Alliés et antagonistes: Gazrom

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Istvan Apponyi de Nagyappony regarda le “représentant”. Les deux parties n’avaient, d’un accord tacite, jamais employé les mots “client”, ou “employeur”, pour désigner leur relation. L’homme en costume impeccable ouvrit une grande malle métallique. Le Ventrue antitribu en sorti lui-même plusieurs boîtes de munitions de gros calibres. Des balles explosives ou incendiaires, des grenades antichars. Il y en avait au moins cent kilos. Probablement davantage. Il souleva avec curiosité une boîte dont l’emballage annonçait des seringues hypodermiques.

— Ce n’était pas dans la commande, fit-il remarquer.

Le représentant dégluti en transpirant fortement. Pour le moment, les deux parties prenantes, la meute des Ravageurs de la Mures et la société Gazrom, s’étaient scrupuleusement tenues à leur part du marché. La clé de cette relation à haut degré de méfiance réciproque était d’éviter, quoiqu’il en coûte, toute forme de surprise. Ça, c’en était une.

— Mon supérieur pensait… Nous pensions… Que tant que vous y étiez, heu… Vous pourriez nous aider à prélever un, peut-être deux spécimens ?

Istvan lui jeta un regard froid.

— Si je peux prétendre à contrôler cette ville, c’est que je ne commets pas de telles sottises.

— Ah. Heu…

— Toutefois, si vous souhaitez absolument capturer un loup-garou, et le vampire insista sur chaque mot pour montrer tout le mal qu’il pensait des tournures de phrases alambiquées du représentants, mes congénères et moi-mêmes pouvons adapter nos rondes dans nos secteurs et autour de vos installations. Voire, si vous nous présentez un plan et une carte à la topographie corrects, vous aider à tendre un piège.

L’homme hocha la tête. Odeur de peur sous parfum pour homme cher, trop cher pour la plupart des habitants de la région. Mais pas de terreur débilitante. Aucune erreur irréparable n’avait été commise. Les deux parties avaient besoin de cet accord.

— C’est une suggestion pertinente. J’en ferai part à ma hiérarchie. C’est… envisageable.

— Ce sera à payer en plus des sommes habituelles, précisa Istvan. Traquer un lupin n’est pas la même chose que de la surveillance.

— Bien sûr, bien sûr.

Le représentant parti un peu plus tard après quelques politesses. Istvan commença à ranger la livraison.

La prêtresse de sa meute, Madelina, arriva peu après. Elle avait bu, devina Istvan à son odeur. Du sang d’ivrogne confit à la pálinka. Depuis leur prise de la cité, il avait découvert que l’alcoolisme était aussi une maladie de caïnite. Son alliée de toujours déclinait petit à petit. La Brujah antitribu ne tenait debout que par hasard. Elle se laissa tomber sur une chaise en le laissant recompter et ranger la livraison.

— Alors ? Tu l’as encore fait ? Demanda-t-elle en hongrois d’une voix pâteuse au bout d’un moment.

— Conclure un accord avec ces gens nous permet de tenir la ville, lui rappela son ductus. Qui nous fournit autant de soutien logistique ? Le Cardinal ? Vykos ? La Régente ?

Madelina ne répondit pas tout de suite, puis cracha par terre.

— J’ai pas fait la Révolte Anarch pour voir ça… Marmonna-t-elle. Mais elle n’ajouta rien d’autre.

Comme un air de déjà-vu à Loup-Garou: L’Apocalypse

La fameuse citation de Ceaușescu “Le pétrole, les Juifs et les Allemands sont nos meilleurs produits d'exportation” présuppose, à un moment donné, que le PIB de la Roumanie repose en partie sur le pétrole.

