Chapitre XXXII : L’île de la fournaise

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Où l’on trouve quelque chose que l’on ne cherchait pas.


Ils arrivèrent enfin. Plus de réserves ni de nourriture, à peine assez d’eau. Le fourmillage était exangue. A peine accostées, les fourmis se ruèrent sur les arbres les plus proches. Khala et Grua tout en posant pied à terre fronçaient le nez. L’odeur était infernale, une puanteur qui vous retournait les tripes d’une seule main, vous secouait de la tête aux pieds. Ce qui, en mer, leur était apparu comme un moindre mal, leur sautait maintenant à la gorge. Elle ne savaient pas si la nausée dont elles subissaient l’étreinte était due au mal de terre, à l’appréhension d’un avenir incertain ou juste à mettre sur le compte de l’odeur pestilentielle des Chronk, ces oiseaux malodorant dont l’île était à la fois le territoire privilégié et la réserve obligée. Maelivia ressentait le même malaise qui ne tarda pas à se muer en découragement. La pestilence des chronks était bien plus intense que dans son souvenir. Ses jeux d’enfant ne lui parurent plus si innocents et elle en vint presque à comprendre les réticences dont ils avaient à l’époque fait l’objet.

Tandis que les membres de l’équipage ruminaient leurs doutes, les premiers arbres de la côte tombaient. Rongés par les mandibules des fourmis affamées, les feuilles disparaissaient cédant la place à de hautes canopées décharnées qui s’étrécissaient à vue d’œil. Telle une écorce vivante les fourmis grouillaient sur leurs silhouettes malingres avant que leur masse devenue indistincte du bois ne s’effondre brusquement juste avant de repartir à l’assaut. Leur appétit insatiable donnait à l’abordage des allures de fin du monde.

Grua songea qu’ici personne ne viendrait répandre le miellat pour guider les insectes vers les composteurs. Elle réalisa avec effroi que la nature ne les servait que dans la mesure où l’énergie de chacun était exploitée au mieux pour en canaliser la force. La société des îliens formait une vaste communauté dédiée à sa propre survie. Afin d’optimiser les rendements et l’apport de chacun, les tâches avaient été, autant que possible, réparties entre les individus. Comment reproduire un système qui avait mis des années à se mettre en place et dont l’optimisation relevait en grande partie du fait religieux ? Quel place avait eu la Parole dans l’équilibre qui sous tendait toutes leurs actions et leur permettait de continuer à exister dans un monde au demeurant hostile ? Comment ex-nihilo construire une société viable ? Sans s’en rendre compte elle posa la question à haute voix.

Maelivia s’y raccrocha. Entendre une voix humaine dans cet environnement ou l’île semblait s’écrouler sous leurs yeux lui fit du bien. Les écervelés quittaient l’embarcation et restaient étonnamment silencieux. La fatigue sans doute. Frère Troc était partis devant. Khala surveillait écervelés essayant tant bien que mal de les maintenir tous au même endroit et à bonne distance des fourmis.

— Ex-nihilo ? c’est qui ?

— Non ce n’est personne, c’est un vieux mot d’une langue ancienne.

— Et ça sert à construire des trucs ?

— Pas du tout, c’est le contraire. C’est quand il n’y a rien. Rien du tout.

— Donc c’est peut-être pas une bonne idée de s’en servir, hésita Maelivia en cherchant à tout prix à maintenir une conversation qui pourrait la distraire de l’odeur pestilentielle qui les cernait.

— C’est bien là le problème, lui répondit Grua.

Elle regarda la jeune fille et perçut son malaise.

— Ce que je veux dire c’est qu’il va nous falloir nous organiser pour vivre ici, seul.

