Un weekend inoubliable : Samedi, soirée découvertes et révélations.

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‘Eh ben, si j’avais pu penser qu’on en serait là au bout d’une semaine… qu’elle avait autant confiance en moi… plus que moi-même… JE L’AIME CETTE FILLE !!!’

Je me lève du canapé histoire de remettre une buche dans le feu, regarde ma montre, sept heures, c’est bon encore du temps avant de préparer le repas.
Avant de la rejoindre je me mets à mon tour torse nu, histoire de me retrouver à égalité, et nous restons là, à parler de tout et de rien, allongés sur ce lit de fortune, à moitié nus, sans qu’aucun embarras ne vienne ternir ce moment magique.

« - Bon sinon, c’est quoi ta tenue préférée quand tu es seul chez toi ?
‘Elle remet ça sur le tapis…’
- Ben, disons que je suis rarement seul chez moi, mais c’est vrai que rester des journées entières en calebute c’est vraiment le pied… Et toi ?
‘Je décide d’entrer dans son jeu, il est vrai troublant, peu rassurant pour moi, et pourtant ça va se révéler bouleversant pour le reste de ma vie…’
- Souvent quand je suis chez mon père ou à l’internat, c’est nue, ou en culotte, de toute façon je n’aime pas être trop habillée à l’intérieur. Sinon chez ma mère, un vieux short de foot et un t-shirt, mais sans rien dessous… »

Je reste sans voix, imaginant maintenant cette jolie demoiselle entièrement nue, se promenant devant moi, ses petits seins ballottant de haut en bas au rythme de ses pas. Ses petites fesses blanches s’agitant de droite à gauche à chaque enjambée, et son petit sexe, là bien caché par ses cuisses musclées et une toison brune, légèrement épilée. Ses courbes si voluptueuses, se dandinant devant mes yeux exorbités.
Ou alors juste un string en dentelle, ne cachant que son intimité de jeune fille prude, dans le genre je me montre mais pas trop, laissant deviner, suggérant ce qui peut se trouver là. Le triangle de dentelle se muant en fine ficelle, et s’insinuant entre ses deux globes postérieurs.

Elle sent que je ne suis plus là, perdu dans mes pensées et me bouscule un peu.

« - Oh réveille-toi !!!
- Je dors pas, je fantasme…
- Sur quoi ?
- Sur qui tu veux dire ? Ben sur toi, je t’imagine, te promenant nue devant moi, comme si de rien était. C’est con mais après ce que tu m’as dit…
- Ça te trouble à ce point ?
- Tu sais, j’ai eu une éducation plutôt chaste, pas de là à dire que le corps et le sexe sont un sujet tabou à la maison, mais presque…
- T’inquiète pas je comprends. Moi c’est plutôt le contraire, c’est vrai que mes parent sont plutôt libres là-dessus, et les discussions sur le sujet sont plutôt monnaie courante pour moi.
- Après je dis pas qu’on en discute pas entre mecs, mais c’est pas pareil. Comme vous entre filles. Bon c’est pas tout mais j’ai un petit creux moi.
- Déjà ? Remarque c’est vrai que j’ai bouffé tout le pop-corn…
- C’est pas bon pour ta ligne, ce serait dommage de bousiller ce si joli corps… »

Pour le repas du soir, ce sera restes de midi, les lasagnes ont eu un franc succès, mais nous en avons encore assez pour deux. Pour lasuite de la soirée, c’est une surprise, mais je pense qu’on est pas encore couchés.
Nous quittons donc le canapé, le replions, et remettons un peu d’ordre dans la maison, je profite de ces quelques minutes à nous affairer pour regarder du coin de l’œil ses petits seins s’agiter majestueusement au grès de ses mouvements. Je ne résiste pas à l’envie de la serrer contre moi, de sentir sa poitrine dévêtue collée à ma peau, percevoir ses deux pointes dressées caresser mon torse et je l’enlace tendrement, la faisant frémir, et je ne suis pas en reste.
Une vague de chaleur me parcourt, et je vire à l’écarlate rapidement, de peur qu’elle se rende compte de l’effet qu’elle produit sur moi, je prends sa bouche, sa langue pour un baiser des plus ardents.
Ses mains parcourent mon dos à nouveau, je suis électrisé par les sensations qui me traversent le corps, sa peau contre la mienne, ses caresses, sa langue, mon excitation grandissante (pas qu’elle d’ailleurs…). Elle le ressent, je le sais, mais je sais qu’elle aussi commence à sentir une sorte de désir monter en elle, elle se laisse un peu plus aller, son corps se fait plus lourd aussi, comme si ses muscles refusaient de la porter plus longtemps, son corps se colle au mien, son bassin au mien…
Nos bouches se quittent, ses mains disparaissent…

