Le bureau
Le petit groupe se dirige vers la dépendance, malheureusement pour eux, la porte est fermée à clé. Les volets sont fermés, impossible de passer par les fenêtres. Gérard suggère de retourner au manoir à la recherche de cette clé, en sachant très bien que ce ne serait pas chose facile. Une fois à l'intérieur, François désigne l'aile ouest.
— Nous se sommes pas allés de ce côté du couloir.
— Peut-être qu'il y a la chambre du comte ? Avance Eric. Ils entrent dans une grande pièce, sur le côté gauche du couloir.
— C'est son bureau, constate Timothée. Et pas d'ordinateur évidemment.
— Regardez les feuilles qui sont dessus. « Alba », « Personne », « Tim ô thé », « Enarox », « Gérard », « François »...
— Ce sont nos pseudos, et ils ne sont pas classés pas ordre alphabétique à ce que je vois, constate Quentin. Au fait, joli jeu de mot Tim.
— Je sais, mon pseudo est nul, souffle Timothée, mais c'est tout ce que j'ai trouvé.
— Je trouve ça original, sourit Éloïse .
— Moi aussi, acquiesce Matthias.
Eric se précipite près d'une l'étagère.
— Eh des DVD ! Voyons voir ce que regarde notre comte... « Sixième sens », « La neuvième porte », « Shutter Island », des classiques, et j'en passe... Et une petite minute, c'est quoi ça ? « Le dîner de cons » !
— Même si tu n'aimes pas, ça reste un classique, rétorque François.
— J'ai pas dit ça, j'adore ! Je suis juste surpris des goûts cinématographiques du comte.
Il se jette sur le fauteuil au milieu de la pièce, en face de la télé, mimant de prendre un verre dans les mains.
— Et Je me vois bien là, regarder des vieux films avec ma chérie avec un bon verre de Bourbon.
Il est interrompu par la voix de Gérard qui les interpellent.
— Écoutez ce qu'il y a d'écrit ici, c'est étrange.
Gérard lit à haute voix la phrase énigmatique qui est écrit en lettres majuscules :
VOUS AIMEZ LA QUITTER, LIEZ SOUS PRESENCE
— Mais ça ne veut rien dire ! s'écrie Faustine.
— En effet, mais pourtant, je ne m'explique pas pourquoi, cette phrase me rappelle quelque chose. On dirait bien que notre hôte aime jouer avec les mots.
— Il aime surtout jouer avec nos nerfs, dit Lola en croisant les bras.
— Mais oui, c'est ça ! s'exclame François. Lola, tu es un génie !
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