— Oui, c’est pour ça qu’on est là, répondis Maelivia en levant les yeux au ciel. Décidément les adultes avaient la capacité de tout compliquer. Il y avait des questions bien plus importante à ses yeux : trouver à boire et à manger, voir un Chronk adulte, se boucher le nez…

— Tu sais, embraya Grua, les îliens se déplacent d’île en îles en fonction de leur âge et de leurs aptitudes. Toi tu n’as connus que l’île de la communion et ses nourrices. Mais il y en d’autres.

— Je sais déjà tout ça ! rétorqua Maelivia vexée.

— Oui c’est vrai, l’apaisa Grua en enfonçant le bout de ses orteils dans le sable. Moi, j’ai commencé ma formation en tant que Laborantienne sur l’île de croix, alors que j’étais à peine plus grande que toi. Et crois moi je n’en savais pas autant que toi quand j’ai quitté l’île de la communion. Je m’en souviens comme si c’était hier. J’étais complètement perdue, les rochers partout. Plus de sable ou jouer au bord des mers de sel. Et les gens, tous si sérieux… Heureusement j’ai rencontré Gruo. Nous avions presque le même nom. Quelle coïncidence. Il croyait aux coïncidences.

— C’est qui Gruo ? l’interrompit Maelivia heureuse de pouvoir recycler sa question initiale à quelque détail près.

— Gruo, c’est quelqu’un ! Ce n’est pas n’importe qui !

— Ah, s’exclama Maelivia curieuse de voir soudain s’animer son interlocutrice.

— Gruo il est au-dessus de tout ça. Ce n’est pas sa faute. Il croit au hasard tu comprends ?

— Mmmh, fit Maelivia dubitative. Grua était peut-être plus atteinte qu’elle ne le laissait paraitre. Maelivia décida de s’en assurer. Tu n’es pas dérangée par l’odeur?

Grua éclata de rire.

— Ah jeune fille tu es maligne. Bien sûr que j’en suis malade, l’odeur des Chronk est insoutenable ! Et non, je ne suis pas folle. Si ma réaction te surprend c’est parce que tu ne connais pas l’amour ! Gruo était le plus aimable des hommes. Mais laisse-moi t’expliquer.

Maelivia fronça le nez, elle avait encore quelques doutes.

— Vois-tu, les îliens sont dépendants les uns des autres. Chaque île à sa fonction. L’île de Croix est dédiée au commerce et à la recherche et c’est ce qui lui donne sa dynamique. La biologie apporte des réponses à nos besoins, le commerce permet de déployer les solutions que nous inventons et parfois de mieux connaitre ce qui nous est nécessaire. Mais c’est une île qui évolue beaucoup et vite. Elle a même plusieurs fois changé de nom. Auparavant elle avait été surnommée l’île de Noé.

— Noé, l’homme qui rassembla tous les animaux sur un bateau ? Frère Troc m’a raconté cette histoire.

— Tiens c’est curieux… Effectivement les moines disent que l’île fut nommée en référence à un ancien récit mais je n’en ai jamais appris plus de leur bouche. La Parole les habite pourtant ils ne sont pas toujours très loquace… Je suis certaine que tu racontes très bien les histoires, tu serais d’accord pour me raconter celle de Noé ?

— Pourquoi pas, répondit Maelivia. Mais pourquoi ne pas demander directement à frère Troc, c’est son histoire après tout. Moi je pourrai vous en raconter d’autre, j’en connais plein. Celle du corbeau et du renard par exemple… Le corbeau est un gros oiseau noir qui ressemble un peu à un oiseau Bard en moins gros. Le renard…

— Je connais cette histoire, l’interrompit Grua en se demandant si le hasard avait joué un rôle dans le choix de la gamine ou si celle-ci se révélait particulièrement perspicace et subtile.

— Alors vous n’aurez qu’à demander à frère Troc qu’il vous raconte les siennes si les miennes ne vous intéressent pas déclara Maelivia en esquissant une moue boudeuse.

