Dans un ravin obscur où les cris des damnés résonnent,
Un loup affamé, ses crocs maculés de sang, guette en embuscade,
Et dans le ruisseau sombre, une agnelle innocente, frissonnante,
Se désaltère, ignorant le destin lugubre qui l'attend.

"Pourquoi troubles-tu mon eau si pure, créature de malheur?",
Gronde le loup, sa voix grondant comme le tonnerre infernal,
"L'eau coule de toi jusqu'à moi, souillée de ta présence impure,
Et maintenant, tu paieras le prix de ta présomption fatale."

L'agnelle, tremblante mais pleine de courage, ose répondre,
"Seigneur loup, je n'ai pas la force de souiller votre source sacrée,
Je bois là où je peux, sans intention de causer le moindre tort,
Pitié, ne me faites pas subir votre justice impitoyable."

Le loup, riant d'un rire démoniaque, avance lentement,
Ses yeux brûlants de désir pour le sang innocent,
"La pitié n'a pas de place dans ce monde sombre et brutal,
Et ta vie sera mon tribut, offert à la nuit éternelle."

Sans plus de mots, le loup se jette sur l'agnelle, ses griffes déchirant,
Ses crocs déchiquetant la chair tendre dans un festin sanglant,
Et dans le ravin, les échos de ses hurlements de douleur résonnent,
Tandis que la nuit s'embrase de l'horreur de cette scène démoniaque.