Chapitre 28 : La Prise

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Les doigts crispés de l’homme ne tentaient pas de retenir un cri. Ils tentaient… de déloger quelque chose d’invisible. Quelque chose d’étroit et serré qui l’étranglait violemment.

Ses yeux s’écarquillèrent. Il suffoquait, sa silhouette tremblante s’arquant en arrière comme un pantin désarticulé.

« Hé ! Non, non, non ! Tiens bon ! » hurla Max, se précipitant vers lui.

Il passa ses bras autour de l’inconnu pour le soutenir, mais sentit lui-même une résistance — comme une force, une présence oppressante… froidevivante.

Il abattit son poing dans le vide, encore et encore, en hurlant. « LÂCHE-LE !! »

Et d’un coup, la pression cessa.

L’homme s’effondra à genoux, toussant violemment, aspirant de l’air comme s’il venait de sortir de l’eau. Max, agenouillé à ses côtés, observait autour d’eux, les poings serrés.

Mais il n’y avait rien. Juste l’écho de leur peur, et ce souffle glacé dans l’air.

L’inconnu tremblait. Son regard était vide, effrayé. Il tentait de reprendre le contrôle, mais son corps refusait de coopérer.

Max posa une main sur son épaule. « Qu’est-ce que c’était… ? Tu l’as senti toi aussi ? »

L’homme hocha faiblement la tête. « Elle… elle n’aime pas que je parle… Elle est là. Toujours là. »

Max leva les yeux vers le plafond obscur, sentant son cœur battre de plus en plus vite.

« Elle t’a attaqué parce que tu voulais me dire ton nom ? »

L’inconnu leva un regard vers lui, puis détourna les yeux. « Je crois que oui. »

Le silence retomba, coupant comme une lame. Max recula légèrement, les mains tremblantes. « Et tu veux toujours qu’on continue ? »

L’homme releva lentement la tête. Et malgré la douleur dans ses yeux, il sourit.

« Tu crois que je suis resté en vie tout ce temps… pour abandonner maintenant ? » Max sourit faiblement en retour. « Toi, t’es aussi têtu que moi. »

Mais au fond, une peur nouvelle grandissait.
Quelque chose veillait. Quelque chose qui les surveillait de l’ombre… prête à serrer à nouveau.

Et une question tournait dans la tête de Max :
“Et si elle pouvait les entendre… à chaque instant ?”

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