9 - LUI
De nouveau derrière son ordinateur, Grégoire fait tout pour garder les pieds sur terre.
Il envoie un sms à Sabine.
Pardon mon amour, j’étais préoccupé, gros dossier à finir aujourd’hui.
La réponse arrive rapidement.
Ce n’est pas grave, nous nous rattraperons ce soir, cela va être un grand soir.
Un grand soir ? Qu’est-ce qui lui prend ?
Elle mijote un truc et il déteste ça. Habituellement, c’est lui qui prépare les surprises. C’est lui qui la fait mijoter des heures durant, c’est lui qui prépare des scénarios improbables pour la mener au plaisir suprême.
Pas plus tard qu’il y a dix jours, il a organisé une soirée exceptionnelle pour sa femme. Quand elle était arrivée, il lui avait bandé les yeux. Habituée à jouer, elle s’était laissée faire, bien que fatiguée par sa journée.
Il l’avait emmenée dans la salle de bain où l’attendait une baignoire remplie de mousse au parfum fleuri. Il l’avait déshabillée, entrainée dans la baignoire, et porté à ses lèvres un verre de vin blanc. Sabine se laissait guider par son mari, qui savait prendre le temps, toujours.
Il s’était placé derrière elle, et muni d’une huile avait lentement débuté un massage de la nuque.
Sabine adorait la manière dont il s’occupait d’elle, et savourait sa chance d’avoir un mari aussi attentionné et amoureux. Jamais elle n’aurait pu se douter qu’il en aimait aussi une autre.
Grégoire laissait glisser ses doigts huileux le long des bras de sa femme, et se laissa aller aux caresses plus sensuelles. En faisant le contour de ses seins, il réveillait en elle le désir. Sabine poussait de longs soupirs, mais Grégoire ne voulait pas encore passer à l’acte. Il lava sa femme, doucement, tendrement, avant de la sécher et de la porter sur leur lit.
Toujours privée de la vue, Sabine sentait l’envie grandir et en fit part à son homme.
Mais avant de la satisfaire, il avait prévu un moment rien que pour elle. Dans la journée il avait acheté un accessoire. Long, vibrant, et double.
Quand Sabine entendit vibrer, elle tressaillit d’envie et de peur. Mais la confiance en son mari était sans limite. Alors elle le laissa continuer. Grégoire se plaça entre les jambes parfaites de son épouse, et arrosa le jouet de lubrifiant. Il le réchauffa un peu avec ses mains, et alla le positionner. Un embout au bord des lèvres, le second près de son petit trou. Sabine frémissait, gémissait, elle ne tenait plus. Grégoire faisait monter encore l’excitation en lui parlant doucement, en lui disant combien elle était belle et combien il l’aimait. Puis dans un geste empli d’amour, il enfonça l’objet, provocant un énorme cri de jouissance. Elle était magnifique, godée ainsi, les yeux bandés, offerte à son plaisir à lui, alors qu’elle en prenait seule. Mais il adorait ça, la voir, les voir, en fait, prendre du plaisir pour lui. Il savait s’occuper de ses femmes, de ses deux femmes, de la meilleure manière qui soit.
Sabine se cambrait sous les multiples effets du jouet. Sa chatte coulait tandis que son cul s’ouvrait et se fermait, elle prenait un plaisir immense, et Grégoire était en extase de la voir ainsi.
La soirée avait duré longtemps, cet homme si parfait avait su agrémenter divers moments de jeu, plaisir, détente.
Oui, les surprises, c’est son truc à lui, pas à elle.
A moins que…
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