Je décide de le raccompagner à la porte et je referme à clé discrètement derrière Jean. Il y a peu de risque qu’on soit dérangé, mais malgré tout je préfère en être sûr. Je rejoins Amandine alors installé de nouveau sur le lit.

- Moi doucement : Piouf enfin !

- Amandine : Rooh t’exagère il est gentil.

- Moi : Gentil oui, mais collant.

- Amandine riant : T'es bête.

On rigole comme ça un petit moment, nous retrouvons notre calme lors de l’un de nos échanges de regards. Ce calme entraîne un rapprochement presque magnétique de nos bouches et pas effet de bord de notre corps tout entier. Nos langues s'entrelacent à nouveau et nos mains fusionnent.

- Moi arrêtant le baiser : Tu as toujours envie ?

- Amandine souriante : Oui.

- Moi : On reprend la partie ?

- Amandine : Tu n’as pas pris assez de gage ?

- Moi : J’allais justement en gagner un !

- Amandine : Mon œil !

- Moi amusé : N’y crois pas !

- Amandine : Pour répondre à ta question j’avoue que je n’ai plus trop envie de jouer….

- Moi : Ah bon ?

- Amandine : J’ai le droit à mon gage ?

- Moi cherchant : Lequel ?

- Amandine : Devine !

- Moi interrogateur : Un truc lié à ma langue ?

Amandine sourit un peu et acquiesce.

- Moi : Déshabille-toi alors.

- Amandine : Toi aussi alors !

- Moi : Je me mets en slip pour la peine !

- Amandine : Pas nu ?

- Moi : Non !

- Amandine un peu attristée : Dommage !

- Moi : Bon c’est bien parce que c’est toi.

Amandine retrouve le sourir, on déshabille lentement l’un l’autre, on est vite uniquement vêtu de nos sous-vêtements. Nous ne manquons pas de nous nous embrasser à pleine bouche et se rouler de belles pelles.