Chapitre 24

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J’étais prêt à changer.

Le soleil commençait à filtrer à travers les rideaux, et je me sentais complètement apaisée, blotti contre Julia. Son souffle régulier et calme me rassurait, et je ne pouvais m'empêcher de me perdre dans la contemplation de son visage paisible. Elle était belle, d'une beauté simple et naturelle qui me fascinait chaque jour davantage. Je me demandais souvent ce qu'elle pouvait bien trouver en moi, et comment j'avais eu la chance de la rencontrer. Malgré mon envie de prolonger cet instant, je savais qu'il était temps de se lever. Julia avait des choses à faire, et je ne voulais pas qu'elle soit en retard pour rendre visite à ses grands-parents. Avec réticence, je me détachais doucement d'elle, regrettant déjà la chaleur de son corps contre le mien. Je m'étirais paresseusement avant de me lever du lit, le sourire aux lèvres. Cette nuit avec Julia avait été courte mais précieuse, et je savais que je garderais chaque instant gravé dans ma mémoire pour toujours. Je me sentais reconnaissant d'avoir trouvé quelqu'un comme elle, et je savais que je ferais tout pour la rendre aussi heureuse qu'elle me rendait moi-même. Je profitais encore quelques secondes du spectacle que m’offrait Julia, je n’avais jamais vu quelqu’un être aussi magnifique rien qu’en dormi. Puis lui dit ces quelques douce paroles :

-Bonjour mon ange.

-Mmmm…

-Je sais, la nuit a été courte et mouvementée, tu te reposeras plus ce soir, je te le promets. Mais pour l’instant il faut que tu te lèves. Tu voudrais quelque chose en particulier pour le petit déjeuner ?

-Ça ira merci. dit-elle en se rapprochant de mes lèvres pour me voler un baiser.

Elle était bien plus belle dans l’un de mes tee-shirts, qu’avec n’importe quelle autre tenue qu’elle pourrait avoir. Ou peut-être aimais-je simplement le fait que ce soit mon vêtement qu’elle ait sur elle. Je la trouvais merveilleusement sexy et étais malheureux de ne pouvoir remettre ce qui c’était produit la veille.

Julia n’ayant prévu des vêtements pour aujourd’hui fut forcé de revêtir son débardeur de la veille, un de mes sweats et ainsi qu’un de mes shorts qui, vu sa petite taille lui arrivait en dessous du genou. Cela ne semblait pas lui convenir, mais à mes yeux elle était la plus belle des femmes qui pouvait exister.

En sortant, nous avions tout juste le temps pour que Julia puisse faire ce qu’elle faisait tous les matins. Je la trouvais courageuse, forte d’osée affronter la vérité. Ses grands-parents sont morts il a de ça plusieurs années, mais elle n’a jamais loupé ne serait-ce qu’un seul jour. Tout le monde n’en serait pas capable, ou n’en aurait tout simplement pas envie…

Durant ce temps, je vis une boulangerie non loin et décida d’aller chercher une petite douceur à Julia, qui n’avait pas pris le temps de déjeuner. Ne sachant pas ce qu'elle aimait, j’ai pris une sorte de chaque de viennoiserie qui était proposé. Et deux lunettes au flan. Je l’aimais, mais si je pouvais éviter de partager ma cochonnerie préférée, c’est mieux. Mais je le ferai pour elle.

Alors que je revenais vers elle, les bras chargés de délices sucrés, je l'entendis parler toute seule. Intrigué, je me suis approché discrètement pour écouter sa voix douce et apaisante :

-Beaucoup de choses partent en vrille en ce moment, si seulement vous étiez encore avec moi. Mais j’ai cette chance d’avoir un homme en or près de moi. Si seulement vous pouviez le voir, et sa façon de se comporter avec moi… Je l’aime.

Les mots de Julia, murmurés à elle-même, résonnaient dans mon esprit alors que je me tenais là, invisible, écoutant ses pensées les plus intimes. Son désir de partager son quotidien avec les personnes chères à son cœur, malgré les difficultés de la vie, me touchait profondément. Son témoignage d'amour et de reconnaissance me prit par surprise, je me suis sentis obligé de lui dire :

-Moi aussi je t’aime Julia.

Julia sursauta, visiblement surprise par ma voix soudaine. Son regard se posa sur moi, les yeux écarquillés d'étonnement.

-Olivier... souffla-t-elle, semblant à la fois confuse et émue.

Je m'approchai d'elle, laissant mes sentiments prendre le dessus sur toute retenue.

-Je suis désolé d'avoir écouté tes pensées, mais je voulais que tu saches que je suis là pour toi, dis-je d'une voix douce. Je veux être cet homme dont tu parles, celui qui est à tes côtés quand ton monde s'effondre. Je t'aime plus que tout au monde, Julia.

Elle me regarda, ses yeux brillant d'une tendresse infinie. Et sans un mot, elle se jeta dans mes bras, ce qui fit tomber le sac, renversant quelques douceurs achetées plus tôt. Nos regards se croisèrent que Julia dise :

-Je comprends, mais tu n’étais vraiment pas obligé d’écouter.

Je comprenais que je n’avais pas respecté sa vie privée, ça a été plus fort que moi et entendre qu’elle ne va pas forcément pour le mieux m'inquiéter.

-Tu m’en veux ?

-Non. dit-elle en me serrant d’autant plus fort.

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