Dans un monde où l'ombre règne en maître, où les ténèbres engloutissent toute lumière, une fable de terreur se dessine...

Au cœur d'une forêt ensorcelée, une cigale déchue, aux ailes flétries par la malédiction, chantait sa lamentation lugubre. Ses notes discordantes résonnaient comme des cris d'agonie, annonçant le malheur à venir.

À l'opposé, une fourmi sombre et déformée, sa carapace tordue par la corruption, travaillait sans relâche dans les entrailles de la terre maudite. Son labeur, empreint de désespoir et de folie, était une offrande à des forces impies, prêtes à dévorer tout sur leur passage.

La cigale, aveuglée par son arrogance et sa vanité, se moquait de la fourmi, la traitant de servante des abysses, condamnée à une existence misérable. Mais la fourmi, muée par une détermination infernale, continuait son œuvre maudite, récoltant des âmes perdues pour apaiser les sombres divinités qui régnaient sur la forêt damnée.

Alors que les ombres s'épaississaient et que les murmures des ténèbres se faisaient plus insidieux, la cigale, affamée et désespérée, se tourna vers la fourmi, implorant son aide pour échapper à son funeste destin. Mais la fourmi, le regard empreint de folie et de cruauté, refusa, déclarant que chaque âme devait payer le tribut exigé par les seigneurs des abysses.

Dans un ultime acte de désespoir, la cigale, privée de toute lumière et de toute chance de salut, fut engloutie par les ténèbres voraces qui avaient scellé son destin funeste. Pendant ce temps, la fourmi, un sourire démoniaque aux lèvres, continuait son travail infernal, sachant que dans ce monde de terreur éternelle, seules les âmes les plus noires pouvaient espérer survivre.