Chapitre 33. Le retour à la maison.

8 minutes de lecture

### Délia ###

La mission de Pierre sur cette plantation était terminée, il se préparait à retourner à Kinshasa où Amina l’attendait. Il me demanda de rester pour restructurer les cadres pour que la gestion soit mieux centralisée. J’étais déçue de devoir me séparer de lui. Contre toute attente, il voulut qu’Antoinette l’accompagne et reste avec lui durant le voyage vers la capitale.

Je n’aurais donc plus que Marie pour satisfaire mes désirs… Je crois que Marie aussi aurait bien voulu que Pierre resta encore un peu et surtout elle ne voulait pas se séparer de sa nièce et servante. La veille du départ, alors que je couchais dans le lit de Marie, je discutai avec elle pour qu’elle convainque Pierre de laisser Antoinette. Elle non plus ne comprenait pas la décision de Pierre si ce n’est que pour assouvir son plaisir.

En étudiant de plus près la relation, Antoinette avait encore un physique de jeune fille et malgré les cicatrices dues aux soldats qui l’avaient violée à de nombreuses reprises, elle avait pris goût à baiser avec l’européen mais uniquement avec lui. Moi aussi je voulais rester avec le patron, rien que de penser à son corps et aux caresses, je ne pus résister et pris Marie dans mes bras.

Mes mains l’encerclaient et très rapidement je sentis les frissons de la fille, qui manifestement voulut encore des relations avec le blanc avant qu’il ne parte.

- Qu’est-ce qu’il peut trouver à retourner auprès de sa femme qui aura bientôt un gros ventre ?

- Oh, dit-elle, il va assouvir ses pulsions avec l’assistance de la servante qui pourra masser le ventre d’Amina. Il voudra peut-être la garder pour en faire une troisième concubine.

- Ca te dérangerait pas que ta nièce devienne la maîtresse de Pierre ? Tu pourrais en tirer un avantage?

- Je doute que Ninah accepte de reculer son rang de deuxième épouse, à moins que ce soit temporaire en attendant l’accouchement d’Amina. Je pense que Pierre la garde parce qu’il pense qu’Antoinette n’est pas encore guérie. Elle est peut-être stérile, c’est quand même étonnant que malgré les nombreux viols elle ne soit pas enceinte.

- Pierre avait suggéré de la faire examiner par le médecin de l’entreprise comme pour Ninah.

- Oui et ensuite, tu penses qu’il la renvoie ou qu’il la gardera comme objet sexuel.

- Non Marie, Pierre a toujours respecté les femmes, regarde nous, il n’a jamais usé de nous contre notre volonté !

- Oui, c’est vrai mais ma nièce a gouté au fruit défendu ! elle est peut-être amoureuse de Pierre. Je vais lui parler avant sont départ.

### Antoinette ###

Pierre avait annoncé son départ, alors qu’il me caressait dans son lit. Son bâton était dur et je crus le moment opportun de lui demander ses intentions à mon égard.

- Tu viens avec moi, je veux qu’à Kinshasa, le médecin t’examine. Si tout va bien, tu pourras rester à Kin, tu seras employé par la société et tu recevras un salaire. Alors que maintenant tu n’es que la servante de ta tante qui te loge sans rémunération.

- Je resterai avec toi ? tu me feras l’amour ?

- Ce n’est pas le but, seulement si tu veux, mais tu feras connaissance d’Amina qui est enceinte de jumeaux. Sinon tu auras l’occasion de t’installer et de vivre ta vie indépendante.

- Oh, Pierre, je veux rester avec toi, si ta femme veut bien.

- J’ai déjà deux épouses, Ninah est la co-épouse.

- Mais Ninah n’a pas d’enfants de toi ?

- Elle aurait bien voulu mais elle est stérile. Elle reste avec sa « sœur » comme co-épouse et pour soigner les enfants après leur naissance.

- Et si moi, je veux un enfant de toi ?

- Ca ne serait pas raisonnable, nos rapports ont toujours été protégés, même si je pense que tu as un problème. C’est pourquoi tu verras un médecin, après tu pourras chercher un mari.

- Et si je suis stérile ? tu ma garderas dans ton lit ?

- Cela dépendra de mes épouses, mais c’est trop tôt pour en discuter maintenant.

