Chapitre 46 : Retour au Bercail

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Vêtu d’un pantalon de cuir noir et d’une jaquette assortie qui moulaient parfaitement sa silhouette, Nasëem émergea de la grotte avec une majesté étrange. Le sceptre régalien, extension organique du Druide, s’accordait harmonieusement à son nouvel être. Les mèches de ses cheveux, jadis ébène, arboraient désormais des stries argentées qui dansaient au rythme de son cœur. Ce symbole de sagesse demeurait le seul indice de sa longévité – son corps plus développé restait exempt des marques de l’âge, tout comme son faciès.

Alors qu’il arpentait Brocéliande, ses pensées se tournaient inévitablement vers sa fille, l’image de son souvenir pâle et fragile le hantait. Il espérait de tout cœur qu’elle aille mieux, que la morosité l’enveloppant se soit dissipée. Façonné par un millénaire de retraite atemporelle, il percevait le monde avec une acuité renouvelée. Savoir que le temps n’avait pas altéré sa princesse apaisait son âme en tourmente.

« Se reconnaîtraient-ils mutuellement, elle et ce père modelé par la Reine des enfers ? Où serait-elle perturbée par le démonisme qui imbibait désormais sa présence ? »

— Renégat, murmura-t-il, ton ostentation n’a plus sa place ici. 

À ces mots, l’opale s’embrasa, libérant un timbre brut :

— À ta guise, Druide de l’Obscur. 

Le bois sculpté se tordit, se contracta, tout en préservant les moindres détails de ses ornements délicats. Les gemmes enchâssées étincelèrent fugacement. En quelques battements de cœur, Renégat se miniaturisa. Nasëem attrapa la chaînette d’infernite blanche à son cou et y accrocha son compagnon, puis propulsa ses jambes avec une puissance époustouflante.

Flèche affranchie de son arc, il s’élança vers le ciel. Les conifères proches de l’épicentre du décollage se plièrent. Leurs branches chuchotaient des sermons de surprise, et leurs feuilles, détachées en un nuage tourbillonnant, formaient un vortex de verdure et d’ombre.

Le peuple de la forêt, ébranlée dans leur quiétude par cet événement soudain, s’enfuyait en tous sens. Les lapins bondissaient dans les fourrés, les cerfs disparaissaient entre les arbres, et les oiseaux détalaient en une cacophonie d’ailes et de cris.

Ce vent frais fut un baume de bonheur après ce millénaire de réclusion. Sous lui, une mosaïque complexe de verts et de bruns – patchwork de vie qui s’étendait jusqu’à l’horizon. Il glissait sur la canopée, libéré des lois de la gravité. À l’instant où il pénétra l’oasis, la sérénité l’enveloppa, et enfin l’arcade élancée s’érigeait – sentinelle de pierre et de mousse. Il marqua une brève pause, sentant ses pieds s’enfoncer légèrement dans l’herbe. Ses sens s’aiguisèrent, capturant le parfum enivrant des fleurs sauvages. Tout cela le transporta à une époque plus simple, avant sa transformation, avant que la responsabilité de ses pouvoirs ne pèse sur ses épaules.

Alors qu’il s’apprêtait à activer le reflet de l’Arche, une agitation soudaine attira son attention. Des individus familiers surgirent de l’ombre des fourrées, accourant avec une joie mêlée de surprise. Ces personnes sauvées dans un passé aussi contemporain que lointain, il les avait complètement oubliées. L’image de sa princesse l’imprégna de nouveau. Son sourire, pur et contagieux éclipsait les murmures sereins de la forêt.

Devait-il y retourner ? Peut-être son devoir premier serait de l’abandonner. Accepterait-elle d’imposer la suprématie de la magie aux hommes ?

Nasëem se tourna vers ses futurs disciples, éclairés par l’horizon des événements. Il hocha la tête en guise d’invitation, et, de concert, ils traversèrent le seuil.

