064 - La régression

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J’attends que Patrice soit rentré pour aller les voir :

  • Aurélie, Padre, je ne veux plus qu’on se voit tous les quatre comme d’habitude. Aline n’est plus la même. Je veux juste la protéger.

Comme par hasard, on a la visite de sa fille peut après :

  • Noëlle, tu es intelligente, respectable et tu as des pouvoirs. Si tu veux nous aider ou nous juger, libre à toi, mais je ne te laisserai pas faire.
  • Je veux juste la voir.

Je les laisse. Aline est toujours de bonne humeur. Elle reçoit avec plaisir, chaleur et tendresse sa fille adorée. Noëlle lui prend les mains, quelques secondes suffisent. Avant de partir elle donne son verdict :

  • Tu as raison. En fusionnant elle a renoncé à elle-même. Elle est quelqu’un d’autre, plus simple, plus heureuse et c’est grâce à toi. Et son âme est intacte. Soyez heureux. Et merci de l’aimer autant.

Elle me fait la bise en partant. Et le soir après l’amour, elle me parle :

  • Willem, je t’aime. Et je veux que tu saches que je suis toujours moi. Je me souviens de toute ma vie, même sur Terre. Et je reste capable dans toutes les tâches essentielles, non ? C’est juste ma personnalité qui a changé. Et je suis plus limitée, moins torturée, plus simple, je me sens si bien, avec moi, avec toi. Avec nous ? Émeline est toujours au programme.
  • J’ai vu, tu prends des rondeurs, tu deviens plus douce encore, ton odeur change. Aline, je serai toujours là, tu peux compter sur moi. Laisse toi aller, laisse toi vivre, soit heureuse et épanouie.
  • Oui, je sais, je sens que je peux y arriver. Alors remue toi encore un peu, en moi, j’ai des sensations comme jamais, tout est plus fort et intense. Alors n’hésite pas, vas-y de toutes tes forces, et presse bien mes seins, et crie moi dessus, gifle moi, dispute moi, mords-moi, comme une bête, crache-moi dessus et fais-moi gémir jusqu’à ce que je n’en puisse plus. Il faut tenir, longtemps, toute la nuit si il le faut, mais je ne veux pas que tu t’arrêtes jusqu’à ce que je puisse enfin m’évanouir de plaisir, à m’en étouffer, à en perdre encore plus de neurones, à redevenir une innocente, simplifie-moi, anéantie-moi, fais-moi perdre ma connaissance et réveille-moi de la même façon, je veux de la sueur, je veux du sang, je veux tous tes fluides en moi, de haut en bas, devant et derrière, je veux ton amour, ta passion, tes pulsions, donne-moi tout, donne tout, je suis ta femme, tu es mon homme, honore-moi de toutes les façons, encore et encore et… ah ! Oh ! Han ! Ouiiiiiiiiiii.

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