superbowl aux USA.

— Moi : J'ai eu moi aussi un super bol de penser au thème du livre. En vérité, c'est mon ami qui l'a trouvé, un jour où il était en colère après moi. Il m'a dit plus tard que c'était pour se moquer. Mais personnellement, je savais pas qu'il y avait un loto là-bas et en plus qu'ils faisaient la promotion des fruits et du lait. Je ne vois pas en quoi c'est drôle.