Dès que son pied toucha Avalon, la féerie du lieu déferla. Des licornes galopaient à travers les clairières, étincelantes de grâce faisant la course avec les centaures, tandis que des lutins éclataient de rire cristallin, sautant d’arbre en arbre dans une farandole légère. Diverses créatures, aux formes et aux allures mystiques, ajoutaient des couleurs et des textures au tableau en constante évolution.

Alors qu’il s’avançait, trois Xandrumains assis, immobiles et majestueux, montaient la garde. L’un d’eux l’observa intensément, et l’atmosphère s’imprégna d’une gravité nouvelle.

— Enfin, te voilà !

Le Roi fit un signe de tête a ceux l’accompagnant, puis se tourna vers ses disciples de guet qui affluaient. Les étreintes l’envahirent inopinément, électrisant sa peau. Elles ravivaient les souvenirs d’un enseignement où la crainte et la douleur souillaient la tendresse. Ainsi, en une fraction de seconde, une muraille invisible se dressa, Mais en dépit de son masque, il ne put totalement dissimuler sa fragilité :

— Ma fille, est-elle saine et sauve ?

L’interrogation flotta. L’un des gardiens, muet, mais éloquent, se détourna vers la silhouette lointaine du manoir de de Diamonite.

— Occupez-vous des nouveaux arrivants !

Le sceptre, disparu du collier d’infernite, resurgit soudain dans sa taille normale. Il se positionna de façon à ce qu’il puisse sauter dessus, et, les bras croisés, le Druide fusa vers son fief.

Parvenu rapidement à destination, il bondit alors que Renégat retourna à son cou. Il passa le seuil, la répercussion de ses pas sur le marbre créait une symphonie d’urgence, à son émergence. Les murmures des résidents, audibles, mais indistincts, frôlaient son ouïe sans s’y attarder, tous ressentaient sa plongée dans l’Obscur.

Nasëem entra précipitamment dans la chambre de sa fille, faisant sursauter la druidesse à son chevet, qui exprima aussitôt l’inquiétude. Allongée sur le lit, Lynéxia personnifiait la fragilité. Sa peau translucide ne faisait qu’un avec les draps blancs. À chaque inspiration, une brume glaciale s’échappait, nul doute, la mort cherchait à l’emporter. Il percevait également son aura fluctuante, perturbée et drainée par une force invisible.

Sans un mot, il tendit sa paume. Son don permettait de sonder plus qu’une simple condition physique ; il pénétra son essence. Et ce qu’il découvrit le terrifia. Une noirceur attachée à son mana – un mal létal, qu’il n’arrivait pas à éliminer. Elle suçait la vie hors de sa fille, menaçant de l’effacer de son existence.

Alors, une douleur incommensurable l’engloutit. Un cri jaillit de ses lèvres, un hurlement si puissant qu’il ébranla les fondations non seulement du manoir, mais aussi du cosmos. Ce cri exprimait l’angoisse et un amour si profonds, qu’ils transcendaient les limites de ce qu’il pouvait encaisser. Son désarroi se propagea à travers les dimensions implorant une réponse, une solution, un miracle.

Dans son laboratoire du palais Palladium, Warren, l’incarnation suprême de la connaissance, vêtu d’un costume olive complété par une chemise sombre, une cravate élégante et une paire de mocassins, il exsudait une aura de raffinement indiscutable. Sa haute stature, encadrée par des cheveux d’argent, lui donnait un air insondable. Des tatouages runiques défilaient le long de ses avant-bras, témoin de son savoir absolu.

Alors qu’il travaillait sur son moteur stellaire, son attention glissa vers une table en palissandre ou les gemmes enchâssées clignotaient.

— Alexa, rapport de la situation !

L’anomalie provient de la troisième strate. Une distorsion cosmique se prépare ! Dois-je alerter la Créatrice ?

Pris d’une intuition prophétique, il répliqua :

— Surtout pas ! Localise le lieu du problème et ouvre un vortex.

