035 - Le cri de la fleur
Sous le soleil et sur l’océan, Fleur se prélasse et bronze son nouveau corps sur le pont supérieur de la poupe. Sur la passerelle de navigation je programme un nouveau cap, on sort du grand large et on se rapproche de la côte comme je me rapproche d’elle pour lui susurrer à l’oreille :
- Tu vois la côte au loin ? Un château de détache de l’horizon. C’est le Castle 2 bis, une copie parfaite de celui des terriens sur Terre, c’était pour les accueillir, qu’ils ne soient pas trop dépaysés avec notre ciel jaune et notre soleil bleu. Maintenant, leurs yeux se sont habitués.
On entend une alarme et il y a une correction de trajectoire.
- Qu’est ce qui se passe ?
- Ce n’est rien. Juste une calibration. Le temps passe plus vite au large. Moins vite sur terre. Regarde, un peu plus loin, on voit le Palais Royal de Greta avec le fameux mat par lequel elle est arrivée.
- C’est quoi cette histoire de temps ?
- C’est la force du solide qui retient le temps. Sur l’eau, le temps file. Même les ondes on du mal à traverser. C’est pour ça que tu grandis aussi vite. Ton TH15, il est dosé pour le continent, pas pour l’océan.
- C’est pour ça que j’ai si faim, de toi.
- Peut-être. On va voir. Demain on se lève tôt, je vais te montrer mon chez moi.
En attendant j’embrasse les lèvres pulpeuses et j’admire ses nouvelles formes que je caresse et qui réagissent sous la pulpe de mes doigts qui s’enfoncent doucement dans ses plis. Et on descend se détendre en cabine, à l’ombre de ses désirs natifs. Je vais devoir passer aux instruments et aux lubrifiants pour lui faire sentir et ressentir toutes les possibilités et ne la laisser vierge que des semences qu’un iel ou autre pourra lui faire goûter. Pourquoi pas Valentin ? Le dernier homme né sur Terre pour la première élue de la planète 4. Sur quelle autre nouvelle recette magique cela va t-il déboucher ? Car je sais qu’il en est là en pâtisserie, à faire de l’alchimie plutôt que de la chimie. En attendant c’est moi qui goûte en première à son nouvel ingrédient mystère. Et pour le moment ultime, je me branche un brisim hybride pour déflorer la Fleur dans laquelle je rentre doucement, sans a-coup, en me plongeant dans son regard et en surveillant sa bouche qui s’ouvre doucement mais de laquelle ne sort aucun cri, juste un petit gémissement aiguë qui s’arrête quand elle pose ses mains sur mes épaules, alors je recule pour en sortir mais ses mains descendent sur mes fesses et appuient pour que je rentre lui sortir un cri.
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