Grua se garderait bien de le faire. Elle n’avait pas confiance dans les frères de la Parole. Leur rôle exact lui restait obscur mais elle était persuadée qu’ils avaient quelque chose à voir dans la série de tragédies qui s’abattaient sur elle. Elle était persuadée que le voile violet lui avait été imposé pour punir son mari de ses dernières élucubrations. La Parole guidait la science, mais la science pouvait-elle s’abstraire de la Parole ?

Gruo était un inventeur de génie et elle l’avait toujours soutenu dans la manière particulière qu’il avait d’envisager l’épistémologie. D’après lui, il s’agissait effectivement d’adopter une démarche rationnelle et opposable. C’était la condition même de la science. Pourtant, aussi contradictoire que cela puisse paraître, elle ne voyait pas comment sans un soupçon d’anomie, la science pouvait progresser au-delà de l’optimisation et caresser l’horizon de l’invention. Dans un univers régi par des lois, comment en estimer la validité sans les transgresser ? Même un commerçant devait comprendre ça ! N’étaient-ils pas en permanence occupés à satisfaire de nouveaux besoins ? Demander, c’était déjà transgresser, affirmer que tout n’est pas acquis, nécessaire ou suffisant. Si, pour son mari, cette transgression relevait de l’esthétique dont il avait un concept assez flou — il la décrivait comme une porte ouverte au hasard— pour elle, c’était une évidence.

L’habitude des contacts avec les marchands lui avait fait prendre conscience de l’impérieuse nécessité de modifier son environnement pour répondre aux attentes de ses contemporains. Grua était par nature une révoltée. Mais, dans sa révolte même, elle ressentait la soif de servir une cause, comme pour donner forme à son sentiment et le transmuer en puissance créatrice. Ce furent d’abord les marchands qui orientèrent ses recherches en préconisant des améliorations utiles ici ou là. Elle avait ainsi contribué à créer l’actuelle souche de bois de ktur plus solide et plus rapide à la pousse que les anciennes. C’est à cette période que sa relation avec Gruo avait changé de nature.

Il était maintenant un laborantien reconnu et déjà on parlait de lui comme d’un facilitateur du vivant et de la parole. Il avait travaillé sur les conditions de développement des plastines et envisagé un écosystème idéal pour leur croissance. Leurs domaines de recherche étaient distincts mais ils étaient voisins, aussi de temps à autre échangeaient-il quelques mots, quelques souvenirs communs de leur apprentissage.

— Gruo c’était ton amoureux ?

— En quelque sorte… répondit pensivement Grua

— Alors ton histoire elle ne m’intéresse pas, lui balança sèchement Maelivia. Vous les adultes vous avez l’art de rendre ennuyeuses les choses les plus passionnantes.

— C’est bien vrai, lui répondit Grua en souriant. Gruo serait de ton avis. Il aimait regarder les choses sous un angle différent. Envisager les possibilités qui d’habitude son négligées.

— Comme la possibilité d’apprivoiser les Chronk ? demanda Maelivia dont l’intérêt venait d’être ravivé.

— Euh… oui si on veut…abstraction faite de l’odeur… Lui travaillait sur les plastines, des bactéries qui sont dans les sources, celles qui facilitent la Parole tu en as entendu parler ?

— Oui ! bien sûr tout le monde connait les plastines. Elles se nourrissent de plastique, c’est pour aller en chercher que mes parents adoptifs sont partis travailler dans les mines des mers de sel.

— Et bien, Gruo voulait doter les plastines d’une conscience propre, les amener au fil des générations à acquérir, non seulement une intelligence, mais aussi une mémoire.

— Pour pouvoir les apprivoiser ?

— Euh.. oui, en quelque sorte. J’imagine qu’il aurait fallu les apprivoiser. Il me disait souvent : « imagine un monde doté d’un lien qui ne soit plus une construction théorique ou un instant béni de communion avec son prochain, mais un réseau physique de communication des uns avec les autres dont les plastines serait l’instrument… ».

