Je gère mes enfants Émilio et Luisa quand je ne travaille pas à la Mairie de Sylvania pour créer des interactions avec la Principauté. J’ai des migraines que je fais disparaître avec des exercices de pleine conscience dans lesquels je me rends compte que jouer avec Spencer ne mène à rien. Stop à la douleur et l’excitation bestiale, je reprends mon destin en main avec le pouvoir du libre arbitre dans le présent. C’est ce que je raconte à mon collègue de travail, personne n’ose l’approcher parce que c’est un Chevalier de l’Apocalypse mais moi il ne me fait pas peur.

• Moi non plus tu ne me fait pas peur avec tous tes pouvoirs, tes liens avec la lignée Virein et la royauté, tout ça c’est du folklore de terrien, moi je ne suis qu’un simple local qui propose des solutions, certes radicales mais en tout cas j’ai apparemment ma place dans une Chapelle de la Cathédrale Sainte-Claire. Bon, c’est sûrement des histoires à faire peur pour orienter les jeunes âmes vers une B5 encore mieux que la 4 mais j’ai pas lu les 3 premières alors…

Il est drôle, hein, et c’est avec ça que je dois travailler toute la journée. Mais lui c’est sur le côté obscur de Laguna City, il est même correspondant de l’O.T.L.

• T’es pas si marginal, t’es juste un ange de l’Apocalypse.
• Ne cherche pas à être gentille avec moi, de toutes façon il n’y a que ton cul de terrienne qui m’intéresse, on ne pourra jamais devenir amis.
• Même dans ta méchanceté tu me fais des compliments. T’es vraiment un gentil.
• Un jour ou l’autre, dans ta méditation, tu vas te rendre compte que la vraie liberté de la vie, c’est moi qui peut te l’offrir. Ce qui te paraissait naturel sur Terre, tu peux l’avoir aussi ici, parce que je suis ton ami. Et plus si affinités.
• Tu me provoques ?
• Non, je te recrute. Si tu m’élimine, ça fera de toi une Chevalière de l’Apocalypse.

Mais il me fait confiance, il m’aide même, je n’arrive pas à gérer mes enfants toute seule alors des fois il les garde. En fait, on se fait confiance. Mais je comprends qu’il représente aussi l’espoir pour les désespérés de l’éternité et qu’il est important qu’il existe pour proposer cet échappatoire à chacun. C’est ce que Patrice m’explique :

• Il n’est pas du premier cru. C’est un adepte de deuxième génération. Il n’a pas participé au suicide collectif où le frère d’Énola est mort. C'est l’interlocuteur idéal. En plus on fête son prénom le jour d’Halloween.