La Reine, Clémence, règne juste par sa présence, soutenue par Rachelle qui l’utilise pour doper son pouvoir de politique royale. C’est ce que Clémence me raconte, en privé, au Palais Royal où elle m’a convoquée.

• Clem, si j’étais encore de la partie, je ne pourrais rien pour ma Reine. L’Ambassade est du côté des faibles. Pour les forts, il y a le Parlement.
• Je sais, c’était juste pour vérifier, au cas où. Et au Parlement ?
• La Couronne n’y a pas sa place. Tout comme le Vatican. Au moindre problème, j’ai un missile de programmé quelque part pour préserver la Paix. Si tu veux vraiment régner, utilise tes marquises, tes duchesses, tes baronnes, tes comtesses, toute la toile royale et ses dentelles.

Comme moi. Je crois que j’ai un de ces titres honorifique. Tout ce que je peux lui donner, c’est de la vie, de la force, de la Foi, toutes celles que j’ai en moi à partager avec ma Reine. Alors je la prends par la main et je la guide sur moi dans le grand fauteuil confortable où je lui sort une mamelle à présenter à sa bouche royale. On a le même rôle finalement, Clémence est juste plus visible, plus au centre que les Pôles que représentent Greta et Brigitte avec Énola en parallèle et moi en neutralité nulle. Mon lait sert de calibration de leurs talents respectifs. Elle se met à nu en détachant sa longue chevelure épaisse sur son corps nu. J’admire sa nuque fine, ta taille de guêpe, ses longues jambes brillantes, son séant aux formes engageantes, ses bras brindilles, ses petits seins en poire, ses yeux clairs et même ses petits pieds semblent parfaits. Je me rends compte alors que je voyage d’une fille de lait à une autre, tel est mon rôle social, loin des missions et de la politique je répands la bonne parole de paix directement dans la bouche d’amour à nourrir. Elle réclame plus et je dois aussi étancher sa soif affective. Que se passe-t-il ?

• Spencer me maltraite. Frances ne m’aide pas. Même en menaçant d’abdiquer. Seule Greta arrive à le canaliser.
• Pour ce genre de problème, il faut voir avec Adélaïde, elle saura quoi faire.

Le visage de Clémence s’illumine de joie et de soulagement. Nos minibris s’activent sous le tortillement de nos ventres pour une seconde extase. Je goûte à son lait. J’y reconnais le mien qui a filtré en elle. Je la quitte encore plus belle qu’avant, pleine d’espoir. Je ne saurai sans doute jamais comment Adé aura résolu son problème. C’est confortable de ne pas savoir. Et je suis heureuse d’avoir pu aider Clémence, je me sens comblée aussi par notre entrevue torride. En rentrant l’âme de Maëlle me paraît en corps plus excitante. Comme je suis en corps toute souillée de gelée royale, j’en profite avec esprit pour lui faire goûter mon corps.