Acte 17 - Confrontation
La visite commença donc, l'appartement en question se trouvait au premier étage, c'était le numéro 13. Camille garda toujours un oeil sur les deux clients qu'il trouvait plus que suspect, que ce soit pour leurs allures, leur langage et surtout la drôle de relation qu'ils semblaient entretenir avec Ivan. Le plus petit se mis en tête de découvrir ce qu'ils pouvaient bien lui cacher, car il était évident que ce n'était pas des clients comme les autres.
"Dites moi, vous venez d'où ? demanda Camille tout en montant les escaliers.
- D'où on vient ?! Euuuuh... dit alors le mari de façon perdu, tout en regardant Ivan, comme pour lui demander de l'aide
- On vient de Paris ! répondis la femme
- Ah oui ! Voilà la ville rose ! Magnifique ! s'exclama l'homme aux cheveux blanc tout en mettant une main au derrière de sa fiancée.
- Mais... La ville rose c'est Toulouse ! retorqua le plus petit, tout en arrivant au premier étage.
- Bah... C'est une expression parisienne !
- Je suis né à Paris et je n'ai jamais entendu ça. Vous venez d'où de Paris exactement ?!
- On vient... Du nord ?
- Du nord ?! Du XVIIIème ?
- Hein ?
- Quoi ?"
Les deux se regardèrent alors en silence, ce gars ne venait clairement pas de Paris, il ne connaissait même pas les arrondissements ! D'où il venait alors ? D'une autre dimension ? Ou alors il était complètement stupide.
"Bref. Pourquoi vouloir déménagé à Reims ? C'est pourtant sympathique le XVIIIème. demanda alors le plus petit.
- On en avait marre du tumulte de la capital, d'ailleurs on peu visiter l'appartement je vous pris ? répondis alors la femme aux cheveux blond.
- Oui bien sûr, suivez moi. Je vous présente d'ailleurs mon stagiaire, Ilan. annonça alors le petit agent immobilier.
- C'est pas Ilan ! C'est Ivan ! razmocket ! corrigea alors le client, qui était alors étonné par une telle erreur.
- D'accord. Maintenant j'ai la preuve que vous le connaissez. Vous allez me dire de où.
- Hein ?! Mais non ! Je le sais car... Il me l'a dit ! Pas vrai Ivan ?!
- Oui oui Camille, ne t'en fais, je leur ai dit mon prénom mais t'as pas du entendre ! essaya alors de se justifier le stagiaire."
Alors exaspérer par tant de secrets et de mensonge, Camille lanca alors tout les dossiers sur Ivan avant de lui dire.
"T'as qu'a t'en occuper. T'as l'air de drôlement bien les connaître, j'ai horreur de passé pour un con. Tu peu bien allez te faire foutre avec tes deux potes de merde."
Avant que son interlocuteur ne puisse répondre, le plus petit était déjà entrain de s'en aller. Il était hors de lui, il avait la sensation de s'être fait avoir et d'avoir accorder le peu de confiance qu'il avait en Ivan, beaucoup trop rapidement. Il accélera le pas et ne lança pas un seul regarde en arrière, il esperait que son hypocrite de stagiaire ne le suivait pas, il ne voulais plus le voir, ses gestes faux et son regard. Il ne voulait plus entendre sa voix et ses mensonges. Il ne voulait plus se perdre dans ses mensonges et ses faux semblants. Il ne savait toujours pas ce qu'il lui cachait et il ne voulait plus du tout le savoir.
Le retour était bien plus morose que l'aller, et pour ne rien arranger, la pluie commença à tomber sur Camille. Quel triste coincidence, au moment où ses yeux commencaient à pleurer, le ciel dans sa grande empathie l'accompagnait. Il regarda le ciel, les larmes et l'eau coulant tout le long de son visage, qui devint entièrement humide au bout de quelques secondes. La petite pluie se transforma en averse, brutal et bruyante, mais ça ne semblait pas déranger Camille, qui restait immobile quelques instants sous ce déluge, comme pour se laver de toute ses peines, de toute sa honte et de toute sa colère. Pourquoi fallait-il que même après tout ces mensonges, qu'il n'arrive pas à complètement effacer Ivan de son esprit, est-ce que son visage, son odeur, ses yeux allait le parasiter pendant des années, une nouvelle fois ? Repenser à ceci vint faire remonter tout un tas de souvenirs dans l'esprit de Camille, des souvenirs qu'il aurait préféré oublier, des souvenirs purrulent qui infectais ses coeur et sa psyché. Il se mit alors à pleurer encore d'avantage, pourquoi fallait-il que son cerveau fasse ressurgir ces stigmates ? Il se remémora la douleur aïgue et brulante à ses côtes, une douleur qu'il avait connu, une douleur avec laquelle il était famillière avant. Mais il ne fallait pas qu'il se laisse submerger par ça, il devait travailler, être un employer modèle, qui ne ramenerai pas ses problèmes personnels au travail, un employer qui n'était personne à l'exterieur de son travail, juste une boîte sans émotions qui est rentable, car après tout, c'était le monde du travail et maintenant qu'il en faisait parti, c'était son monde.
