Dans les mangroves
La mangrove, les arbres aux troncs emmêlés. Voici ce qui s’étend devant moi.
L’eau du ruisseau coule doucement sous moi. Le clapotis constant berce la forêt, me berce. Les bruits de différentes sources de vie bruissent dans cette athmospère si particulière. Ma tête entre mes pattes, je me repose sur un arbre au tronc large. Les rayons du soleil peine à percer la canopée, se reflétant sur les flots tranquilles. Je baille et me relève en m’ébrouant. Je saute lestement sur la berge. J’entre dans l’eau et traverse le ruisseau. Je continue mon chemin, sans prêter attention aux capybaras qui se sauvent dans l’eau quand ils me voient arriver. Je bondis au-dessus des rochers, des racines, des flaques. Le paysage commence à changer, les mangroves familières laissant place à une forêt dense. Le soir tombe.
Je flaire le sol en quête d’odeur. Aucune ne m’alerte mais celle d’un fourmilier m’attire. Je la suis prudemment. En chemin, je remarque deux lézards prenant un bain de soleil. Je me fige, mesure la distance qui me sépare d’eux et saute brusquement. Je parviens à en attraper un. Je l’avale puis reprends mon chemin. Je ralentis quand l’odeur devient plus présente. Il est là, penché sur une fourmilière géantes. Il ne m’entends pas arriver, occupé à glisser sa longue langue à travers les galeries pour attraper les fourmis cachées à l’intérieur. Je me rapproche et bondis sur lui au moment où il flaire ma présence. Je le mange rapidement. Après quoi, je le cache dans un buisson puis me hisse sur un arbre pour me reposer alors que le ciel devient s’éclaircit, bien que nuageux.
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