Chapitre 25

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Julia :

-Bonjour mon ange.

-Mmmm…

Il était déjà l’heure de se lever? Mais la nuit fut si brève... Mon mal de tête persistant ne faisait qu'accentuer mon désir de rester dans ce cocon de chaleur et d'amour.

-Je sais, la nuit a été courte et mouvementée, tu te reposeras plus ce soir, je te le promets. Mais pour l’instant il faut que tu te lèves. Tu voudrais quelque chose en particulier pour le petit déjeuner ?

-Ça ira merci. dis-je en me rapprochant pour l’embrasser tendrement.

J’étais dans l’un des tee-shirts d’Olivier, il était si large et en plus son odeur s'était imprégnée dans le tissu. Qu’est-ce qu’il a à me regarder comme ça ? Il ne m’aime peut-être pas au naturel… Il souriait en même temps, ce ne devait certainement pas être ça. Je me posais tout un tas de questions sur ce qu’il pouvait bien se dire en me regardant, mais sa petite fossette me fit craquer et je ne pensais plus qu’à elle. Ça le rendait si craquant et le regard qu'il posait sur moi me donnait le sentiment d'être aimée.

N’ayant prévu aucun vêtements de rechange pour aujourd’hui je fus forcé de m’habiller avec les moyens du bord… Mon vieux débardeur, un sweat et un short d’Olivier qui faisait trois fois ma taille… J’étais une véritable plouc… En même temps, quelle idée de me chercher en plein milieu de la nuit, j’avais rien prévu, même pas des sous-vêtements de rechange… Olivier continue de m’observer avec les yeux remplis de tristesse et d’envie, je n’avais jamais connu un homme qui me désirait autant. Son regard rempli d’amour était sans doute le plus sincère que j’ai pu avoir de toute ma vie. Les autres ne m’avaient jamais réellement aimé, ils n’étaient pas sincères et jouaient avec moi. J’espérais qu’Olivier ne fasse pas partie de ces garçons qui partent et qui reviennent comme bon leur semble.

Quand nous sommes sorties je fixais ma montre, de sorte de me rassurer. Mais Olivier avait pris ce détail en compte et nous étions dans les temps. J’aimais marcher dans la rue sa main dans la mienne, cela pourrait paraître, mais je ne faisais jamais ce genre de choses avec mes anciens partenaires, si l’on peut les appeler ainsi...

Le cimetière était plus proche de l’appartement d’Olivier que du mien, ce qui nous à permis de nous y rendre en un temps record. Olivier ne m’accompagna pas à l'intérieur, il voulait sans doute respecter mon intimité, mais il ne m’aurait pas dérangé. D’une certaine manière, c’est le seul moyen possible pour qu’il le “rencontre”... Je n’en pouvais plus de jouer à ce jeu… Ils n’étaient plus là et je refusais d’être en phase avec la réalité. Je m'effondrai à genoux, incapable de rester debout.

-Je vous aime et je ne vous oublierais jamais. Je rêve de pouvoir vous serrer à nouveau dans mes bras. Mais il faut que je me fasse à l’idée que ça ne pourra jamais plus arriver.

Je me relevai puis dis ces dernière parole :

-Beaucoup de choses partent en vrille en ce moment, si seulement vous étiez encore avec moi. Mais j’ai cette chance d’avoir un homme en or près de moi. Si seulement vous pouviez le voir, et sa façon de se comporter avec moi… Je l’aime.

-Moi aussi je t’aime Julia.

Je m’effraya, surprise par la présence d’Olivier. Ce qu’il me disait me touchait profondément, mais je n’aurais pas dis certaines choses si j’avais su qu’il était là. Et depuis quand est-il là à m’écouter…

-Olivier... soufflais-je à la fois confuse et émue.

Il s'approcha de moi avec son regard habituel, avant de dire :

-Je suis désolé d'avoir écouté tes pensées, mais je voulais que tu saches que je suis là pour toi, dis-je d'une voix douce. Je veux être cet homme dont tu parles, celui qui est à tes côtés quand ton monde s'effondre. Je t'aime plus que tout au monde, Julia.

Je le regardais en espérant qu’il ne voyait pas les larmes dans mes yeux, puis soudain ne contrôlant plus mes émotions, je me jetta dans ses bras avant de dire :

-Je comprends, mais tu n’étais vraiment pas obligé d’écouter.

-Tu m’en veux ?

Comment est-ce que je pouvais lui en vouloir ?

-Non. dis-je tout en continuant de le serrer le plus fort possible, comme si je voulais éviter qu’il ne s’échappe.

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