Matérialisation de la brèche dans 5, 4, 3, 2, 1…

Le parterre s’illumina d’un hephtagrame phosphorescent au cœur duquel un trou de ver émergea. Résolu à désobéir à la Seconde Directive Darckienne, il traversa.

De l’autre côté, Nasëem lévitait, captive d’un tumulte de colère. Fusionnant agilité et vivacité, Warren libéra un serpent de chakra qui s’enroula autour de son protégé, le figeant. Il contempla un instant la sérénité morbide de Lynéxia, son attention captivée par les traits fins, éclairés d'une douce tremblote. Avec une lenteur presque religieuse, il écarta une mèche ébène, révélant la nuque invitante de la jeune femme. Sous la faible lueur, son épiderme diaphane brillait, éveillant l'instinct du prédateur.

Warren pencha la tête, entre-ouvrant la bouche pour laisser entrevoir des canines redoutables. Il aspira l'arôme capiteux émanant de sa future victime. Dans cet instant suspendu, seul comptait le battement nocturne de son cœur, l'appel irrésistible de l'essence vitale amoindrie.

Enfin, avec une finesse inattendue, il pressa ses lèvres contre l'épiderme de la princesse. Un frémissement agita son être alors qu'il se préparait à la morsure finale. La druidesse qui feignait d’être paralysée par une horreur indicible poussa un rugissement :

— Arrête ! Ne la transforme pas ! Tu ne mesures pas les répercussions. 

Elle se leva, massive et farouche :

— Sceller son avenir dans ce défaillant écrin de jeunesse, c’est la priver du potentiel de la femme qu’elle pourrait devenir, la mort est préférable.

De sa volonté, le Roi la fit taire. Ses prunelles plongèrent dans les siennes, effeuillant son esprit pour en dévoiler l’intimité. Un sourire fugace l’éclaira ; son intuition s’avérait juste. Quel paradoxe que le démon possédant cette Druidesse soit désireux de sauver la gamine qu’elle avait conduite à l’agonie ! Sûrement une tentative de gain de temps pour finir son œuvre. Et pourtant, elle exprimait une vérité ; un chemin différent, quoique semé d’embûches, pouvait être envisagé.

Il retira une fiole de sa poche intérieure. Elle renfermait des grains de Sablsital stellaire. Il murmura une incantation, puis la renversa. La poussière s’éleva en un nuage scintillant, se dispersant dans toute la pièce avant de se fondre dans l’air. Avalon fut aussi figé que son Roi, capturé dans une toile d’émeraude.

Satisfait de son tour de passe-passe, le magicologue quitta la chambre. L’architecture futuriste pour l’époque, mêlée à des éléments de la vieille magie, témoignait de l’influence de sa dimension sur le Druide.

Warren cherchait quelque chose de plus, une monnaie d’échange hors du commun. Il étendit sa conscience, sondant le moindre recoin de la demeure. Ses sens métaphysiques traversèrent les parois, explorant les jardins luxuriants et les forêts denses qui enveloppaient le domaine. La richesse naturelle de cet endroit l’émerveilla.

Puis, son esprit toucha quelque chose d’extraordinaire – la dragonnerie, caché dans les tréfonds de la propriété. Des dragons aux divers coloris dormaient, enroulés autour d’amas de trésors.

Des alcôves de marbre blanc s’enlaçaient en spirales, ornées de gravures des reptiles en plein envol. Des étangs cristallins entouraient le lieu, miroirs parfaits pour les créatures ailées qui y planaient. Des cages dorées, spacieuses et dignes ponctuaient le paysage, chacune abritant un nid majestueux.

Ce lieu idyllique contrastait violemment avec les souvenirs de sa propre dimension, où il avait dû éliminer ces créatures mythiques. Le sanctuaire resplendissait – vision de ce qui aurait pu être si les circonstances avaient été différentes.