Il se dépécha alors de regagner l'agence immobilière, ses vêtements étaient imibiber d'eau, ses cheveux étaient totalement trempés et il était frigorifier. Il pénétra alors dans le batîment, cette fois-ci sans son stagiaire, comment est-ce qu'il allait expliquer ça à son patron, surtout que pour la troisième fois, il avait rater une vente et il n'y avait pas Ivan pour le défendre, il devait se débrouiller seul. Il avança donc en direction du bureau de monsieur Girardeau, sous le regard inquisiteur et moqueur de ses collègues. Hugo se permettat même de commenter cette scène.
"Et bien mon tout petit Camille, tu as failli te noyer dans une flaque ? D'ailleurs où est passer ton stagiaire ? Il a voulu terminer la vente tout seul et tu le genait ?"
L'ensemble de l'assembler se mit à rire aux éclats, ces brimades transperçait le plus petit tel une phalange de lanciers. Mais il restait muet face à tout ceci, il ne voulait pas aggraver la situation dans laquelle il était, il fallait évité le suraccident. Une fois devant la porte, il toqua, entra dans la pièce et dit :
"Bonjour monsieur Girardeau
- Bonjour Camille. Où est-ce que tu étais toi et ton stagiaire ? Et pourquoi tu es trempé ?! répondit le patron.
- Et bien... Nous étions à la visité prévu pour ce matin.
- Une visite ? Je n'ai jamais entendu parmer d'une visite ! C'est quoi cette histoire ?
- Vous n'avez jamais entendu parler de ce rendez-vous ? Mais alors...
- Et où est ton stagiaire ?!
- Il est... Je ne sais pas Monsieur.
- Tu ne sais pas ?! Mais il est sous ta responsabilité espèce d'abruti ! Qui est-ce qui m'a fichu un empoté pareil ! C'est bien simple, tu fais encore une seule gaffe et je te fous à la porte ! C'est bien compris le nabot ?!
- C'est compris... Excusez moi...
- Allez, dégage maintenant ! lui hurla Girardeau tout en pointant la porte de son bureau à Camille."
L'employé sorti de la pièce la queue entre les jambes, mais avec des insultes plein la tête. Si seulement il aurait pu, il lui aurait enfoncer son crâne dégarni sur son bureau en chêne. Après cette altercation, il décida de retourner à son bureau, tout en essayant de trouver le numéro de Ivan parmis tout ses dossiers. Mais c'est à ce moment, que Hugo aillant tout entendu dans le bureau de leur patron, se rendit face à Camille et d'un ton arrogant et piquant, lui lança :
"Alors ? On s'est pris une trempe en plus d'être tremper ? Tu sais, je vais être triste quand mon petit chaton préféré aura quitter le navire !
- S'il te plait Hugo, arrête, j'ai pas la tête à ça. soupira le plus petit en retenant ses larmes et son envie de lui coller une droite.
- Bah alors ? Tu va pleurer ? Faut pas m'en vouloir, tu sais ce que je pense ? T'es un peu trop fragile pour ce métier. Tu devrais pensé au bois de boulogne vu ta carrure et ta tronche de travelo !"
Toute la salle se mit à s'exclaffer uniformement après la moquerie de Hugo. Mais cette fois-ci, il avait été trop loin, il n'a pas arrêté quand il aurait dû et Camille, ne pu contrôler sa rage. Il se leva d'un grand coup, colla son front contre celui de Hugo et totalement hors de lui grogna :
"Tu va fermer ta putain de grande gueule fils de pute. Sinon je jure sur ma vie que je te bouffe la gorge avec mes dents."
Le plus grand, totalement sans mots, ne pouvant pas croire que Camille avait eu le cran de se dressr contre lui, ne dit rien sur le coup. Mais quelques secondes après, il le repoussa d'un grand geste sec, le plus petit tomba lourdement sur le sol. Bien que hors de lui, la marge de force était énorme entre les deux, et jamais Camille n'aurait pu rivalisé contre Hugo sur le plan purement physique. Une fois Camille sur le sol, le regard remplis de larmes et le visage déformé par la rage, Hugo lanca :
"Tu va le regretter. Reste à ta place morveux."
La brute retourna ensuite directement à son bureau, laissant Camille sur le sol, avec comme seules compagnies sa haine et le manque d'Ivan.
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