Un soleil dur
10/02/20
Le soleil me brulait la nuque. Malgré ce début de journée, il étouffait déjà toute la ville. Elle transpirait de tous ses pores. A chaque coin de rue, on pouvait voir des passants courant au premier point d'eau, s'éventant de toute leur force.
Moi, je finissais une saucisse cramée sous ses rayons mais pourtant, je n'avais pas voulu bouger. Je ne voulais toujours pas bouger. Pourquoi ? Aucune idée. J'avais bien essayé de la chercher mais j'avais bien vite renoncé. Je restais donc là, sur ma chaise de pique-nique, attendant que quelque chose se passe.
23/02/23
Un soleil de plomb me grillait les rétines. Il abrutissait les cerveaux encore plus rapidement que les discours des politiques. Je n'en pouvais plus ! Quand cela allait-il s'arrêter ?
Vivement qu'un peu de fraicheur vienne me faire respirer. Nous n'étions même pas début mai que j'avais l'impression d'avoir fait un voyage à l'Equateur. J'étais une petite créature sensible moi, faites pour les douces brises de printemps, pas ce dur cagnard qui te rompt la nuque et pelle ta peau jusqu'à l'os. Nous avions à peine quitté ces grands froids de canards à t'en faire bleuir les doigts que la petite écrevisse que j'étais devenu les réclamais de nouveau.
Vraiment, je n'aimais pas l'été.
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