« - Calme-toi ma belle, doucement.
- Tu peux parler, si tu voyais comme t’es rouge.
- C’est de ta faute, t’as vu dans quel état t’arrive à me mettre…
- Ben on va dire que c’est une peu une première pour moi aussi, de me retrouver comme ça devant un mec. Et je peux te dire que c’est un peu bizarre comme truc.
- Ben tu sais c’est une première pour moi aussi, en général les filles me montrent pas leurs seins comme ça, mais je peux te dire que c’est vraiment… comment dire… plaisant… et… excitant… et… bizarre ouais, c’est ça surtout.
- Et tu trouves ça excitant ? Justes des seins ça te suffit ?
- C’est pas tes seins qui m’excitent… enfin si… mais pas que… c’est la situation en fait… t’as pas besoin d’être nue pour ça… Tu me plais vraiment, même habillée avec ton pantalon trop grand et ton pull trop large, c’est une question de personnalité, d’attitude…
- Merci, c’est la première fois qu’on me dit ça, en fait à part les filles (entendez Sarah et ses greluches) personne me dit ça d’habitude. Certains mecs me prennent même pour une lesbienne parce que j’ai un look de garçon…
- Ils savent pas ce qu’ils manquent en te regardant de loin et en te jugeant alors… Mon bonhomme… »

Et j’éclate de rire sans penser que ma remarque aurait pu la blesser, et lorsque je me rends compte de ma connerie, je la regarde droit dans les yeux et c’est elle qui part dans un nouveau fou rire. Au final elle est loin de la fille timide et réservée, qui m’a exposé sa tristesse une semaine avant, elle est pleine de vie, de bonne humeur, et je pense en connaitre la raison.

Un petit aparté pour vous expliquer. Je connais la raison de cette apparente bonne humeur, simplement je me suis rendu compte que ma bonne humeur était communicative, avec tout le monde, et au fil du temps, je suis devenu le confident de beaucoup de mes amis, surtout de mes amies, en fait. Toujours une oreille attentive, toujours le mot pour rire, pour réconforter, toujours là pour un simple câlin, en fait je suis devenu pour beaucoup le super pote toujours là pour rendre service. J’ai souvent trouvé en ces personnes un réconfort quand moi je n’allais pas bien, mais aussi de super amies, avec qui il aurait pu se passer beaucoup de choses et sans ces personnes, je ne serais certainement plus ici pour écrire aujourd’hui…

Donc reprenons, nous sommes donc torses nus tous les deux, une belle érection occupe une bonne partie de mon caleçon, elle ne semble pas s’en offusquer, bien au contraire, consciente de l’effet qu’elle provoque chez moi. Je ne me sens pas gêné par cela non plus, je rentre donc dans son jeu, l’attire une nouvelle fois vers moi, et lui glisse un « Je t’aime mon étoile » les yeux dans les yeux, de la façon la plus sincère qui soit.