- Pierre, je veux rester, j’aime tes caresses, j’ai pris goût à faire l’amour avec toi. C’est totalement différent des soldats qui m’ont violée. Je peux aussi aimer tes femmes, Délia m’a appris comment pratiquer les caresser lesbiennes.

- Je sais, dit-il, tu préfères rester avec Délia et ta tante ?

- Non, dis-je, je veux être ton esclave de sexe ! Je sais que tu adore les femmes africaines.

En disant ça, je sentis la verge de Pierre durcir sous ma main, même s’il ne répondit pas en paroles, je sus comment le garder pour moi. Pour encore mieux le séduire, je pris un préservatif dans sa table de nuit et le plaçai sur son sexe dressé. Il me laissa l’initiative et bientôt je pus le faire jouir et prendre mon plaisir. Durant le rapport, ses mains seraient mon corps, il prenait mes seins et titillait mes tétons érigés. Il prit mes fesses puis il inséra un doigt dans mon anus ce qui multiplia ma jouissance. Je ne pus retenir mes cris, je cachai ma bouche sur son épaule afin d’éviter d’ameuter la maison

Au matin, les adieux avec ma tante et Délia furent plein d’émotions mais je sentis que Pierre était content de retourner vers la capitale pour retrouver ses épouses. Durant le trajet de l’avion de la société, je me fis discrète même si mon désir pour le blanc restait vivace. À plusieurs reprises Pierre eut des érections gênantes que l’obligèrent à remettre de l’ordre dans son pantalon. Je l’aurai bien aidé à se calmer mais la proximité des pilotes m’empêchèrent de donner suite à mon idée.

Ce fut avec un certain plaisir que je pris contact avec la ville toujours plus animée que ma brousse. Le chauffeur nous conduisit à la maison de Pierre beaucoup plus grande et luxueuse que dans mon imagination. Le premier contact avec les femmes de Pierre fut poli sans plus, Amina devait me considérer comme une simple employée de la société. Il est vrai qu’il n’avait pas donné beaucoup de détails sur la raison de ma présence si ce n’est que j’avais rendez-vous avec le médecin. Amina était vraiment jolie, son ventre s’arrondissait déjà, ce qui était normal vu qu’elle attendait des jumeaux. Ninah fut plus accueillante, elle m’embrassa avec chaleur, elle me conduisit dans la pièce qui serait selon ses dires l’emplacement où je serais « chez moi » le temps de mon séjour.

Je découvris le confort de la chambre équipée de la climatisation qui me paraissait inutile vu la fraîcheur naturelle de la maison. Le grand lit était confortable surtout pour les galipettes, dans les armoires je trouvai quelques habits féminins essentiellement des pagnes traditionnels qui pouvaient convenir à n’importe qui.

En ouvrant les tiroirs de la table de nuit, je vis de nombreux blisters de préservatifs. Je me demandais si leur présence était intentionnelle ou simplement un signe d’hospitalité pour les invités de la maison comme la disponibilité des produits de toilette de la salle de bain.

Amina vint me voir en demandant si je désirais quelque chose , je la rassurai que la chambre était équipée de tout ce dont je pouvais avoir besoin. Elle m’indiqua l’heure du repas et signala que le code d’habillement était « traditionnel ». J’avais encore largement le temps de me préparer. Je pris donc une longue douche appréciant le jet sur mon corps en insistant sur mes seins et mon intimité. Je voulus être impeccable au cas peu probable que le maître vienne me saluer.

Je revêtis un des pagnes tout en le drapant traditionnellement mais en laissant mes épaules découvertes et mes jambes nues à partir des genoux. L‘image de moi dans le grand miroir me plut et je descendis dans la salle de séjour. Ninah m’accueillit en précisant qu’Amina et Pierre viendraient nous rejoindre incessamment.

J’eus instantanément l’image de Pierre nu cajolant sa femme ce qui occasionna l’érection de mes tétons fort visibles sous le tissu du pagne. Ninah se rendit compte immédiatement de mon excitation mais ne fit aucune observation. Je vis juste un sourire discret arborer son visage.

- Désires-tu quelque chose ? Peut-être fait-il trop froid ?

- Non, merci Ninah, tout va bien, je n’ai besoin de rien. Votre maison est splendide.

- Oh, ce n’est pas notre propriété, c’est la maison de fonction de Pierre, tant qu’il travaille pour la société nous pouvons l’utiliser à notre guise.