Le sous-sol de la Roumanie, notamment en Transylvanie, est très riche en gaz naturel, et en moindre mesure, en pétrole. La compagnie Gazrom a été fondée en 1905 après la découverte d’un gisement naturel dans le judet de Sibiu. Elle s’est développée rapidement: des pipelines ont été construits un peu partout en Transylvanie pour convoyer le gaz jusqu’à Bucarest. La compagnie a résisté aux changements de nationalité (à la création de la compagnie, la Transylvanie était en grande partie dans l’Empire d’Autriche-Hongrie), et existe toujours en 1999. Après avoir été nationalisée par le régime communiste, sa privatisation a commencé en 1998. Actuellement, les locaux administratifs de la compagnie sont à Bucarest, et ses principaux sites d’extractions et relais de transformation et de centre logistique sont à Targu Mures et Mediaș.

Pour les Roumains mortels comme pour les Caïnites, elle fait partie du paysage. Elle est sur les affiches publicitaires dès l’aéroport. Vos PJs ont doublé ses camions citernes et fait le plein dans ses stations services. Inutile de la citer avant qu’elle n’entre dans le scénario, mais au moment où cela se produit, dites à vos joueurs qu’ils ont déjà vu son nom partout.

Note: elle est très inspirée de la vraie compagnie Romgaz dont la page wikipédia anglophone est ici: https://en.wikipedia.org/wiki/Romgaz.

En quoi elle concerne aussi les vampires ?

En tant que compagnie nationalisée et parmi les premières industries à rapporter des devises dans la Roumanie communiste, Gazrom a eu un traitement de faveur des autorités pour asseoir ses activités. En d’autres termes, toute critique écologiste ou refus d’expropriation d’un terrain pour qu’elle puisse étendre ses activités était aussitôt étouffée par la Securitate. Spécifiquement, la Direction VI enquêtait sur les résistances d’origine surnaturelle et réglait les problèmes. Quoique la Direction VI aie lutté plus activement contre les lupins que les vampires, il lui est arrivé d’avoir des frictions avec des caïnites dont le domaine séculaire se trouvait précisément au-dessus d’un forage envisagé.

Après 1989 et la fin du régime, des contestations ont émergé. Une partie des agents de la Securitate, qui avaient perdu leur emploi avec le nouvel État, ont été embauché directement par Gazrom. Les lupins redoublaient d’ardeur sur tout les plans pour défendre ce qui pouvait l’être. Les méthodes autoritaires et arbitraires n’étant plus utilisables, la compagne a ralenti, voire cessé ses prospections. Mais la Direction VI n’a jamais eu la rigidité morale de l’Inquisition. Quand les nouveaux employés de Gazrom ont compris qu’il y avait besoin de violence, mais qu’ils n’avaient plus les moyens légaux de l’employer, ils ont utilisé leurs connaissances pour … sous-traiter le problème en négociant avec les vampires.

Minute, c’est possible de faire ça ?

Avec beaucoup de prudence, oui. Traiter avec des humain qui savent que vous êtes un vampire est évidemment un bris de Mascarade (ou de Silence du Sang si vous êtes un Sabbat attaché aux mots). La hiérarchie Sabbat serait horrifiée d’apprendre que certains de ses membres ont accepté un contrat de mercenaire avec des mortels. Annoncer avoir accepté un tel accord vaudrait probablement la peine de mort au sein de la Secte.

D’un autre côté, dans un contexte où il y a généralement la place pour à peine une meute par ville, et que la dite ville est entourée de loup-garous ou de vampires indépendants ou camaristes, avoir un allié qui vous propose de vous armer, qui ferme les yeux sur vos exactions, n’est pas un concurrent, tout cela pour le prix de faire quelques patrouilles supplémentaires et une action coup de poing de temps à autre… Peut vite devenir très, très tentant. Sans compter que Gazrom est un partenaire beaucoup moins exigeant que nombre d’alliés caïnites potentiels, aux demandes très simples.

Réfléchissez-y: le représentant local de Gazrom ne va pas défier votre ductus en monomacie au premier faux-pas, ou contester vos territoires de chasse. Il ne parlera jamais d’aller traquer les antédiluviens non plus et ne vous assommera pas avec Caïn avant un Festin de Sang. Si vous utilisez les armes que Gazrom vous offre pour autre chose que ce que la compagnie vous demande, tant que vous ne contredisez pas ses intérêts, ce n’est pas bien grave non plus. Vous avez renié toute l’idéologie Sabbat dans son ensemble, mais tant que personne ne s’en aperçoit: est-ce vraiment un problème ?

