Ils s'embrassent, encore, avec toujours plus d'appétit. Romain glisse à nouveau ses mains sous le T-shirt. Il remonte le long de la colonne vertébrale de Maéline. Elle vibre sous ses doigts.

La langue de Romain invite celle de la jeune fille. Elles entament une danse sensuelle. Des picotements s'intensifient dans le bas-ventre de la rouquine. Elle a de plus en plus envie de sa langue, de ses lèvres, de ses mains sur son corps.

Puis un contact sur sa poitrine. Maéline se raidit. C'est seulement à cet instant qu'elle réalise ne pas avoir ragrafer son soutien-gorge.

— Tu... Tu veux pas ? Ahh, désolé, t'es tellement belle. Et j'ai cru qu'avec le sous-tif défait tu me faisais une invitation.

— C'est... trop tôt, répond-elle mal à l'aise.

— Désolé, je voulais pas t'inquiète. C'est juste que tu me plais grave et j'ai cru que t'avais envie. Je...

Le mélange de gêne et d'envie qu'elle lit dans les yeux de Romain la touche profondément. Elle va pour attacher son soutien-gorge et voit une lueur de déception dans le regard de celui qu'elle aime. Cela lui lacère le coeur. Après tout, cette sensation dans son entrejambe, n'est-ce pas le signe d'une envie ? Pourquoi devrait-elle attendre s'il la désire autant ? Il est prêt à s'arrêter pour elle, et elle ?

— Viens là.

Romain prend Maéline par la taille et la serre à lui. Il embrasse son cou puis son épaule pour descendre le long de son bras. Les mains de la jeune fille passent derrière la nuque de l'adolescent pour agripper ses cheveux. Son bas-ventre chauffe désormais. Sa tête bascule en arrière. Romain remonte lentement vers sa nuque. Des frissons l'électrisent. Pressée contre son amant, elle sent son entrejambe durci et la chaleur en elle irradie davantage. Le jeune homme faufile une main jusqu'à sa poitrine pour malaxer doucement son sein. Elle frissonne sans arriver à définir la cause de ses tremblements.

— Je tiens tellement à toi, lui murmure-t-il alors que sa bouche arrive près de son oreille.

Maéline s'oublie et s'offre à lui. N'être que l'instant. Vivre pleinement avec cette chaleur d'un être cher qui l'enveloppe.

Ils s'embrassent à nouveau et Romain ôte le haut. Puis le soutien-gorge. Maéline ferme les yeux et se laisse porter. Il l'allonge ensuite sur le lit, enlève son polo qui valse dans la pièce puis s'affaire à déboutonner le short de Maéline.

Heureusement que j'ai mis la lingerie ! J'aurai pas pu sinon, je me serai senti trop moche. J'ai été inspirée. Je n'aurai voulu pour rien au monde le décévoir et passer à côté de ce moment merveilleux. Mon Dieu, merci !

Ce dernier glisse le long des jambes fines et vole rejoindre le polo.

— T'es incroyablement belle, tu le sais ?

Comment expliquer la sensation de bien-être et de complétude ressentie par la jeune fille ? Les mots ne semblent pas assez riches aux yeux de Maéline pour ne serait-ce qu'approcher de ce qui la traverse.

Leurs lèvres se retrouvent alors que la main de Romain retourne caresser le sein. Il se colle à Maéline, caresse son ventre pour revenir jouer avec sa poitrine du bout des doigts. Maéline sent des contractions la saisir. Son corps réagit pour elle. Tout ce qu'elle désire c'est qu'il se fasse plaisir, qu'ils profitent. Romain retire à la hâte son pantalon et son caleçon. L'adolescente est étonnée de ne pas être repoussée ou surprise de voir son membre durci. Pourtant, le seul qu'elle ait jamais vu nu est son père et jamais de cette façon évidemment. Il revient se coller à elle pour l'embrasser avec ardeur. Sa main s'insinue sous la culotte, pour titiller sa zone intime. Maéline sent son antre sacrée devenir humide.

— Attends, lui chuchote-il en frottant son corps contre le sien.

Le jeune homme tend ensuite le bras pour ouvrir le tiroir de sa table de chevet et en ressort un préservatif.

— Tu veux le mettre ? propose-t-il tout sourire.

Maéline fait non de la tête.

Romain se prépare puis retire la culotte de sa partenaire.

Une douleur. Le feu dans son bas ventre. Ses seins secoués par de lents va-et-vient. Maéline n'arrive plus à penser. Le rythme s'accélère peu à peu. Ses mains viennent agripper les bras de Romain, véritable ancre de salut dans son monde. Il s'arrête, l'embrasse. Elle caresse son torse. Il se fraie un chemin jusqu'à sa langue, elle l'accompagne pour voguer à ses côtés. Il est son guide à travers cet océan de plaisirs charnels. Puis les va-et-vients reprennent avec beaucoup de vigueur avant qu'elle n'entende un râle sourd sortir de la gorge de Romain. Il se laisse basculer sur le côté, glisse son bras sous sa nuque et l'attire à lui.

— Tu m'as emmené au paradis, ma belle.

Maéline sourit, frotte son nez contre la joue mal rasée.

— J'peux te demander un truc ? reprend-il en regardant le plafond avant de se tourner vers elle.

— J't'écoute.

— Tu veux bien rester comme ça pendant qu'on regarde le film sur ma télé ? Je te trouve magnifique toute nue !

Maéline réfléchit un court instant en le regardant dans les yeux. Elle y voit le reflet de sa beauté.

— Ok, et je reste contre toi, comme ça, répond-elle en souriant.

— Vendu.