Chapitre 12

2 minutes de lecture

Bonjour à tous, je me permets de faire une petite parenthèse. Dans ce chapitre j'avais inséré des bulles de texte pour donner un effet un peu plus réaliste au SMS échangés entre Olivier et Julia, mais malheureusement ils ne passent pas ici, donc les emojiis non plus... Voilà c'était tout, bonne lecutre et bisous bisous.

Julia :

Pourquoi je ne l’ai pas embrassé ?! J’ai rêvé de ça toute la soirée! Pourquoi ne m’a-t-il pas embrassé… Je me retrouvais seule dans son appartement, tourmentée par les questions qui hantaient mon esprit. Je repensais à chaque moment de la soirée avec lui, chaque échange, chaque regard échangé, et chaque geste. Le souvenir de sa chaleur, de son sourire, et de sa présence réconfortante me procurait à la fois de la joie et de la confusion.

Je secoua la tête pour essayer de chasser ces pensées, mais elles revenaient toujours, plus intenses que jamais. Elle se leva et se dirigea vers la fenêtre, regardant les lumières de la ville qui scintillaient dans la nuit. Ses émotions étaient un tourbillon tumultueux, mêlant désir et incertitude. Je sortis mon téléphone et vis que j’avais un message d’Olivier :

-J'espère que tu as passé une aussi bonne soirée que moi, passe une excellente, nuit à demain (emojii souriant).

-J'ai passée une excellente soirée, bonne nuit (emojii tête à l'envers).


Non mais sérieusement… Qui utilise cet emoji ? Une bouffée de frustration monta en moi. Pourquoi n'avait-il pas fait le premier pas ? Pourquoi semblait-il si timide alors que j’étais sûre de ressentir une connexion entre nous deux ? Je savais que je devais être patiente, que je ne pouvais pas précipiter les choses, mais mon impatience semblait insurmontable. Est ce qu’il ressentirait la même chose que moi ? Je ne sais même pas ce que je ressens pour lui ! Pourquoi c’est toujours aussi compliqué… Je me fais peut-être des illusions après tout… Perdue dans mes pensées, je ne remarquais pas le temps passer. La nuit était déjà bien avancée lorsque j’ai dit tout haut :

-Si seulement je pouvais avoir un signe, rien qu’un minuscule signe.

Je continuais à contempler le ciel, mais hélas, il était voilé par la pollution lumineuse de Paris, qui obscurcissait la vue des étoiles. Bien évidemment rien ne s’y est produit et il était temps que je dorme, au moins un minimum. Je me tourna, le cœur gros et je la vis au coin de mon œil. Il y avait une étoile ! J’ai vu une étoile à Paris ! Je me sentais soudain plus légère. Peut-être que les choses allaient enfin se mettre en place pour nous deux. Je savais que je devais laisser le temps faire son œuvre, mais pour la première fois depuis longtemps, j'avais de l'espoir pour l'avenir. Et peut-être, juste peut-être, il y aurait un baiser dans notre futur.

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