Au cœur de cette splendeur, un œuf singulier le captiva. Il résonnait d’une essence identique à celle d’Enlil, une âme jumelle. Une telle présence aurait dû être impossible dans cette dimension, conçue pour être dépourvue de toute trace d’eux. Pourtant, l’inexplicable s’affirmait, bouleversant l’ordre établi et confirmant leurs pires craintes : une force inconnue, peut-être supérieure à sa mère et à son frère, perturbait le destin. Il occulta l’horreur de sa découverte se focalisant sur sa mission.

Sa projection astrale flottait, invisible. Il s’approcha de sa trouvaille. Ses pinces se matérialisèrent un bref instant, puis se refermèrent dessus sans que son gardien le soupçonne. En un instant, son mirage s’estompa pour rejoindre son corps physique. Sa monnaie d’échange en poche, il rallia Lynéxia.

Au centre de l’espace élargi, Warren lévita. Un athamé apparu dans sa main, sa lame de diamonite scintillant sinistrement. Avec une précision chirurgicale, il entailla sa paume opposée, son plasma s’égoutta en une flaque sombre. Lorsqu’il jugea la quantité suffisante, sa peau cicatrisa.

Posté au-dessus de la mare de sang, il propulsa un orbe émeraude. Le fluide s’étira, formant un triskèle géant. Avec une révérence presque religieuse, il posa l’œuf sur la troisième branche du symbole.

Il entama l’invocation :

« Iblisse ! Seigneur des Djinns, viens à moi ! De ta présence honore-moi ! »

Un tourbillon de fumée cobalt apparut, puis se dissipa. Nick se tenait là, impeccablement vêtu, sirotant une flûte de champagne.

— Quelle surprise ! Enfreignant les règles pendant que je reçois la délégation Colubrienne avec ton frère ?

— J’ai besoin de toi. Tu es le seul dont les voyages sont indécelables, contre-attaqua le Génie.

— Son âme n’est pas de notre ressort, répliqua son beau-frère, durement.

Warren s’apprêtait à réagir quand l’attention du Djinn se posa sur l’œuf.

— Oh, c’est donc comme ça que tu va me forcer la main ! Enlil serait ravi. Tu sais ce que cela signifie, n’est-ce pas ? L’importance de cet œuf ?

Il hocha la tête :

— Si cela te fait plaisir, c’est tout ce qui compte dans l’immédiat.

— Pour un tel cadeau, je t’accorde ton premier vœu.

D’un claquement de doigts, une chambre de maturation se révéla, abritant la jeune fille, son mécanisme réglé pour une durée de six heures.

— Et ton second ? demanda Iblisse, l’œil brillant d’anticipation.

— Une fois ma mission accomplie, je souhaite retourner à l’instant exact où j’ai quitté notre dimension.

Un sourire malicieux se dessina sur les lèvres du Seigneur Djinns.

— On veut jouer à cache-cache avec maman ! Cela te coûtera des années de vie. Et nous n’acceptons pas celles des immortels, comme l’exige le nouvel équilibre.

Sans hésitation, Warren désigna la Druidesse qui se tenait à l’écart.

— Prends les siennes.

— Elle périra, tu le sais ?

— Son âme ne l’habite plus. Le démon qui la possède attend le trépas de la petiote pour faire son rapport au diable.

Nick haussa les épaules et, étirant la paume, draina la vieille. Tandis que les années s’écoulaient d’elle, il lévita, transporté par la vitalité absorbée. La carcasse tomba en poussière. Lorsqu’il redescendit, un cristal cobalt brillait dans sa main, qu’il remit à l’invocateur.

— Je croyais que ta mère avait passé un pacte avec le Lucifer vis-à-vis du quatuor !

Warren leva un sourcil, un sourire en coin :

— N’aurais-tu pas détourné l’accord pour le simple plaisir de causer du tort ? Ceux qui deviennent trop proches d’eux demeureront leur faiblesse, ce soir en est la preuve.