Grua frissonnait. Elle savait qu’avant les grands cataclysmes, cela avait existé sous une autre forme. Elle voyait en Gruo un contestataire de l’ordre établi. Et peut-être n’avait-elle pas été la seule à nourrir ce sentiment.

Toute recherche sur les phénomènes magnétiques ou électriques était consciencieusement évitée. Nul besoin de les interdire explicitement. Dans une société dont l’unique objet était la survie, il n’était pas question d’utiliser des ressources humaines ou matérielles pour aller creuser les ornières où l’humanité s’était déjà embourbée au risque de se perdre. Rejoindre la fosse commune où s’était enterré leur ancêtre en dépendant de phénomènes aussi capricieux que le magnétisme et ses dérivés électriques relevait de l’hérétisme.

Elle le savait aujourd’hui, Gruo était bien plus qu’un contestataire, c’était un rêveur. Un amoureux d’absolu. Là où elle voyait des similitudes ou des ressemblances, par exemple dans la symétrie de leurs deux noms, lui cherchait un signe du destin, une prédestination. Lorsqu’elle travaillait le vivant comme on résout une énigme, lui inventait un monde nouveau dont il dessinait la trame en veillant bien à introduire quelques failles pour que sa création lui échappe aussitôt terminée.

— Le problème avec les rêves et l’intérêt aussi, commenta Maelivia, c’est que quand ils se réalisent tout ne se passe pas comme on le croyait. Dans la réalité les histoires trouvent elles-mêmes leur propre fin et il est rare qu’on puisse la deviner à l’avance. Peu de gens acceptent cela. Pourtant c’est un fait. Un simple fait : il faut faire avec, conclut-elle doctement.

Grua considéra la fillette. Elle ne cessait de la surprendre. C’est peut-être cela qui l’amena à se confier.

— Tu sais, lors de mon apprentissage et plus tard à mes débuts en tant que laborantienne, j’ai souvent buté sur l’esprit étroit de mon entourage. En particulier celui des marchands. Je ne supportais pas leurs petits accommodements avec les difficultés du quotidien. « Une solution qui fonctionne est la solution » avaient-ils coutume de dire.

— C’est stupide mais ça marche, fit remarquer Maelivia.

— Tout ce qui marche n’avance pas répliqua avec froideur Grua. Ce que je veux dire, c’est que sans chercher à changer les besoins –quoique cela soit possible aussi_ il est possible de chercher, et même parfois de trouver, une solution qui fonctionne mieux. Mes recherches sur le bois de ktur en sont la preuve.

— Pff c’est pas compliqué, y-en a partout du bois de ktur. Moi j’en trouve quand tu veux, se vanta l’enfant.

Sans plus faire attention à elle, Grua continua :

— Je me suis vite rendu compte que j’avais disposé d’une grande liberté et de moyens considérables pour mener mes recherches parce qu’elles touchaient à un bien vital pour notre survie. Je m’en suis rendue compte lorsque j’ai rejoint un fourmillage pour les mines de plastique. Le transport de matériel était complexe et empiétait sur celui des vivres. Les outils résistaient mal et parfois se brisaient. Pour ne pas interrompre leur tâche les îliens creusaient parfois la terre de leurs mains. Comme des rats ! Les rats, cette espèce concurrente contre laquelle il avait fallu se battre pour accéder aux ressources dans les temps maudits qui avaient suivis les grands cataclysmes. Ce que j’avais pris pour un progrès était juste une absolue nécessité et la nécessité fait loi.

— Attend tu veux dire que le bois de ktur avant ton travail il était moins résistant ?