Ninah allait encore ajouter quelque chose mais fut interrompue par l‘arrivée du couple. Pierre était vêtu du splendide kimono qu’il portait déjà durant la mission, Amina était triomphante dans sa maternité. Pierre me regarda intensément, était-ce le pagne ou ma coiffure ? Il me fit un large sourire tout en serrant sa femme contre lui.

### Pierre ###

Les retrouvailles de mes deux épouses furent intenses. Amina et Ninah me firent un accueil sans aucune retenue. Amina se présenta dans notre chambre sans vêtements et me déshabilla sans délai. Malgré la fatigue du voyage elle découvrit mon sexe dressé qui la salua. Elle le saisit sans hésitation et le porta à sa bouche avec gourmandise.

- Ah quel bonheur de te retrouver ! Ton absence fut longue, heureusement j’ai pu patienter grâce aux caresses de Ninah. As-tu vu comme ma peau est douce ? Ninah a massé mon ventre tous les jours, mais rien ne peut remplacer ta verge ! Viens vite combler le manque de mon corps.

Elle ne se priva pas de me caresser, elle me suça jusqu’à ce que je me retire pour éviter d’inonder sa bouche.

- Enfonce ton engin dans mon corps, profite encore de moi tant que je n’ai pas de gros ventre. Ah mon chéri, tu vas me faire jouir sans délai.

C’est effectivement ce qui se produisit : Amina dans la précipitation me fit jouir sans retenue, heureusement je ne débandai pas ! Il est vrai que Ninah avait massé ma verge de la pommade qui maintint mon soldat au garde-à-vous. Le manque de sexe lui permit de jouir par deux fois sans interruption. Ninah se contenta de ma main entre ses jambes, son intimité très humide me permit de la caresser jusqu’à l’orgasme. Le temps n’avait pas érodé nos envies.

- Pierre, on recommencera tout à l’heure. Viens, on s’habille pour ne pas faire impatienter ton invitée. Au fait, elle est venue dans quel but ? Tu as couché avec elle ?

- Oui, je ne peux le cacher, c’est Délia, à que tu avais commandé de me satisfaire durant mon absence qui l’a amené dans mon lit, c’est la nièce de Marie. Elle est sa servante sans rémunération, mais comme elle a subi de nombreux viols durant l’occupation par les soldats rebelles, je voudrai qu’elle soit examinée par le toubib et qu’elle reçoive une rétribution d’employée.

- Tu comptes la garder pour ton plaisir ?

- Non, pas vraiment. Elle a été traumatisée et se remet lentement. Notre relation est plutôt une thérapie. Elle a refusé de rester avec quelqu’un d’autre que moi. J’espère qu’elle retrouvera rapidement son équilibre.

- Bon, tu bandes déjà en parlant d’elle, tu peux coucher avec elle, mais seulement en ma présence ou celle de Ninah et toujours en étant protégé. Je ne veux pas qu’elle se considère comme ta concubine. Je la prendrai entre quatre yeux pour lui dicter sa conduite. Pas question de copuler selon son désir, ce sera uniquement pour la guérir. Ninah et moi, nous verrons la fréquence et l’intensité des rapports. Conduis-la rapidement à l’hôpital, qu’on soit au moins informé de son état physique et mental.

Je compris clairement le message. Antoinette devra se contenter de cette limite. J’espérais que l’attitude d’Antoinette n’envenime pas l’ambiance à la maison. L’avenir nous dira si elle pourra s’intégrer dans la famille sans perturber les relations conjugales. Je réalisai que jusqu’à présent l’harmonie entre Amina et Ninah avait toujours permis notre satisfaction mutuelle au cours de nos fréquents rapports. Il faudra qu’Antoinette se glisse dans notre lit à la satisfaction de tous.

Annotations

Vous aimez lire Solo_x ?

Commentez et annotez ses textes en vous inscrivant à l'Atelier des auteurs !
Sur l'Atelier des auteurs, un auteur n'est jamais seul : vous pouvez suivre ses avancées, soutenir ses efforts et l'aider à progresser.

Inscription

En rejoignant l'Atelier des auteurs, vous acceptez nos Conditions Générales d'Utilisation.

Déjà membre de l'Atelier des auteurs ? Connexion

Inscrivez-vous pour profiter pleinement de l'Atelier des auteurs !
0