Chapitre IV
L'envie de soulever sa robe me tenaille, mais je n'ose pas de peur qu'elle me gifle. Je lève la tête, inquiet. Mais c'est son sourire radieux qui s'offre à moi, et la jolie brunette s'agenouille à son tour, pour m'embrasser. Sa langue et la mienne luttons d'un commun accord pour nous surpasser lubriquement. Je me laisse dominer après lui avoir roulé quelques pelles, l'ayant fait gémir. Reconnaissante, elle introduit sa langue avec douceur dans ma bouche, et ne cherche pas de revanche.
Remuant délicatement le bout comme le mien, elle me fait suffoquer à son tour. A moi de gémir également, et c'est si bon que je cherche à me dégager pour la remercier. Mais ses bras amoureux maintiennent ma tête contre la sienne, m'empêchant de placer la moindre parole ; rien ne doit gâcher l'extase.
Enfin elle se dégage de moi. Posant son front contre le mien, la jolie brunette est aussi essoufflée que ma personne. Inspirant et expirant comme des soufflets de forge, à peine avons-nous retrouvé des forces que nous nous dévorons à nouveau de baisers. Dans mes pantalons, se dresse une trique d'étalon. Je n'en peux plus. Alors une audace inouïe s'empare de mes mains : lui enlever sa robe au plus vite.
Et Fanette, c'était son prénom, m'offre alors son consentement. Elle se laisse docilement faire, et se retrouve bientôt entièrement nue, assise par terre. Comment décrire sa beauté en quelques mots, lorsque l'on ne l'a jamais vue ? Je vais essayer en parlant de son buste : la finesse de ses hanches, ses frêles épaules carrées et surtout, ses petits seins discoïdaux pointant vers moi leurs tétons excités...
Je ne peux m'empêcher de les empaumer à pleines mains, tellement ils sont fabuleux. Gonflés de désirs, ils me réchauffent l'âme. Vibrant de souplesse, ils m'excitent la testotérone. Les mamelons durcis sont autant de signes avant-coureurs... Elle va exploser, je veux qu'elle explose... Et un brusque gémissement jaillit de sa gorge béante. Je viens de la poignarder en plein coeur. Cupidon s'est fait arbalétrier, mettant la guerrière à genoux de son carreau.
Du moins, c'est ce que je croyais. Elle entra en transes, au point de me bousculer. Surpris je me retrouve adossé au mur, sans comprendre. A peine ai-je le temps de reprendre mes esprits, qu'elle se précipite sur ma braguette. En une fraction de seconde, mon sexe surgit. Les yeux enfiévrés de ma partenaire fixés dessus, elle saisit des doigts ma virilité.
En me touchant la queue, c'est comme si mon corps tout entier tient dans sa main. Partant de ma bite, une immense torpeur s'empare de mon corps, me faisant longuement râler. Mais Fanette ne cherche pas à me branler. Au contraire, elle veut m'améliorer, faire de moi " son " amant-modèle.
Ma jolie brunette ma caresse doucement la queue, ne voulant pas me faire éjaculer d'emblée ; alors qu'elle pourrait : je suis à sa merci. Mes yeux se ferment, je ne sens plus rien de moi-même. Seulement ses doigts entourant ma queue. Experte, elle combine caresses sur le gland et la hampe, m'offre de longues pauses entre chaque montée en puissance, pour recommencer encore et encore.
Soudain, je sens ma pine bondir. Mon corps tremble, comme dilaté. Je suis à deux doigts de gicler mais je n'éjacule pas. J'ouvre les yeux, je ne comprends pas. Fanette rît. Je m'inquiète, je lui demande ce que c'est que ça. Fanette me répond, tendrement moqueuse :
_ L'orgasme, idiot !
_ Mais je croyais que...
Elle ne me laisse pas finir ma phrase " ... c' était pour les femmes ", et chuchote :
_ Tais-toi !
Sa voix, aussi douce que lubrique, me tranquillise. Je suis entre de bonnes mains, et il ne peut rien m'arriver de mal. En très peu de mots et beaucoup d'attentions, elle m'a prouvé les meilleurs intentions du monde. A mon tour de faire mes preuves ; délicatement, Fanette me prend le poignet. Elle guide ma main vers son entrejambes, déjà je sens entre mes doigts la douce toison pubienne glisser entre mes phalanges...
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