Archimède, le hibou parlantgu me reçoit dans son arbre. Sa demeure est vaste et pour y accéder, il faut être motivé ! Il faut aimer glisser dans un tuyau sans savoir où celui-ci aboutira. Cette pièce immense est chaleureuse.

Il s'envole pour venir délicatement se percher sur mon épaule. Il réalise sasns le savoir un souhait peut-être imprudent ! Avoir sun mon épaule un oiseau et me promener en sa compagnie pour faire se retourner les passants.

Sérieusement, il me guide vers une porte dissimulée derrière une lourde tenture, s'apparentant à une tapisserie. Je l'écarte et agrippe la poignée, avec hésitation. Il m'encourage. Ne suis-je pas ici pour faire des découvertes fabuleuses ? Il a raison. Je ne risque rien avec pour compagnon un oiseau doté de la parole. Sans doute est-il un magicien bénéfique tentant d'éprouver mon caractère.

De l'autre côté de la porte se trouve un somptueux jardinet. J'écarquille les yeux, je me gave de gouleurs, de parfums ennivrants, de formes grillagées tarabiscotées sur lesquelles poussent des plantes grimpantes. Il m'invite à me diriger sur le dallage de marbre imitant les feuilles larges de rhubarbe...

J'approche des formes grillagées ! Elles représentent l'alphabet ! Tout y passe. Finalement ce jardin n'est pas aussi petit que cela. Il me fait songer à celui de Charles Trénet, à son Jardin Extraordinaire... Des haricots griment sur le A et des tomates s'accrochent au T. J'observe une gloriette en fer intégralement recouverte de roses rouges odorantes, au pétales veloutés. Archimède a aussi convoqué Ronsard ?

Je me demande sottement où se situe la Mignonne à la Rose...

- Peut-être que c'est toi ?

Vu ainsi...