Gourmandise. I.
Perdue dans l'obscurité du local, je cherche mes marques à l'aveugle. La porte. La poignée. Le verrou tout juste fermé. Je frémis au contact glacé de la faïence qui recouvre tous les murs. La vasque, aussi froide que la céramique. Mes mains effleurent une surface chaude, charnue. Distinguant des doigts, je poursuis mon exploration le long du bras, remontant progressivement jusqu'à un torse. J'y pose mes lèvres pour goûter cette peau salée. Mes doigts se posent naturellement sur un abdomen imberbe, sculpté par des heures d'exercice physique. Je me délecte, embrassant, goûtant, mordillant tout ce que je rencontre.
Mon partenaire saisit une de mes mains et la glisse plus bas, sur un sexe dur et lui aussi imberbe. Je le caresse volontiers, tout en dégustant son buste. Il saisit mon bras et m'incite à descendre plus bas. C'est qu'il est pressé, en plus. Je m'exécute, mais je tiens à savourer chaque parcelle de ce corps qui m'est offert. J'embrasse et mordille chacun de ses muscles abdominaux. Plus bas, je m'attarde sur son pubis et m'amuse à aspirer ses couilles. Je suis à genoux, face à son sexe. Je l'entends respirer bruyamment. Ma bouche se pose doucement sur son gland. Je m'amuse avec ma langue et marque un temps d'arrêt. Je m'apprête à l'avaler lorsqu'il m'explose en plein visage.
Surprise et sous le choc, je fais face à ses giclées incessantes qui m'inondent la figure et se collent à ma chevelure. Lorsqu'il a fini, je reprends mes esprits. Je pose une main sur mes joues, recouvertes de sa semence. Je n'ai même pas eu le temps de profiter. Une sonnerie retentit. Je l'entends se rhabiller à la va-vite et ouvrir la porte.
"Je dois te laisser, j'ai maths, à plus !", dit-il en refermant la porte.
Seule dans l'obscurité, je tourne le verrou afin de rester seule. J'allume l'interrupteur et me tourne vers le lavabo des sanitaires où nous étions enfermés. Mon visage rond et mes cheveux bruns sont perlés de foutre. Mon décolleté est lui aussi trempé. Il s'est fait plaisir, cet enfoiré. Même pas de temps de le sucer pour de vrai… C'est bien dommage…
Une voix en moi résonnait. "Tu vas bientôt devenir la salope du lycée, Jessica…"
J'avais 16 ans. Ma première expérience sexuelle venait de m'exploser au visage et la rumeur n'allait pas tarder à faire le tour du lycée.
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