— Oui c’est ça. J’y ai gagné une certaine notoriété et j’ai essayé d’opposer au bon sens des notions telles que « l’intérêt général au quotidien », le « progrès de vie ». Je proposais d’axer nos réflexions sur des notions plus généreuses que celle d’utilité comme par exemple « le confort », « la facilitation », « l’ergonomie productive », j’expliquais tout ça… Gruo me soutenait, mais je pense qu’au fond de lui il aurait choisi d’autres termes : l’incertitude, le hasard, le renversement des paradigmes… finalement, il lui importait peu de maîtriser le résultat de ses recherches… Au fond je me demande si nous avions épousé la même science…

— Vous aimiez tous les deux les mots bizarres même si ce n’était pas toujours les mêmes. Il te manque ce Gruo ? On devrait essayer de le retrouver.

Grua hocha la tête, il lui manquait terriblement. Elle en voulait aux moines de les avoir séparés. Elle en voulait aux membres du clan du Lion de l’île de Croix. Elle n’adresserait pas la parole à ce frère qui les avait délivrés. Aussi étrange qu’il fut, elle ne pouvait pas lui faire confiance. Le pouvait-elle ? Il avait été capable de tuer les siens…

Elle se servirait de Maelivia comme intermédiaire. Cela ferait l’affaire, même s’il était ridicule de recourir à de tels procédés à son âge. Parfois l’expérience n’a d’autre solution qu’une juvénile immaturité pour surmonter les obstacles qu’elle se dresse à elle-même.

— Tu m’aideras ?

— Je ne sais pas, lui répondit Maelivia dont la voix était devenue plus grave.

Il y avait beaucoup de travail pour rendre cette île habitable. C’était même, très certainement, impossible. Tant pis. Elle y mettrait toute l’énergie de sa révolte. Son ingéniosité et sa détermination servirait les éclopés de ce radeau ainsi le rêve de pouvoir retrouver Gruo et de se fondre de nouveau avec lui dans les délices de la recherche.

— Mais vous allez rester là longtemps à ne rien faire cria frère Troc hors de lui. Vous ne pourriez pas aider Khalaba à réunir les écervelés ? Et celle là que lui arrive-t-il ? Elle est malade ?

Une vieille femme était agenouillée au bord de l’eau. Plus ridée qu’une pomme sèche, elle vomissait tout en essayant de se cacher derrière le rideau de ses cheveux blanc. Maelivia et Grua se retournèrent tandis que s’approchant puis se campant devant elle Khala, tout en plaquant son poing sur sa hanche, déclara :

— Tiens donc ! Depuis tout ce temps… et tu ne nous as jamais rien dit.

Apeurée, la femme recula et tomba à la renverse dans l’eau sale. Elle bégaya :

— C’est la faute des chronks. Cette odeur… c’est insupportable.

— On s’y fait déclara Maelivia qui nourrissait de nouveau le projet d’en apprivoiser quelques-uns.

— J’avais trop peur, je me disais à quoi bon ? Mais cette odeur… Je ne peux pas… J’ai fait mon possible… Elle me prend au nez, à la gorge… La vieille comme pour appuyer son propos tourna la tête de côté et ouvrit la bouche dans un haut le cœur impuissant. Son estomac était vide, mais tentait encore et encore d’expulser le peu de bile qu’il pouvait contenir.

Khala lui tendit la main et l’aida à s’extirper de la poisse d’eau sale dans laquelle elle baignait.

Frère Troc n’exprima aucune surprise, ce qui le rendit encore plus suspect aux yeux de Grua qui gardait ses distances tout en l’observant du coin de l’œil. A peine passait-il de temps en temps la main sur son nez, comme pour, en le frottant, en gommer toute sensibilité.

Ils arrivèrent enfin à une clairière bordée par les roches des premiers volcans. Sous les banderoles des fumerolles grises et bleues, il s’adressa à la paroi rocheuse dans une langue inconnue.

Maelivia qui avait pris du retard se fraya un chemin à travers le groupe des écervelés et la végétation. Elle n’en croyait pas ses yeux : devant elle se dressait un monstre à deux têtes. C’était la deuxième fois dans sa vie qu’elle rencontrait Nicophène.

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