Épître XVIII : Abîmes et Arts Noirs
Cher Lecteur,
Réfugié dans un nid de quiétude, un breuvage chaud en main? Sois prêt à chuter dans un abîme d'affects, là où les silhouettes s'animent.
Nasëem, écho d'une symphonie sidérale. Ses murmures se fondent dans l'air, pendant que les célestes lueurs tremblent en harmonie avec sa mélodie secrète. Méfie-toi de ce halo trompeur. Chaque cicatrice incrustée dans sa peau relate un rituel, un hommage rendu sur l'autel des ombres. Pensais-tu être spectateur d'une simple danse astrale?
« Puis-je espérer voguer à ses côtés dans cette quête? » te demandes-tu. Ses balafres ne sont pas signes de fragilité, mais emblèmes d'un courage inouï. Dans ces stigmates, il contemple le reflet de sa ténacité.
Son régime, un festin de chair infernale, n'est point à juger avec dégoût. Ce n'est pas tant une nourriture qu'une dédicace à la brutalité, un pacte avec les feux de l'enfer. Là où tu cherches le familier, lui aspire à une fusion vraie.
Lilith, sa mentor atemporelle, a vu en lui un potentiel brut. Tel un sculpteur de génie, elle a modelé, pétri, confronté son disciple à des épreuves inénarrables. Aurais-tu enduré une telle métamorphose? Déchirements, étirements, noyades dans les abîmes de la folie.
Dans ce sanctuaire où les éons ont marqué leur passage, la Diamonite s'est retirée pour laisser place à la Régallia. L'instant où ce sceptre s'est lié à Nasëem a marqué son ascension, sa domination sur les Quatre Fléaux : le Soufre, l'Obscurité, la Détresse, et le Vice.
Es-tu prêt à dompter une telle force? Car il a compris l'essence duelle du pouvoir. Il en joue habilement, crois-tu pouvoir en faire autant?
Avant de poursuivre ta lecture, considère la profondeur cachée derrière chaque légende. Car Nasëem n'est pas qu'une illusion, mais une allégorie vivante.
Depuis les abysses, la plume affûtée,
Le Scribe de l’Obscur.
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