Alors c’est très fréquent ?

Quand même pas. Plusieurs Voies de l’Illumination proscrivent les accords avec les humains ou rendent la trahison de la secte impossible. Les caïnites dont le refuge ou le territoire se trouve au-dessus d’une zone de forage prospectée par Gazrom ne trouveront peut-être pas de compromis avec la compagnie, spécialement les Tzimisces. En ce cas, la compagnie continuera de trouver une façon d’obtenir ce qu’elle souhaite, par tout les moyens. Hélas, la seule chose que les meutes qu’elle a mis à son service refusent de faire, c’est d’aller défier leurs congénères pour qu’elle puisse récupérer leurs terrains. Même s’ils l’emportaient, cela attirerait l’attention de plus de leurs pairs qui finiraient par découvrir l’arrangement et le scandale qui éclaterait leur serait fatal.

Mais… Il n’y a pas de vampires ou de revenants au conseil d’administration de Gazrom ? Qui contrôle vraiment la société ?

Certains vampires ont évidemment placé des serviteurs dans l’entreprise ou tenté de faire pression sur des cadres haut placés de diverses façons. En général, ça ne fonctionne pas très bien. C’est comme si certains des dirigeants de l’entreprise avait une résistance mystérieuse aux pouvoirs vampiriques et une idée très spécifique de leurs objectifs.

Ceux qui ont lu Loup-Garou l’Apocalypse ont déjà une idée de ce qu’il se produit ici. Les mêmes causes menant aux mêmes effets, l’exploitation gazière a réveillé le même type d’entité que celles qui ont corrompu les dirigeants d’Endron, filliale historique de la Pentex. L’organisation administrative et culturelle de Gazrom ne lui a pas donné le même niveau d’influence mondiale ni d’expansion, (et il y a quand même moins de pétrole en Roumanie qu’au Texas), mais à niveau financier moindre, l’idée est la même: des humains ont muté pour devenir des fomori (singulier: fomor), des créatures corrompues par des esprits maléfiques. Leur seul but est d’occasionner le maximum de nuisance à la planète. On en trouve peu, mais à tout les niveaux hiérarchiques. Les plus facile à repérer ont des mutations physiques monstrueuses, mais d’autres ont des capacités les rendant difficile à influencer mentalement. Ceux parmi les supérieurs hiérarchiques ne sont pas hostile par défaut envers les vampires, mais ne vont pas se laisser détourner de leurs objectifs.

Puisqu’on parle du “loup” américain…

Endron avait un projet de rachat de Gazrom à proposer aux Roumains dès l’exécution des Ceaușescu. Le fleuron industriel du Ver considère évidemment que Gazrom lui revient de droit. Sauf que, en 1999, ça fait dix ans que le projet d’acquisition traîne sans aboutir. Mentionner la Roumanie au conseil administratif d’Endron est presque devenu un sujet tabou tant il crée des tensions. Les dirigeants s’impatientent et ne comprennent pas pourquoi ce rachat n’est pas déjà conclu depuis longtemps.

En partie pour des considérations administratives: le gouvernement roumain a longtemps refusé de privatiser la compagnie, tout simplement. En 1998, soit l’an dernier, Gazrom a été privatisée à 45%, c’est à dire que l’Etat est toujours l’actionnaire majoritaire. Et Endron n’a pu en racheter que quelques misérables 20%. Cet échec est probabalement lié avec le décès inexpliqué de ses cadres en charge de valider les opérations d’achat à ce moment-là. Personne, et surtout pas Endron, ne s’attendait à une telle foire d’empoigne (c’est peu de le dire), le jour où la société a été côté en bourse. Les systèmes informatiques ont semblé avoir mystérieusement tous craqué en même temps avec plusieurs bugs d’origines différentes. Endron paie encore à l’heure actuelle des millions de dollars des avocats pour prouver que cela relève d’un sabotage financier d’envergure. Les journaux financiers non-détenus par la Pentex se sont moqué de la compagnie soupçonnée de délire paranoïaque.

