075 - La tentation
Je me jette sur lui pour l’embrasser, lui déchirer tous ses vêtements et le chevaucher comme une bête, en perpendiculaire, ni vraiment par devant, ni vraiment par derrière, histoire de lui montrer autre chose que ses théories et lui remplir sa tête de pratiques. Mais il est comme en pause, il ne réagit pas, même quand je descends le stimuler avec ma bouche.
- Alors quoi ? Mec !
- Gabrielle, je croyais qu’on était amis. Ça, c’est un viol.
- Merde, désolée, je ne veux pas te perdre.
Et je me couche sur lui pour lui faire un gros câlin d’excuse.
- Voilà qui est mieux. Il sont beaux, tes seins, et j’aime bien la courbe de tes hanches. Ta peau est si douce. Tu sens bon.
Et je reste sur lui, je l’embrasse dans le cou en m’excusant. Je sens quelque chose durcir sur mon ventre. On ne peut pas en rester là. Je commence à le caresser de tout mon corps qu’il trouve si doux et qui sent si bon. Je vais lui retourner le cerveau avec mes phéromones terriennes. Il ne tarde pas, il me bascule et soulève mes jambes Il cherche par où entrer, je le guide et il fonce. Je l’encourage, je crie, je simule, il est terrorisé alors il me retourne et je me cambre pour lui laisser choisir son camp. Il choisit le bon, son rythme devient plus assuré, je commence à ressentir des choses, je laisse échapper quelques gémissements sincères et je profite de ce sprint, de cette course, de ce marathon, quelle endurance ! C’est bon. En comparaison, il était vraiment nul Ulysse.
- Quentin, c’est ta première fois avec une terrienne ? T’es vraiment bon.
- C’est toi qui est bonne Gabrielle. Surtout quand tu sors de ton schéma bestial.
- Quentin, je ne veux pas compromettre ta relation avec Ally, c'est un "one shot", OK ?
- D’accord. C’est toi qui décide.
- Arrête, tu m’excites.
Alors on recommence et j'imagine d'autres règles : Il est à Ally, il n’est pas à moi. Tant qu’il m’en met un petit coup de temps en temps, ça me va. Et puis j’ai besoin d’Ally pour garder les enfants. Je suis vraiment une grosse salope, et j’aime ça. Et il change de route pour marquer son territoire et me faire mal. J’en salive d’avance. Quelle pute je suis ! Il faut que je lui apprenne à m’insulter et à me faire mal, je me sens tellement vivante, je réalise aussi que c’est un Chevalier de l’Apocalypse qui me soumet. À cette pensée, j’ai le « big one », un orgasme si puissant que je me mets à croire en Dieu.
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