— En effet, répondit le Djinn en hochant la tête. Cela expliquerait pourquoi ses ombres sont après Nasëem. Le pauvre Lulu. Il ne sait pas ce qu’on a en réserve pour lui. Mais je devrais y aller. Ton frère est agité. Je ne veux pas qu’il me reproche de travailler durant nos mondanités.

— Dieu a certainement ressenti le pic de pouvoir, même si je doute qu’il ait eu le temps de le localiser. Je compte sur ta discrèti…

Nick leva la main pour le rassurer.

— Ne t’en fais pas. Tes secrets sont en sécurité avec moi.

Sa nuée bleutée le couvrit, et l’emporta en Kalahari.

Avec des heures à tuer, et curieux du fief de son protégé, il sortit de sa poche abyssale une carpette directionnelle, qui, une fois posée, se déroula afin de le guider dans sa visite.

Dans une salle spacieuse, il chuchota quelques mots incantatoires et des reflets changeants apparurent sur les murs, donnant l’impression que d’autres dimensions s’y mêlaient. Plus loin, au fond d’une pièce sombre, des chaînes émergeaient du sol, créant une geôle horrifique.

En passant la main légèrement au-dessus d’une table en bois, une fine couche de poussière s’enfuit, refoulée par une force invisible.

Puis 5 h 50 sonna, interrompant son exploration. La flemme de se retaper le chemin en sens inverse, il invoqua un maelstrom conduisant aux appartements de la gamine.

Les bougies vacillaient à peine, laissant voir sur le marbre un cercle calciné, témoignage de la sollicitation d’Iblisse. La capsule se dépressurisa, lentement le battant se leva et une fumée verdâtre s’en échappa. Elle, qui quelques heures auparavant était une enfant, avait désormais l’apparence d’une femme de 20 ans, ses vêtements étirés et mal ajustés trahissant le cycle de maturation. D’un simple mouvement de sa main, ils se métamorphosèrent, se modulant parfaitement à sa nouvelle silhouette.

Le Darck mordit le tendre poignet droit et libéra une substance toxique. Sans attendre, il captura le gauche et y injecta une énergie mystique. Une brillante lame de sélénite surgit de sa paume, glissant rapidement à travers la peau délicate de la jugulaire.

De leurs veines mêlées jaillit un liquide qui scella la blessure, formant un lien étrange et puissant. Warren enfonça la dague au centre de sa poitrine, son attention fixée sur la trotteuse de sa M-watch. Une minute exactement s’écoula, puis il retira le poignard. Un afflux sanguin chargé de sorcellerie et de poison pulsait de la plaie. Les paupières de Lynéxia papillotèrent, dévoilant des iris rougeoyants. Elle l’examina avant de paniquer, ses membres se débattant dans une danse frénétique.

Un soupçon de chakra fut libéré, la plongeant dans l’inconscience. Les barrières chakratiques retenant son père se dissipèrent aussitôt. Il vit sa fille, transformée en femme, allongée paisiblement. Il comprit instantanément que son mentor avait fait le nécessaire, un sentiment de soulagement le submergea.

— Nasëem, il faut que tu saches... J’ai dû faire un choix difficile. Elle n’aura plus de réverbération. 

— Pas de reflet ?

Warren hocha la tête.

— Exactement, cela pourrait la conduire à la folie. Tu devras la surveiller avec attention !

— Tu as fait l’essentiel. C’est tout ce qui compte. 

Il esquissa un sourire mélancolique :

— Je fais ce que je peux pour protéger ma famille. Je dois y aller maintenant. Mais n’omets pas que je suis toujours là pour toi. 

— Je n’oublierai pas. Sois prudent. 

Warren sortit le Karistal cobalt d’Iblisse et enveloppa son disciple dans une étreinte rapide. La pierre se fracassa au sol, et un nuage les engloba. Quand la fumée se dissipa, Nasëem demeura seul en compagnie de sa fille vampyr endormie.

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