Sans nom
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J’ai été écrire sur ma tombe
que je ne survivrai pas
mes larmes
ont le goût
du sel de la mer
les vagues
en raz-de-marée
sur mes pensées
le gris de la stèle
au coté
des graviers de l’allée
je reposerai
sous terre
connaîtrais-je vraiment le repos ?
mon corps en décomposition
morceaux d’âme éparpillés
enterrés, digérés
je n’ai jamais été aussi bien
qu’allongé
sous terre
dans la poussière
et l’amertume amère
d’une vie achevée
peut-être que ma plus grande beauté
est celle de
cesser de
respirer.
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