De possibles scénarios économiques comme s’il en pleuvait

Que s’est-il vraiment passé ? D’une part pour garantir l’indépendance vis à vis des USA, l’Etat Roumain a refusé de vendre plus des fameux 20% à Endron. L’attitude arrogante et très désagréable des collaborateurs d’Endron qui se croyaient en terrain conquis, a poussé les fonctionnaires qui le pouvaient à ne surtout pas faire de zèle, et aussi parce qu’il y avait des féaux et des goules de diverses factions parmi eux (contrairement aux membres de la compagnie eux-même, qui étaient prêts à accueillir le rachat avec le champagne). Les 25% d’actions restantes ont été réparties entre une multitude de petits et moyens porteurs.

En 1999, la répartition des parts est donc la suivante:

État Roumain: 55%

Endron: 20%

Revenants Grimaldi rassemblés en holding: 10%

Holding de Jan Pieterzoon: 2%

Autres Revenants: 2%

Autres: 11%: petits porteurs ordinaires, divers groupes plus éparpillés, moins de 1% des parts à chaque fois.

Les Revenants Grimaldi ont peu de liens historiques avec la Roumanie, mais savent que leur maîtres en ont. S’assurer des parts dans Gazrom a été un réflexe naturel, d’autant plus aidé qu’ils ont peu souffert des expropriations des Revenants présent en Europe de l’Est et ont leurs propres activités bancaires. Ces parts sont également un bon moyen pour eux de négocier avec divers autres acteurs, que ce soit la Pentex ou les autres revenants.

Pour l’archonte Ventrue Jan Pieterzoon, c’est encore plus simple: sa goule gestionnaire de fortune a recoupé les intérêts géostratégiques de son maître avec l’annonce de la mise en bourse. Pieterzoon lui-même a peine noté ce nom dans une liste de comptabilité et a d’autres choses plus importantes à gérer pour l’instant. Sa part n’étant pas assez pour influencer la direction de l’entreprise, il aura un prétexte pour envoyer un serviteur le représenter lors de la réunion des actionnaires, et c’est à peu près tout.

Les autres Revenants sont souvent des descendants de migrants qui se sont précipité sur l’occasion de racheter un bout du pays de leurs ancêtres par affect.

La catégorie “autre” regroupe une foultitude de profils différents les uns des autres qui ont pensé faire une bonne affaire et ont réussi à obtenir le précieux titre. Vos PJs et leurs mentors et autres PNJs sont peut-être dans ce groupe.

Endron souhaite séduire les petits porteurs par tout les moyens, et tente de retrouver les adresses et les noms de chacun d’entre eux en dépit des sociétés écrans et des divers prêtes-noms utilisés. La tâche est longue, ardue et dangereuse. Et le géant américain du pétrole est de plus en plus impatient et frustré: ce ne sont pas des Garous qui ont acheté ces titres, par tout les Saints, alors pourquoi est-ce si compliqué ?

Un danger inattendu pour le clan des Démons

Le saccage des liens mystiques des Kolduns

Après la lecture de ce chapitre, vous aurez peut-être l’impression qu’avec quelques négociations savamment mené, Gazrom a tout de même de sérieux atouts pour négocier avec les vampires, dans de nombreux cas. Disons que les avantages et les inconvénients s’équilibrent… Sauf pour les Tzimisces. Le clan court un grave danger et ne s’en est pas encore rendu compte.

Les Tzimisces sont fier de leur lien mystique avec la terre, encore plus dans le cas des Kolduns. Mais peu se souviennent que cette terre n’est pas inerte.

Les sorciers Tzimisces ont été mis à rude épreuve par les bouleversements géologiques et écologiques. Les esprits ont été fortement perturbés, et cela a eu un impact considérable sur leurs pouvoirs.