‘Ca y est, je l’ai fait… J’y suis arrivé… C’était pas si difficile… Après tout, c’est la vérité… Putain ça va mieux d’un coup… Je me sens plus léger, plus libre…’

Et je la laisse là, au milieu du salon, file à la cuisine mettre la table et faire réchauffer le repas. Moins de trois minutes après ma déclaration je retourne dans la piece voisine, elle n’a pas bougé, comme figée sur place. Je m’approche lentement derrière elle, ne voulant pas mettre fin à cette vision majestueuse d’elle debout seins nus au milieu de mon salon, et l’enlace, la serrant contre moi, et je lui glisse a l’oreille :

« - Cess ? Tu vas bien ?
- Waouh !!!
- Hein ?
- J’imaginais pas que ça me ferais cet effet de t’entendre me dire ça, c’est énorme, je frissonne encore, je suis sciée. J’attendais que ça, mais je pensais pas que tu serais aussi franc, aussi direct, et que ça me ferait cet effet…
- Tu sais, je croyais pas que j’arriverais à te le dire, comme ça ou autrement, maintenant. T’imagine même pas comme je me sens bien maintenant, tout léger, heureux que tu saches vraiment ce que je ressens pour toi.
- Je savais que c’était plus que de la simple amitié, mais difficile d’imaginer que ce soit à ce point-là venant de toi, tu avais l’air tellement fermé sur tes sentiments… »

Mon ventre décide d’interrompre la conversation, criant qu’il était l’heure de se restaurer. Nous filons à table et continuons notre conversation en dégustant notre plat avec appétit.
Sans songer un seul instant à nous rhabiller.

« - Tu sais ma puce, quand on s’est rencontré la semaine dernière, quelque chose s’est passé en moi. En fait dès le premier regard j’ai flanché, je sais pas pourquoi, et puis je me suis dit que je partais vraiment en couille, que je me faisais des films, que je devais vraiment arrêter avec mon cœur d’artichaut. J’avais peur de souffrir une nouvelle fois, et puis quand t’es venue me rejoindre dehors, quand on est resté à regarder les étoiles, j’étais vraiment heureux, je me suis dit que je devrais nous laisser une chance, mais que c’est toi qui déciderais de la tournure des choses, que je ne ferais que t’encourager à venir vers moi.
- Je me suis demandée ce qui se passais dans ta tête en fait, tu me cherchais du regard, quand tu me voyais, tu fuyais, et tu restais dans ton coin, même pour danser. C’est pour ça que je t’ai suivi, j’avais envie de comprendre ce que tu faisais, et puis tu m’as fait craquer là dehors, avant je te prenais pour un guignol, c’est vrai que tu m’as bien fait rire avec tes blagues, mais…
- T’as découvert que j’avais un cerveau… Ben oui, faut pas se fier aux apparences…
- Non, en fait c’est l’attention que tu m’as porté, tu t’es intéressé à moi, à ma vie, savoir ce qui se passait, puis t’as trouvé les mots pour me faire sourire, me remonter un peu le moral.
- C’est ce qui m’a intrigué chez toi, t’avais l’air si triste même quand tu riais, et je me suis dit que t’avais besoin de quelqu’un qui te remonte le moral, alors quand t’es venue, j’ai pas hésité, et j’ai suivi mon instinct, me disant qu’au mieux on deviendrait de bons amis. Et puis je me suis plongé dans tes yeux, t’as dansé contre moi, on a chanté ensemble, on a dormi ensemble.
- Et lundi t’as fait la gueule tout l’après-midi !!!
- En fait j’aurais aimé passer la journée seul avec toi, et j’étais dégouté qu’on aille se trainer aux grottes, je les connais par cœur, et pour moi c’est pas un endroit qui respire la joie…
- Tout s’explique… Bon sinon, on fait quoi après ?
- Surpriiiiiiiiise...
- Déconne pas, on fait quoi ?
- Je sais pas si je dois te le dire…
- Vas-y, c’est pas drôle…
- On sort.
- Ou ça ?
- Ben en boite… Pourquoi, t’avais prévu autre chose ?
- Heu, non, mais bon, je suis pas sure que le fasse… Je suis un peu jeune quand même… C’est pour ça que tu m’avais demandé de prendre une tenue un peu habillée?
- J’ai tout arrangé avec ma cousine, elle passe nous rejoindre dans la soirée, elle nous emmène et nous ramène, t’as pas d’inquiétude à avoir, fait-moi confiance… »

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