Chapitre 19
Je ne pensais pas voir ton retour dans ma vie.
Quitter le boulot après une si merveilleuse journée en était presque déchirant pour moi. Cette femme était devenu absolument tout pour moi et ce, en un temps record, c’était une évidence. Elle avait absolument tout pour elle, cela ne faisait que quelques jours que nous nous étions embrassés pour la première fois, mais je savais déjà que je ne pouvais rien lui refuser. Alors que je quittais le bureau, mon esprit était rempli de pensées pour Julia. Chaque instant passé avec elle semblait renforcer notre lien, et j'étais impatient de la retrouver dès que possible. En chemin, je réalisais à quel point ma vie avait changé depuis son arrivée. Elle avait apporté une lumière nouvelle à mon quotidien, et chaque moment partagé avec elle était une bénédiction. Tout sur mon chemin me faisait penser à elle, le chant des oiseaux me rappelait sa voix d’ange, les quelques feuilles qui annoncaient le début de l'automne était semblable à ses cheveux et par dessous tout la douce brise du vent sur mon visage me replongeait à la nuit dernière, lorsque que sentais son souffle dans mon cou.
Je n’avais qu’une envie, passer chez elle, mais il était sûrement trop tôt pour que je puisse me permettre ce genre de surprise. Si seulement elle savait combien elle me manquait. Je rêvais de pouvoir à nouveau la sentir près de moi et de m’endormir ma tête posée sur sa poitrine, sentant son cœur battre rien que pour moi.
Je me sentais tellement emporté par mes sentiments que j’avais décidé de passer faire quelques courses, déterminé à trouver le cadeau parfait pour Julia. Je voulais lui offrir quelque chose qui témoignerait de tout l'amour que je ressentais pour elle, quelque chose qui lui montrerait à quel point elle était spéciale à mes yeux. Je me rendis dans plusieurs magasins, parcourant les rayons à la recherche de l'objet idéal. Je me remémorais toutes les petites choses que Julia aimait : ses livres préférés, ses friandises favorites, ses fleurs adorées. Je voulais que ce cadeau soit le reflet de notre relation naissante, qu'il lui montre à quel point je la connaissais déjà si bien. Finalement, après avoir passé un certain temps à errer dans les allées de la Fnac, j’avais enfin trouvé ce que je cherchais. Ce n'était pas un objet extravagant ou coûteux, mais quelque chose de simple et significatif : le dernier album des Enfoirés, en espérant qu’elle ne l’ai pas déjà, ainsi qu’un livre qu’elle avait mentionné vouloir lire depuis longtemps et même si je ne savais pas si elle aimerait ça.
En sortant du magasin j’étais surexcité, tel un enfant le réveillon de Noël. C’était bien la première fois que j’étais si impatient d’offrir un présent à un être cher. Je ne sais pas encore quand je lui donnerais exactement, mais certainement le plus tôt possible. J’avais fais un léger détour pour pouvoir faire ces quelques emplettes, mais cela en valait la peine. Je passais devant diverses boutiques, toutes dans un esprit et un domaine différent, soudain je vis ce un ravissant petit renard en peluche et rentra dans la boutique. Sans me soucier de si elle l’apprécirait, je le pris en main et me dirigea vers la caisse. Julia m’avait apprivoisé et tout comme les champs de blés rappelaient le Petit Prince à au Renard, cette peluche me fit penser à elle.
Alors que je marchais en direction de mon appartement, les sacs contenant mes achats soigneusement emballés à la main, je réalisai que deux heures s'étaient écoulées depuis le début de ma quête du cadeau idéal pour Julia. Le temps avait filé si vite, absorbé par les diverses boutiques et les possibilités infinies de choix. Je me sentais à la fois excité et satisfait d'avoir trouvé des cadeaux qui, je l'espérais, plairaient à Julia et lui montreraient à quel point elle était importante pour moi. Je me surpris plusieurs fois à sourire en pensant au bonheur que cela apportera à Julia et à celui qu’elle m'apporte.
Arrivé devant chez moi, je sortis mes clés afin d’ouvrir la porte qui ouvrait sur le couloir, l'ascenseur étant en panne pour la énième fois, je fus forcé d’emprunter les escaliers. Je fus surpris lorsque j’ai pu apercevoir une femme aux cheveux brun attendre devant ma porte d’entrée. Avant de réaliser que ça ne pouvait être personne d’autre que…
-Maman ?
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