Les rites patiemment mis en place et entretenu depuis des siècles, en particulier ceux qui demandaient du calme et de l’espace, ont dû être abandonnés, et leurs bénéfices, perdus. Non que les Kolduns ne puissent pas communiquer et se faire servir par des esprits du Vers, mais le bouleversement soudain a été trop complexe à gérer pour leur permettre de retrouver des repères. Cela a donné des opportunité à des caïnites normalement plus faibles de défier certains d’entre eux, voire de les vaincre. C’est une des raisons de la chute du nombre de jeunes Kolduns aujourd’hui. Sauf que comme les Kolduns étant notoirement divisés et que Velya, qui aurait été le seul en position de réfléchir à quelque chose, s’enfonce dans la démence, leur raréfaction progressive s’aggrave dans l’ignorance et la quasi-indifférence générale.

Cela ne s’arrête pas là: tout le clan est concerné

La santé des habitants ou des ouvriers autour des sites industriels n’a jamais été un sujet de préoccupation pour les vampires. La quantité de polluants s’est concentré dans le sang des mortels, puis dans les vampires qui se nourrissaient sur eux. La pollution par concentration de la chaîne alimentaire a été sous-estimée.

Jusqu’alors, la “maladie de la Vicissitude” était une légende traquée par les érudits dont on pouvait remettre en cause l’existence. L’esprit-cancer tapis dans leur sang a été réveillé par les métaux lourds et les polluants. Les cas de Tzimisces de tout âge se transformant en monstre avec des transformations aberrantes ont explosé sur la seconde moitié du vingtième siècle. Ce qui n’était qu’une légende est devenue une réalité encore rare, mais dont tout le monde connaît quelqu’un qui connaît quelqu’un qui a croisé un pauvre hère devenu fou et qu’il a fallu abattre. Pour le moment, personne n’a encore fait le lien avec les exploitations gazières.

Divers collaborateurs de Gazrom

Une vue rapide de divers individus que vous pouvez utiliser et développer dans vos scénarios autour des compagnies minières en Transylvanie.

Le Représentant

C’est le contact entre les bureaux de la société, basée à Bucarest, et les vampires dans divers contextes. C’est souvent un Fomor et/ou un vétéran de la Direction VI, plus rarement un vampire nominalement du Sabbat employé à plein temps par Gazrom.

Cet individu sans morale et extrêmement individualiste a accepté un job extrêmement dangereux, négocier avec des vampires. Son salaire est d’autant plus élevé que son espérance de vie est courte en cas d’erreur. Son travail consiste à identifier et rencontrer des jeunes vampires susceptibles d’accepter un accord pour de l’aide contre les loups-garous, plus rarement de convaincre des vampires réticents d’accepter un forage ou autre installation sur son territoire. En général, il se distingue par son sens de la diplomatie et une capacité à faire un repérage méticuleux avant d’aller au contact.

Les fomori locaux

Il arrive qu’une poignée de fomori issus d’humains ou de chiens errants apparaisse spontanément sur les sites d’extraction. En général, ils vivotent à proximité sans s’éloigner. Les quelques spécimen humanoïdes dotés d’intelligence sont montés dans les échelons à la compagnie et font tout pour hâter l’entrée de Endron au capital de Gasrom. Les autres finissent en chair à canon contre les attaques de loups-garous, plus rarement capturés comme sujets d’expériences par quelques vampires érudits de la région qui tentent de comprendre de quoi il retourne.

Les vétérans de la Securitate

Ils sont vieillissants mais très intelligents. Ils savent comment orienter les troupes afin de “déminer” un terrain abritant des forces occultes récalcitrantes. Ils ont aussi monté un service de contre-espionnage interne à la société afin d’intercepter les goules, revenants ou humains manipulés par des vampires pour que celle-ci reste en dehors de leur influence autant que possible.

Les cadres de Gazrom

Cette catégorie regroupe les ingénieurs miniers, les commerciaux, services juridiques et divers décideurs. Ils ne vont presque jamais sur le terrain (et quand ils le font, ce sont entourés d’agents de sécurité armés), sont intéressé par leur salaire dans le meilleur des cas, sont des fomoris dans le pire. Dans ce dernier cas, ils sont souvent immunisés au pouvoir vampirique et font tout pour hâter le rachat par Endron qu’ils appellent de leurs voeux.

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